Titre :
Derrière les portes
Genre :
thriller
Langue
d’origine : Anglais
Traducteur :
Luc Rigoureau
Editeur :
Hugo &Cie
Nombre de
pages : 320p
Date de
parution : janvier 2017
Présentation de l’éditeur :
En apparence, Jack et Grace ont tout pour eux. L’amour,
l’aisance financière, le charme, une superbe maison. Le bonheur.
Vous connaissez tous un couple comme celui qu’ils forment, le genre de couple qui vous fait rêver. Vous adoreriez passer davantage de temps avec Grace, par exemple. L’inviter à déjeuner, seule. Et pourtant, cela s’avère difficile. Vous réalisez que vous ne voyez jamais Grace sans Jack. Qu’est-ce que cela peut-il cacher ? Parfois, un mariage parfait cache un mensonge parfait.
Et vous, connaissez-vous vraiment vos amis ?
Vous connaissez tous un couple comme celui qu’ils forment, le genre de couple qui vous fait rêver. Vous adoreriez passer davantage de temps avec Grace, par exemple. L’inviter à déjeuner, seule. Et pourtant, cela s’avère difficile. Vous réalisez que vous ne voyez jamais Grace sans Jack. Qu’est-ce que cela peut-il cacher ? Parfois, un mariage parfait cache un mensonge parfait.
Et vous, connaissez-vous vraiment vos amis ?
Mon avis :
J’ai lu beaucoup de romans policiers et de thrillers fut une
époque. Et je m’en suis lassée, ayant de plus en plus de mal à en trouver qui
soient à la fois intéressants, intelligents et bien écrits. Aussi quand il m’arrive
d’en lire, ai-je toujours espoir de trouver ne serait-ce que l’une de ses
qualités. Après avoir lu le quatrième de couverture, je me suis doutée que je
ne serai pas satisfaite tant tout semblait déjà dit en quelques lignes de
résumé. Mais j’ai voulu être optimiste et malheureusement ma crainte première s’est
avérée.
La quatrième laissait clairement entendre que l’apparente
perfection du couple formé par Jack et Grace n’était justement qu’apparence, et
dès les premières lignes ça se confirme. Aucun suspense donc. Le récit alterne
entre passé et présent, toujours du point de vue de Grace. Dans le passé elle
raconte sa rencontre avec Jack et les débuts de leur relation, leur mariage et la
découverte brutale de la véritable personnalité de son époux. Dans le présent,
Grace raconte ses tentatives pour échapper aux desseins de Jack.
Première déconvenue donc, l’absence totale de suspense. Absence
d’originalité également. Le coup du couple parfait en apparences, de la femme
tombée sous la coupe d’un cinglé pervers et manipulateur, on l’a déjà vu et lu
mille fois. Tout le déroulé du récit est donc attendu jusqu'au dénouement sans surprise.
Quant aux personnages… Un homme incroyablement beau, brillant, talentueux, fortuné et unanimement admiré, rencontre une jeune femme sentimentale, séduisante mais pas trop, gentille et dévouée envers sa jeune sœur trisomique. On les a déjà vus des milliers de fois ceux-là, non ?
Grace est la proie idéale pour un homme tel que Jack. Elle désespère de rencontrer un homme qui accepte la présence de Millie et de pouvoir fonder un foyer, elle est naïve et romantique, et n’a que peu de relations avec sa famille et peu d’amis. En fait elle est même plus que naïve, elle est même carrément cruche. Épouser un homme quelques semaines après l’avoir rencontré, sans rien savoir ou presque de lui, et accéder à toutes ses demandes : vendre sa maison, démissionner, habiter dans une maison qu’elle n’a jamais vue,… Une telle bêtise, c’est désespérant.
Quant aux personnages… Un homme incroyablement beau, brillant, talentueux, fortuné et unanimement admiré, rencontre une jeune femme sentimentale, séduisante mais pas trop, gentille et dévouée envers sa jeune sœur trisomique. On les a déjà vus des milliers de fois ceux-là, non ?
Grace est la proie idéale pour un homme tel que Jack. Elle désespère de rencontrer un homme qui accepte la présence de Millie et de pouvoir fonder un foyer, elle est naïve et romantique, et n’a que peu de relations avec sa famille et peu d’amis. En fait elle est même plus que naïve, elle est même carrément cruche. Épouser un homme quelques semaines après l’avoir rencontré, sans rien savoir ou presque de lui, et accéder à toutes ses demandes : vendre sa maison, démissionner, habiter dans une maison qu’elle n’a jamais vue,… Une telle bêtise, c’est désespérant.
Quant à Jack… Il manque singulièrement de charisme. Oui, moi
j’aime quand les méchants ont du charisme ! Les gentils aussi d’ailleurs,
enfin bref. Tout ce qu’on peut dire de Jack c’est « ouh, qu’il est méchant ! ». Mais à part ça ?
Et les personnages secondaires ? Rien à dire, ils sont absolument sans intérêt. La plupart d'entre eux se pâment devant la perfection du couple et restent béats d'admiration devant Jack. Seule la nouvelle voisine, Esther, se montre plus circonspecte, mais là encore ce personnage n'a pas vraiment d'intérêt.
Et je ne parle même pas de Millie, la jeune sœur trisomique de Grace. Dans l'ensemble les dialogues ne volent pas haut, mais les interventions de Millie sont affligeantes : "J'aime jaune", "toi dis chambre pas finie".
Et les personnages secondaires ? Rien à dire, ils sont absolument sans intérêt. La plupart d'entre eux se pâment devant la perfection du couple et restent béats d'admiration devant Jack. Seule la nouvelle voisine, Esther, se montre plus circonspecte, mais là encore ce personnage n'a pas vraiment d'intérêt.
Et je ne parle même pas de Millie, la jeune sœur trisomique de Grace. Dans l'ensemble les dialogues ne volent pas haut, mais les interventions de Millie sont affligeantes : "J'aime jaune", "toi dis chambre pas finie".
C’est censé être un thriller psychologique, mais à aucun
moment je n’ai ressenti les frissons, l’angoisse ou le malaise que ce type de
roman devrais communiquer.
Je n’aime pas être aussi virulente dans une critique. Je
pense à la personne qui a écrit ce roman, qui a travaillé et s’est investie
dans l’écriture, qui a porté l’histoire en elle pendant des semaines. Et
démolir ainsi le travail d’une personne est très déplaisant. Il n'empêche que je ne trouve rien de positif à dire sur ce roman. Mais ce n’est qu’un
avis personnel, et d’autres y trouveront peut-être leur compte.
Extrait :
« J'avais du mal à admettre la réalité de ce qui
m'arrivait. Il m'a même traversé l'esprit que je participais à l'une de ces
émissions de télévisions tordues, où l'on place les gens dans des situations
abominables, tandis que le monde observe comment ils s'en tirent. »
Il y a un nouveau décor chez toi ? Sympa. Quant au livre, il n'est peut-être pas indispensable.
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