Auteur :
Jonh Boyne
Titre :
Les fureurs invisibles du cœur
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais
Traductrice :
Sophie Aslanides
Editeur :
JC Lattès
Nombre de
pages : 580p
Date de
parution : août 2018
La présentation de l’éditeur :
Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais
– ou du moins, c’est ce que lui répètent sesparents adoptifs. Mais s’il n’est pas
un vrai Avery, qui est-il ? Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale
irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et
excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans
la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune
Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.
Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l’âme humaine.
Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.
Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l’âme humaine.
Mon avis :
Certains livres semblent faire l’unanimité. Ce roman de John
Boyne en fait partie. J’ai donc débuté ma lecture en toute confiance, persuadée
que j’allais aimer ce livre, que ce serait peut-être même un coup de cœur.
John Boyne nous raconte l’histoire de Cyril, un irlandais né
dans les années quarante. Par des bonds dans le temps de sept ans, nous suivons
Cyril à différents moments de sa vie : naissance, enfance, adolescence,
jeunesse, âge adulte, maturité, vieillesse,… Pendant 70 ans, toute une vie se
déroule sous nos yeux. Nous sommes plongés dans les pensées de Cyril, nous
connaissons tous ses secrets et ses états d’âmes, car il est le narrateur de sa
propre histoire. Sauf pour le premier chapitre, consacré à sa mère Catherine,
jetée à la porte par ses parents et humiliée par le prêtre de sa paroisse pour
s’être retrouvée enceinte hors mariage. C’est d’ailleurs ce chapitre que j’ai
préféré. J’ai beaucoup aimé le personnage de Catherine, forte et fragile,
aimante et courageuse. Nous la retrouverons régulièrement dans la vie de Cyril,
car ils se croiseront sans cesse, sans savoir qui ils sont l’un pour l’autre.
Cyril est donc le personnage central du roman et il n’est
pas aussi facile à aimer que Catherine. Si le petit Cyril est touchant en jeune
garçon en manque d’affection, si le jeune Cyril l’est aussi en découvrant son
homosexualité, il sera bien plus difficile à apprécier dans à certaines époques
de sa vie. Il se montre à plusieurs reprises dissimulateur, faible et égoïste.
Bien que le fait de cacher sa sexualité dans une Irlande très catholique peut
se comprendre.
Si l’histoire de Julian m’a intéressée, j’ai été nettement
plus réticente sur la façon dont elle est racontée. Ainsi, le comportement des
parents adoptifs de Cyril m’a laissée perplexe. Aussi bien dans leur relation
de couple que dans leur attitude avec Cyril, ou encore leur comportement en
société, rien ne m’a semblé crédible. Ils sont justes… trop ! Certains
dialogues sont assez drôles, dans le genre cocasse, mais beaucoup frisent le
ridicule. La palme revient à une scène avec un vieux prêtre et une confession.
Grotesque ! J’en ai pleuré de rire ! Je pense que ma déception vient
surtout du fait que je ne m’attendais pas du tout à ça. J’imaginais un roman
puissant, une écriture dans la lignée de Paul Lynch. Là on est plus dans l’esprit
de John Irving.
Au final, je pense que j’aurai plus aimé ce livre s’il ne m’avait
pas autant prise par surprise.
Extrait :
« - Je suis beau et puissant, et dans cette ville j'ai
une réputation tout à fait méritée d'amant formidable. Les femmes apprécient ce
genre de choses.
- Ce que vous savez des femmes pourrait être recopié en grands caractères au dos d'un timbre-poste et il resterait encore de la place pour le Notre Père. Malgré toute votre activité de séduction et de flirt, toutes les grues, putains, petites amies et épouses, vous n'avez vraiment rien appris sur nous, depuis le temps.
- Ce que vous savez des femmes pourrait être recopié en grands caractères au dos d'un timbre-poste et il resterait encore de la place pour le Notre Père. Malgré toute votre activité de séduction et de flirt, toutes les grues, putains, petites amies et épouses, vous n'avez vraiment rien appris sur nous, depuis le temps.
- Et
qu'y a-t-il à apprendre? s'enquit-il [...]. Ce n'est pas comme si nous parlions
de créatures particulièrement complexes. Contrairement aux dauphins, par
exemple. Ou aux saint-bernard. »-
Catégorie Amours
J'ai beaucoup aimé ce roman, dont, contrairement à toi, je n'attendais pas trop... j'en avais même assez peu entendu parler. Tu as raison, il a plutôt à voir avec John Irving que Paul Lynch. Ou avec certains auteurs anglais pour l'humour...
RépondreSupprimerJe n'étais pas préparée c'est vraiment ça je pense. Je m'attendais à tout autre chose et du coup ça n'a pas pris.
SupprimerPréférant de très loin Lynch à Irving, je vais passer mon tour sans regret.
RépondreSupprimerMoi aussi je préfère Lynch !
SupprimerC'est le problème quand on part avec une fausse idée d'un livre ; la déception est alors souvent au rendez-vous.
RépondreSupprimerComme quoi il ne faut jamais partir avec des idées préconçues !
SupprimerCa m'arrive aussi quand j'en attend trop.
RépondreSupprimerC'est souvent ce qui arrive en effet.
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