Par Ariane
Octobre s'achève dans un climat bien morose, marqué par des événements dramatiques, l'inquiétude générale et un nouveau confinement qui commence. Les livres sont pour moi un refuge face à une réalité bien angoissante. De belles lectures et d'autres décevantes m'ont accompagnée dans cette période.
Pour le prix des lectrices de Elle, j'ai lu le roman et le polar sélectionnés par le jury d'octobre. Mais je n'ai aimé ni l'un ni l'autre.Il s’agissait de Fille de Camille Laurens et L'heure du diable de Patrick Bauwens.
Reçu dans le cadre d'une opération masse critique, j'ai beaucoup aimé Le temps d'une île de Thierry Clech.
J'ai également poursuivi ma découverte des parutions de la rentrée littéraire.Olivia Elkaim dans Le tailleur de Relizane nous raconte l'histoire de sa famille et des blessures béantes laissées par la guerre d'Algérie. Cette lecture a été complétée par une rencontre avec l'autrice organisée par la librairie Mots et Images à Guigamp.
D'ailleurs, la librairie organise cette année encore un prix des lecteurs avec en lice 6 livres sélectionnés par les libraires. J'en avais déjà lu deux en septembre (L'autre Rimbaud de David le Bailly et Erika Sattler de Hervé Bel). Alors qu'à la lecture du résumé j'étais persuadée qu'il serait mon coup de coeur, je ne me suis pas vraiment passionnée pour Sanctuaire de Laurine Roux. En revanche, deux coups de coeur ont suivi pour Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin et Le dit du mistral de Olivier Mak-Bouchard. Le premier triste et touchant, le second joyeux et vivant, le choix sera difficile.
Enfin, après mon grand coup de coeur pour son dernier roman, j'ai eu envie de relire Angélique Villeuneve et j'ai choisi Les fleurs d'hiver. Je me demandais si son écriture était toujours aussi belle et prenante, la réponse est oui.