Auteur :
Sebastian Barry
Titre :
Le testament caché
Genre :
roman
Langue
d’origine :anglais (irlandais)
Traducteur :Florence Lévy-Paolini
Editeur :
Losfeld Joëlle
Nombre de
pages : 329p
Date de
parution : septembre 2009
Présentation de l’éditeur :
Roseanne McNulty a cent ans ou, du moins, c'est ce qu'elle
croit, elle ne sait plus très bien. Elle a passé plus de la moitié de sa vie
dans l'institution psychiatrique de Roscommon, où elle écrit en cachette
l'histoire de sa jeunesse, lorsqu'elle était encore belle et aimée. L'hôpital
est sur le point d'être détruit, et le docteur Grene, son psychiatre, doit
évaluer si Roseanne est apte ou non à réintégrer la société. Pour cela, il
devra apprendre à la connaître, et revenir sur les raisons obscures de son
internement. Au fil de leurs entretiens, et à travers la lecture de leurs
journaux respectifs, le lecteur est plongé au coeur de l'histoire secrète de
Roseanne, dont il découvrira les terribles intrications avec celle de
l'Irlande. A travers le sort tragique de Roseanne et la figure odieuse d'un
prêtre zélé, le père Gaunt, Sebastian Barry livre ici dans un style unique et
lumineux un roman mystérieux et entêtant.
Mon avis :
Ayant récemment abandonné la lecture de L’homme provisoire
de Sebastian Barry, je craignais un peu d’avoir aussi du mal à rentrer dans ce
roman. C’est donc petit à petit, en douceur, avec un peu d’appréhension que j’ai
commencé cette lecture.
Roseanne est internée depuis des années en hôpital
psychiatrique. Elle a désormais 100 ans et alors que l’hôpital va fermer ses
portes, le docteur Grene est chargé d’évaluer si elle peut réintégrer la
société (à 100 ans ???). J’ai été touchée par l’histoire de Roseanne,
celle qu’elle raconte à travers un journal et celle que le docteur Grene
reconstitue à travers des bribes d’informations recueillies à droite et à
gauche.
Étrangement ce roman m’a rappelé le roman d’Harchi Kaoutar A
l’origine notre père obscur. Car, comme les femmes enfermées dans la maison de
ce pays lointain, c’est sur la base de rumeurs que Roseanne a été enfermée. Là
encore, une femme un peu différente, ne rentrant pas dans le moule étriqué d’une
société convenue est victime du jugement des autres, rejetée, soumise, prisonnière
incapable de se rebeller. Là encore, la famille joue un rôle prépondérant dans
le destin tragique de la femme, là encore le mari reste une figure lointaine,
absente et consent.
Le père Gaunt va sceller le destin de Roseanne et ce
personnage illustre toute la puissance et l’influence du monde religieux sur
les hommes mais surtout sur les femmes.
Si donc, j’ai adhéré au thème de l’histoire, je n’ai pas
vraiment apprécié le style de l’auteur. J’ai trouvé l’écriture dénuée de charme
et assez aride. Par ailleurs, j’ai été très déçue par la fin hyper convenue digne
d’un téléfilm de M6. Dommage.
Extrait :
"L’animal humain a fait ses débuts comme une petite chose
frétillante dans les mers primitives et il a gagné péniblement la terre accablé
de regrets. C’est ce qui nous amène remplis de nostalgie vers la mer."
Lu dans le cadre des challenges Voisins, Voisines et le Tour du Monde en 8 ans pour l'Irlande et Petit bac dans la catégorie mort.
L'avis de Keisha
Il est noté depuis longtemps sur ma LAL, tu ne m'encourages pas beaucoup là.
RépondreSupprimerDésolée... Mais quand tu l'en sortiras j'espère qu'il te plaira plus qu'à moi.
SupprimerAriane
Tout à fait d'accord avec cette analyse , très déçue moi aussi par la fin ...
RépondreSupprimerJ'ai trouvé d'autant plus dommage cette fin banale et le style sans charme de l'auteur que je trouvais que le sujet aurait pu donner un merveilleux roman.
SupprimerAriane
Je passerai mon tour pour ce livre. J'avais lu "L'homme provisoire" et seule la toute fin était belle.
RépondreSupprimerJ'ai commencé "L'homme provisoire" mais rien à faire je ne parvenais pas à rentrer dans l'histoire, j'ai abandonné ce qui m'arrive rarement.
SupprimerAriane