Par Daphné
Auteur : dorit Rabinyan
Titre : Sous la même étoile
Genre : roman
Langue d’origine : hébreu
Traducteur : Laurent Cohen
Editeur : Les escales
Nombre de pages : 391
Date de parution : 2017
Résumé de l'éditeur :
Tout commence par
le froid glacial d'un hiver à New York et tout se termine sur le sable
brûlant des plages de Jaffa.
Le hasard a fait se rencontrer et s'aimer une femme et un homme qui ne
se seraient jamais adressé la parole dans d'autres circonstances. La
femme, c'est Liat, une Israélienne dévorée par
une nostalgie profonde de Tel Aviv. L'homme, c'est 'Hilmi, un peintre
palestinien originaire de Ramallah.
À New York, espace neutre hors du temps et de la politique, Liat et
'Hilmi décident de s'immerger, le temps d'un hiver, dans un amour
impossible. Commence alors une vie commune dont la date d'expiration se
rapproche chaque jour un peu plus. Dans cet univers clos qu'ils se sont
créé, Liat et 'Hilmi ont décidé d'ignorer les à-côtés, les différences
et les fissures. Mais la réalité
finit toujours par s'imposer.
Après s'être retrouvé au cœur d'une controverse en Israël, Sous la même
étoile a connu un immense succès populaire et a été salué par les plus
grands. Svetlana Alexievitch, prix Nobel
de littérature, a notamment écrit : « La haine ne nous sauvera pas. La
haine n'engendre que la haine, alors que l'amour est sans limites. Je
suis avec Dorit Rabinyan. »
Mon avis :
Voici un livre que j'avais envie de lire depuis longtemps et dans lequel j'ai pourtant eu du mal à me plonger.
Liat et Hilmi se rencontrent à New-York. L'une est Israélienne, l'autre Palestinien. Comment vivre leur amour malgré le conflit qui sépare leurs deux peuples?
Ce livre, que l'on pourrait presque considérer comme une sorte de Roméo et Juliette contemporain m'attirait beaucoup. et pourtant, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire.Les longues scènes descriptives de ce roman ont failli m'en faire abandonner la lecture et j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, surtout à Liat que j'ai trouvé presque "clinique" dans sa manière d'être, ce qui m'a un peu dérangé. J'ai préféré le personnage de Himli que j'ai trouvé plus sincère que Liat.
Par ailleurs, j'ai trouvé un peu dommage le fait que l'on ait, tout au long du roman uniquement le point de vue de Liat. Une alternance de points de vue des personnages aurait pu être intéressante.
Il m'a fallu attendre les cent dernières pages pour véritablement entrer dans l'histoire... et me retrouver finalement déroutée et attristée par la fin à laquelle je ne m'attendais vraiment pas.
J'ai aimé le sujet du livre, la volonté de s'accrocher à l'amour en dépit de la haine et de la guerre et pourtant, il m'a été difficile de pleinement apprécier ce livre, sans doute trop contemplatif à mon goût. Il m'en reste une impression de rendez-vous manqué...
Extrait :
" Mais le mois prochain, en été, ‘Hilmi sera à Ramallah, et moi, demain,
je serai en Israël, à Tel Aviv. Seuls soixante-dix kilomètres et quelque
nous sépareront, un voyage d’une heure et demie en tout. Pourtant,
c’est à peine si nous en parlions, car nous savions qu’en dépit de cette
proximité, nous ne pourrions pas nous retrouver là-bas. Nous savions
qu’entre les deux points où nous nous tiendrions, ce n’était pas une
simple ligne de démarcation qui passerait, mais une voie semée
d’obstacles, dangereuse pour moi, infranchissable pour lui. Or c’était
comme si ce savoir muet, l’acceptation d’un tel état de fait et la
légèreté avec laquelle nous évitions le sujet prouvaient que ces futurs
barrages se dressaient d’ores et déjà, ici, entre nous."
Ca arrive, les RDV manqué.
RépondreSupprimerOui, mais ça déçoit toujours un peu!
SupprimerDaphné
Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire qui n'avançait pas et au bout de 200 pages j'ai décidé de l'abandonner.
RépondreSupprimerJ'ai failli le faire aussi mais j'ai finalement décidé de m'accroche et les cent dernières pages m'ont plu davantage.
SupprimerDaphné