Auteur :
Arto Paasilinna
Titre :
Le fils du dieu de l’orage
Genre :
roman
Langue
d’origine : finlandais
Traducteur :
Anne Colin du Terrail
Editeur :
Gallimard
Nombre de
pages : 295p
Date de
parution : novembre 1995
Présentation de l’éditeur :
« Rutja, velu,
la stature imposante, se leva. Il portait une cape en fourrure d'ours, une
coiffure de plumes de rapace et un gourdin noueux à la ceinture. Il regarda
calmement son père et les autres dieux puis dit d'une voix puissante : "Je
suis prêt à tout. [...] Absolument tout !" »
Et c'est ainsi que le fils du dieu de l'Orage descend aujourd'hui du ciel jusqu'en Finlande avec pour mission de reconvertir les Finnois à la vraie foi de leurs ancêtres.
Tel un Candide venu du fond des âges, il découvre avec stupéfaction les mystères de la condition humaine et les méandres incompréhensibles de la civilisation.
Son apparence ayant de quoi terroriser les populations, il se réincarne en un paisible propriétaire terrien - mais n'hésite pas à frapper de la foudre quiconque lui déplaît. Réussira-t-il à atteindre son objectif ?
Et c'est ainsi que le fils du dieu de l'Orage descend aujourd'hui du ciel jusqu'en Finlande avec pour mission de reconvertir les Finnois à la vraie foi de leurs ancêtres.
Tel un Candide venu du fond des âges, il découvre avec stupéfaction les mystères de la condition humaine et les méandres incompréhensibles de la civilisation.
Son apparence ayant de quoi terroriser les populations, il se réincarne en un paisible propriétaire terrien - mais n'hésite pas à frapper de la foudre quiconque lui déplaît. Réussira-t-il à atteindre son objectif ?
Mon avis :
Il y a longtemps que je n’avais pas lu de roman d’Arto
Paasilinna et j’ai retrouvé avec plaisir l’univers décalé de l’écrivain. Dans
ce roman, les dieux ancestraux des finlandais abandonnés depuis des siècles,
décident de remédier à la situation en suivant l’exemple du dieu des chrétiens.
Rutja, fils du dieu de l’orage se retrouve donc sur terre bien décidé à ramener
les brebis égarées vers les anciens cultes. Pour le guider dans sa tâche il
utilise la Bible tel un mode d’emploi.
L’effet comique est bien sûr assuré par le personnage de
Rutja, dieu incarné qui découvre les contraintes physiques de la condition de
mortel : manger, dormir, déféquer,… Ce personnage au caractère fort,
parfois violent, ne ressemble pas tellement à ceux que l’on rencontre
habituellement chez Paasilinna. Sampsa, l’antiquaire dont le corps sert de
réceptacle au dieu, est par contre typique des héros de Paasilinna : un
homme simple, en décalage avec un entourage profiteur.
C’est un conte rocambolesque qui sous l’apparence du
burlesque aborde les thèmes plus sérieux de la perte des traditions et de la
place de la religion dans la société. Un petit moment plaisant mais qui ne
marque pas forcément la mémoire.
Extrait :
« Si Jésus était apparu sur terre à l’époque actuelle,
on ne l’aurait sans doute pas crucifié. Il aurait pu finir ses jours au bout d’une
corde ou être simplement fusillé. Un milliard de personnes prieraient devant un
nœud coulant ou une balle de fusil plutôt que devant un crucifix… »
Lu dans le cadre du défi Lire sous la contrainte organisé par Phildes sur le thème de la météo et dans le cadre du challenge tour du monde en 8 ans pour la Finlande
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