Auteur :
Craig Johnson
Titre :
Enfants de poussière
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur :
Sophie Aslanides
Editeur :
Gallmeister
Nombre de
pages : 323p
Date de
parution : mars 2012
Présentation de l’éditeur :
Le comté d'Absaroka, dans le Wyoming, est le comté le moins
peuplé de l'Etat le moins peuplé d'Amérique.
Aussi, y découvrir en bordure de route le corps d'une jeune
Asiatique étranglée est-il plutôt déconcertant. Le coupable paraît pourtant
tout désigné quand on trouve, à proximité des lieux du crime, un colosse indien
frappé de mutisme en possession du sac à main de la jeune femme. Mais le shérif
Walt Longmire n'est pas du genre à boucler son enquête à la va-vite. D'autant
que le sac de la victime recèle une autre surprise : une vieille photo de Walt
prise quarante ans plus tôt, et qui le renvoie à sa première affaire alors
qu'il était enquêteur chez les marines, en pleine guerre du Vietnam.
Enfants de poussière entremêle passé et présent au gré de
deux enquêtes aux échos inattendus: Ce nouveau volet des aventures du shérif
Longmire et de son ami de toujours l'Indien Henry Standing Bear, nous entraîne
à un rythme haletant des boîtes de nuit de Saïgon aux villes fantômes du Wyoming.
Mon avis :
Encore un excellent opus de la série de Craig Johnson
mettant en scène le shérif Walt Longmire.
Cette fois-ci, Craig Johnson nous plonge dans deux enquêtes
en parallèle. Dans le Wyoming, le shérif enquête sur le meurtre d’une jeune
vietnamienne trouvée au bord de l’autoroute à proximité de l’abri de fortune d’un
géant Indien sans domicile et hostile. Mais le shérif n’est pas du genre à se
contenter des apparences et cherchera à percer les secrets entourant la vie de
ces deux personnages.
Cette enquête ravive ses souvenirs de la guerre du Vietnam
alors qu’il était enquêteur pour la police militaire. Par flashbacks on se
retrouve ainsi plongés aux côtés du jeune Walter Longmire à Tan Sun Nhut en
1968 enquêtant sur un trafic de drogue sur la base et confronté à son premier
meurtre.
J’ai apprécié de suivre simultanément le déroulement de ces
deux enquêtes reliées entre elles par un fil ténu. Encore une fois l’auteur
construit une intrigue intelligente et agréable à suivre.
J’ai aimé retrouver les personnages auxquels je suis
désormais attachée Walt, Henry, Vic et les autres adjoints du comté d’Absaroka.
J’aime décidément beaucoup le style de Craig Johnson, fluide
et agréable, avec une pointe de dérision et toujours de magnifiques descriptions.
Bref, encore un bon moment de lecture.
Extrait :
«- J’ai pas encore le téléphone, mais j’y travaille.
(Il sortit un portable noir ultra-platd e sa poche arrière.) J’ai ça, mais il
ne marche que sur la place de parking devant le cabinet du vétérinaire. (Il
montra un endroit plus loin sur la rue d’un mouvement du menton.) Ils ont mis
des pierres peintes pour marquer l’endroit, et un panneau qui dit « cabine
téléphonique ».
Je l'ai lu celui-là et j'ai aimé ; remonter dans le passé de Longmire est éclairant sur ce qu'il est devenu par la suite.
RépondreSupprimerJ'ai trouvé intéressante cette démarche.
SupprimerAriane
Walt Longmire forever ! J'adore cette série qui connaît une adaptation télé peu réussie .
RépondreSupprimerC'est malheureusement souvent le cas des adaptations à la télé ou au cinéma.
SupprimerAriane