Par Ariane
Auteur : Véronique Ovaldé
Titre : Ce que je sais de Vera Candida
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : éditions de l’olivier
Nombre de pages : 293p
Date de parution : 2009
Présentation de l’éditeur :
Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois
femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille
et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et
Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la
mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi
elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit
l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve
d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L'Indépendant, va
grandement bouleverser cet espoir. Un ton d'une vitalité inouïe, un rythme
proprement effréné et une écriture enchantée. C'est ce qu'il fallait pour
donner à cette fable la portée d'une histoire universelle : l'histoire des
femmes avec leurs hommes, des femmes avec leurs enfants. L'histoire de l'amour
en somme, déplacée dans l'univers d'un conte tropical, où Véronique Ovaldé a
rassemblé tous les thèmes - et les êtres - qui lui sont chers.
Mon avis :
Je fais une petite entorse au mois anglais avec cette
lecture commune !
Je ne connais pas du tout l’œuvre de Véronique Ovaldé, je ne
pourrai donc dire si ce livre est dans la lignée de ses autres romans, si les
thèmes explorés correspondent à un schéma récurrent. Dans ce roman, elle nous
raconte le destin de trois femmes. Grand-mère, mère et fille. Trois
personnalités différentes mais trois destins similaires. Toutes trois
deviendront mères sans l’avoir choisi. Pas de pères pour ces enfants :
père absent, père inconnu ou père caché. Ces trois femmes se retrouvent seules
avec l’enfant. J’ai beaucoup aimé les destins de ces trois femmes, mais j’aurai
aimé que le personnage de Violette (la mère) soient exploités avec un peu plus
de profondeur. Plus encore qu’à Vera Candida je me suis attachée à Rose (la
grand-mère) femme de caractère et femme généreuse.
C’est une histoire de femmes. En dehors des femmes de la
famille nous croisons de très nombreux personnages féminins : amies,
voisines, collègues de travail, pensionnaires et employées du fameux « palais
des morues ».
Les personnages masculins sont assez négatifs :
violents et lâches, machos et profiteurs. Deux personnages masculins jouent un
rôle décisif dans l’histoire. Tel un génie maléfique, Jéronimo amant de Rose et
père de Violette, homme mystérieux et effrayant jette son ombre négative sur la
vie des trois femmes. A l’inverse, c’est grâce à l’amour et à la patience d’Itxaga
que Rose apprendra l’amour et qu’elle offrira une vie meilleure à sa fille. Une
histoire de femmes mais dont finalement le destin dépend des hommes.
J’ai beaucoup aimé l’écriture de Véronique Ovaldé, une
écriture colorée et poétique.
Une très belle lecture que j'ai partagée avec Nathalie.
Extrait :
« C’est très
difficile, pensait Vera Candida, d’oublier que votre enfant est un organe
siamois de l’un des vôtres, c’est très difficile de ne pas le considérer tout
le temps comme un membre supplémentaire et parfait de votre propre corps. »
J'avais beaucoup aimé ce livre et, tout comme toi, j'aurais aimé en savoir davantage sur le personnage de Violette.
RépondreSupprimerDaphné
Nous sommes souvent sur la même longueur d'ondes !
SupprimerAriane
J'avais adoré ce livre, je crois que c'est l'un de mes plus gros coups de coeur littéraires!!!!
RépondreSupprimerC'est tout à fait le genre de livre qui peut créer un coup de cœur.
SupprimerAriane
Tu en parles avec un engouement contagieux !
RépondreSupprimerJ'espère donner envie de le lire !
SupprimerAriane
Jusqu'à présent, le meilleur livre de Véronique Ovaldé selon moi. En tout cas, un vrai univers, une vraie singularité et un talent certain pour ferrer son lecteur.
RépondreSupprimerUn univers particulier c'est vrai.
SupprimerAriane
J'ai lu Des vies d'oiseaux de cet auteur. Depuis je dois lire d'autres romans de cet auteur, Ce que je sais de Vera Candida est depuis dans ma PAL. Dommage d'avoir raté cette lecture commune. Ton avis donne envie de vite l'ouvrir.
RépondreSupprimerJ'espère qu'il te plaira. Nous aurons sans doute d'autres occasions de faire une lecture commune.
SupprimerAriane