Auteur :
Donna Tartt
Titre :
Le chardonneret
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais (Etats-Unis)
Traducteur :
Edith Soonckindt
Editeur :
Plon
Nombre de
pages : 800p
Date de
parution : janvier 2014
Présentation de l’éditeur :
Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il
soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à
Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans
qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ?
D'où vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte
partout avec lui ?
À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.
À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.
Mon avis :
Theo a treize ans lorsque sa vie bascule. Alors que sa mère
et lui sont entrés dans un musée pour se protéger de la pluie, celui-ci est
soufflé par une explosion. Theo parvient à sortir, emportant avec lui, à la
demande d’un vieil homme mourant Le
Chardonneret peint par Carel Fabritius en 1654.
De l’adolescence à l’âge adulte nous suivons Theo, dans son
parcours chaotique marqué par un sentiment de culpabilité. Culpabilité du
survivant alors que tant ont péri dans l’attentat. Sentiment de responsabilité
du décès de sa mère.
Le tableau est ce qui retient Théo, ce qui l’empêche d’avancer.
Le lien avec le souvenir de sa mère, une chaîne qui le relie au passé, aux
morts, à ce jour. Comme le chardonneret sur la toile, Théo bat des ailes mais
fait du surplace incapable de se libérer.
J’ai trouvé le personnage de Theo attachant dans les
premières parties du roman, j’ai moins apprécié le Theo adulte. Les personnages
secondaires sont assez sympathiques quoique parfois un peu clichés : le
vieil antiquaire ami fidèle et philosophe, l’ado paumé et drogué, la riche new-yorkaise,
l’ami intello et brimé par les brutes de l’école,…
Donna Tartt aborde de très nombreux thèmes : l’art et l’obsession
qu’il peut développer, le deuil, le stress post-traumatique, l’adolescence, la
drogue,…
Il y a beaucoup de points positifs dans ce roman, mais je n’ai
pas été séduite par l’écriture. C’est… trop ! trop long, trop lent, trop
dense. L’écriture n’est pas fluide, ça ne coule pas naturellement. Je me suis
ennuyée et, chose rare, j’ai survolé de nombreux passages.
Une lecture qui ne m’a pas passionnée malgré les éléments
intéressants.
Extrait :
« Quand je
regardais le tableau, j’éprouvais la même convergence en un seul et unique
point : un bref instant touché par le soleil qui existait maintenant et
pour toujours. C’est fortuitement que je remarquais ma chaîne à la cheville de
l’oiseau, ou que je songeais combien la vie de cette petite créature, battant
brièvement des ailes puis toujours forcée, sans espoir, d’atterrir au même
endroit, avait dû être cruelle. »
Lu dans le cadre des challenges Petit bac (catégorie animal) et Un pavé par mois
D'autres avis chez Clara, Natiora, Keisha, Jostein, Professeur Platypus, La critiquante, Laure, titine, Eva,
Quelques longueurs, c'est sûr...
RépondreSupprimerBeaucoup trop à mon goût.
SupprimerAriane
Le côté longueurs me fait beaucoup hésiter.
RépondreSupprimerIl est loin d'être indispensable !
SupprimerAriane
Et oui il comporte des longeurs hélas.
RépondreSupprimerC'en est lassant.
SupprimerAriane
Beaucoup, beaucoup trop long... Pour pas grand chose en plus tant l'intrigue et les personnages perdent de leur intérêt une fois passée la période de l'adolescence de Theo !
RépondreSupprimerJe n'ai pas ressenti beaucoup d'intérêt pour le Théo adulte.
SupprimerAriane
Moi qui n'aime pas les longueurs, je passe mon tour du coup !
RépondreSupprimerIl faut effectivement être tolérant face aux longueurs.
SupprimerAriane