Auteur :
Erri de Luca
Titre :
La nature exposée
Genre :
roman
Langue
d’origine : italien
Traducteur :
Danièle Valin
Editeur :
Gallimard
Nombre de
pages : 176p
Date de
parution : mars 2017
Présentation de l’éditeur :
Dans un petit village au pied de la montagne, un homme,
grand connaisseur des routes qui permettent de franchir la frontière, ajoute
une activité de passeur pour les clandestins à son métier de sculpteur. C’est
ainsi qu’il attire l'attention des médias. Il décide alors de quitter le
village. Désormais installé au bord de la mer, il se voit proposer une tâche
bien particulière : restaurer une croix de marbre, un Christ vêtu d’un pagne.
Réflexion sur le sacré et le profane, sur la place de la religion dans nos sociétés, La nature exposée est un roman dense et puissant, dans lequel Erri De Luca souligne plus que jamais le besoin universel de solidarité et de compassion.
Réflexion sur le sacré et le profane, sur la place de la religion dans nos sociétés, La nature exposée est un roman dense et puissant, dans lequel Erri De Luca souligne plus que jamais le besoin universel de solidarité et de compassion.
Mon avis :
Erri de Luca est l’un de ces auteurs que j’ai croisé
régulièrement sur les blogs sans l’avoir jamais lu. Je n’avais d’ailleurs pas
particulièrement prévu de lire ce roman mais lorsque je l’ai vu sur le
présentoir des nouveautés à la bibliothèque, j’ai saisi l’occasion.
Le narrateur est un montagnard, un sculpteur qui de temps en
temps fait passer la frontière à des clandestins. Mais après que l’un d’entre
eux publie un livre racontant son périple, les médias s’intéressent à lui, ce
qui suscite l’animosité des autres villageois. Il quitte le village pour une
ville au bord de mer où il trouve rapidement un emploi en tant que sculpteur.
Il doit restaurer une statue du Christ en ôtant un pagne de marbre ajouté pour
cacher sa « nature ».
Je ne sais pas trop que penser de ce roman. J’ai vraiment
aimé l’histoire de la restauration de la statue, le lien que le sculpteur tisse
avec celle-ci, sa réflexion sur l’œuvre et plus globalement sur la religion
et la condition humaine. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé ce personnage humble et
taiseux, s’impliquant corps et âme dans son travail.
En revanche, j’ai moins adhéré aux évènements se déroulant
lors de son court retour au village. Quel intérêt ? Je ne comprenais pas
vraiment le lien entre son implication en tant que sculpteur et ses activités
de passeur. Papillon y voit une métaphore de l’artiste montrant le chemin vers
la liberté, la compassion ou la transgression. Je n’avais pas du tout perçu les
choses ainsi, mais je trouve cette réflexion particulièrement intéressante.
C’est donc une première rencontre plutôt réussie. A réitérer
peut-être.
Extrait :
« Celui qui meurt ne se sent pas mourir lui-même ;
il sent mourir le monde, les personnes tout autour, les jours, les nuits, les
planètes, les mers. Celui qui meurt sent s’éteindre l’univers hors de lui. »
J'ai l'intention de le lire et il est à la bibliothèque, alors ...
RépondreSupprimerAlors... y a plus qu'à, comme on dit !
SupprimerC'est la première fois que j'appréciais vraiment un roman de cet auteur...
RépondreSupprimerJe crois que jusqu'à présent aucun de ses livres ne m'attirait, à voir tout de même.
SupprimerUn auteur que j'aime beaucoup, du moins tant qu'il ne fait pas preuve de mysticisme démesuré comme cela lui arrive parfois.
RépondreSupprimerC'est un auteur qui divise pas mal j'ai l'impression.
SupprimerIl me fait hésiter, j'attends qu'il arrive jusqu'à ma médiathèque !
RépondreSupprimerPatience donc !
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