Auteur :
José Carlos Somoza
Titre :
Le mystère Croatoan
Genre :
roman
Langue
d’origine : espagnol
Traducteur :
Marianne Millon
Editeur :
Actes sud
Nombre de
pages : 416p
Date de
parution : janvier 2018
Présentation de l’éditeur :
Une jeune éthologue reçoit un e-mail de son ancien
mentor, qui dirigea le laboratoire dans lequel elle étudie le comportement des
espèces animales. Si ce message, composé du seul mot “Croatoan”, est en soi
énigmatique, le plus troublant est qu’il provient d’un homme qui s’est donné
la mort deux ans plus tôt après une grave dépression.
L’envoi posthume survient quand le monde est en proie à d’inquiétants bouleversements. Plusieurs espèces semblent avoir été frappées par un attentat biologique : des colonies d’invertébrés et d’humains rampent et marchent, inexorablement unis comme en un seul corps, à travers villes et forêts. Aucun obstacle ne leur résiste, toute vie qui croise leur chemin est assimilée ou détruite.
Les informations confidentielles que le scientifique a cryptées à l’intention de ses proches conduisent à l’épicentre de ce drame, le laboratoire d’éthologie vers lequel, très vite, tous convergent. Parviendront-ils à l’atteindre ? Et pourront-ils changer le cours de ces terribles événements qui semblent signer la disparition de toute forme de civilisation ?
Écologie, terrorisme et manifestations de masse constituent les piliers de ce roman mystérieux et horrifique qui signe le grand retour de l’auteur de La Caverne des idées et de La Théorie des cordes.
L’envoi posthume survient quand le monde est en proie à d’inquiétants bouleversements. Plusieurs espèces semblent avoir été frappées par un attentat biologique : des colonies d’invertébrés et d’humains rampent et marchent, inexorablement unis comme en un seul corps, à travers villes et forêts. Aucun obstacle ne leur résiste, toute vie qui croise leur chemin est assimilée ou détruite.
Les informations confidentielles que le scientifique a cryptées à l’intention de ses proches conduisent à l’épicentre de ce drame, le laboratoire d’éthologie vers lequel, très vite, tous convergent. Parviendront-ils à l’atteindre ? Et pourront-ils changer le cours de ces terribles événements qui semblent signer la disparition de toute forme de civilisation ?
Écologie, terrorisme et manifestations de masse constituent les piliers de ce roman mystérieux et horrifique qui signe le grand retour de l’auteur de La Caverne des idées et de La Théorie des cordes.
Mon avis :
Lors de sa parution en début d’année j’ai tout de suite eu
envie de lire ce livre. Le titre, faisant référence à un épisode mystérieux de
l’histoire américaine, était intriguant tout comme le résumé. Mais... pfff !
Tout commence plutôt bien avec une jeune éthologue
sympathique, un message mystérieux et des évènements inexpliqués sur toute la
planète. Le rythme est soutenu sans être trop rapide, divers personnages
apparaissent et prennent leur place dans l’intrigue, les questions se
multiplient, bref tout se passe bien. Mais rapidement,
les choses se gâtent.
La situation devient de plus en plus chaotique jusqu’au ridicule,
les descriptions du comportement erratique des animaux et des humains sont
grotesques (des centaines d’humains et d’animaux unis les uns aux autres et
formant une nouvelle créature rampante et dévastant tout sur son passage, une
vague de terre créée par les lombrics et autres invertébrés souterrains déferlant
telle un tsunami,…) et les réactions des personnages tout aussi ridicules. Je n’ai
aucune connaissance en éthologie, mais l’explication avancée pour expliquer ces
dérèglements est plus que tirée par les cheveux. Le résultat est à mi-chemin entre La nuit des morts vivants et Phénomènes (le film de Shyamalan), c'est absurde et certaines scènes frôlent le gore.
Au final, un roman sans intérêt qui sera vite oublié. Et au
final rien à voir avec le mystère de Roanoke.
Extrait :
« L'immense être
se déplace, polychrome et changeant comme un kaléidoscope absurde. Une sorte de
dieu aztèque, un Quetzacóalt silencieux et confiant qui tordrait ses anneaux
pourpres vers le ciel. Le gris de l'aube colore les centaines de millions de
petites ailes aux formes variées qui la composent. On dirait un rêve, songe
Carmela, une hallucination flottante dans un monde de LSD. »
Un auteur que je n'ai jamais abordé, pensant qu'il est assez difficile d'accès. Dommage pour la déception.
RépondreSupprimerJe ne suis pas certaine de réitérer l'expérience.
SupprimerUn livre tout à fait dispensable donc... J'avais aimé un roman de JC Somoza (Daphné disparue) mais laissé tomber cet auteur après la lecture de La dame n°13... pas pour moi!
RépondreSupprimerIl y a des auteurs comme ça avec qui on n'accroche pas.
SupprimerBon, j'oublie ce titre-ci de l'auteur donc. Je n'ai pour l'instant lu que le très très bon "La caverne des idées". Je dois en lire un autre, mais j'ai deux ou trois titres dans ma PAL.
RépondreSupprimerJ'espère qu'ils seront mieux que celui-là.
SupprimerA part La caverne des idées, Somoza me déçoit souvent.
RépondreSupprimerIl vaut peut-être mieux renoncer alors.
SupprimerJe n'ai encore jamais lu cet auteur, et vu ton avis, ce ne sera pas avec ce roman que je vais le découvrir.
RépondreSupprimerJe ne crois pas non !
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