Auteur :
Christine Desrousseaux
Titre :
En attendant la neige
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Editions Calman Levy
Nombre de
pages : 288p
Date de
parution : janvier 2019
Présentation de l’éditeur :
Morez, dans le Haut Jura. C’est là que Vera a décidé de
s’exiler quelque temps. Le corps et l’esprit encore endoloris après l’accident
de voiture dont elle est responsable et qui a coûté la vie à sa mère, elle investit
ce chalet pour se sevrer des médicaments, recouvrer la mémoire et fuir la
surveillance de son envahissante sœur. La montagne apparaît en effet comme le
lieu idéal pour se reconstruire.
Mais Vera n’est pas la seule à y être venue enterrer son passé et, toute à sa renaissance, elle ignore les menaces qui planent. Des habitants hostiles.
Un voisin aussi séduisant que mystérieux. Et la neige qui risque à tout moment de bloquer la vallée…
Mais Vera n’est pas la seule à y être venue enterrer son passé et, toute à sa renaissance, elle ignore les menaces qui planent. Des habitants hostiles.
Un voisin aussi séduisant que mystérieux. Et la neige qui risque à tout moment de bloquer la vallée…
Mon avis :
Entre nature writing et thriller, ce roman avait a priori de quoi me plaire (après tout
ce sont ces ingrédients qui me font tant aimer les romans de Craig Johnson !),
mais ce ne fut pas vraiment le cas.
Vera s’est installée sur un coup de tête dans le chalet d’un
ami. Elle souhaite raviver les souvenirs de l’accident qui a coûté la vie à sa
mère et affronter sa culpabilité, mais aussi fuir sa sœur trop protectrice et
envahissante. Un étrange voisin, des habitants hostiles, une jeune femme
disparue et la neige qui menace, le séjour de Vera ne s’annonce pas de tout
repos.
J’ai bien aimé Vera et son histoire, même si certains
éléments m’ont semblé un peu trop cousus de fil blanc. Mais je n’ai pas
vraiment adhéré à l’histoire secondaire, avec le voisin au charme bougon, les
habitants hostiles et l’atmosphère lugubre qui plane sur le la vallée. J’aurai
préféré que le roman se concentre sur Vera et sa reconstruction, j’imaginais une
histoire plus introspective.
En revanche, j’ai bien aimé l’écriture de l’autrice, à la
fois simple et descriptive.
Dommage que la rencontre n’ait pas été totalement satisfaisante,
mais je relirai peut-être Christine Desrousseaux.
J'ai reçu ce livre dans le cadre de la dernière opération Masse Critique. Je remercie Babelio et les éditions Calman Lévy qui m'ont envoyé ce livre.
Extrait :
« Le chagrin est une terre immense. Elle n'a pas de
contours, un désert à perte de vue où nous marchons assoiffés sous un soleil
aveuglant. Parfois de minuscules oasis permettent un repos illusoire mais très
vite, il faut se relever, allonger le pas, encore et encore malgré
l'épuisement, l'air qui s'étiole dans notre poitrine, le corps qui souffre . »
Ligne générale, catégorie couleur
Pas indispensable alors, même si le contexte m'aurait bien plu.
RépondreSupprimerExactement.
SupprimerDécidément, il ne me tente pas.
RépondreSupprimerAlors tu peux t'en passer.
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