Auteur : Stephen King
Titre :
L’outsider
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais
Traductrice :
Jean Esch
Editeur :
Albin Michel
Nombre de
pages : 576p
Date de
parution : janvier 2019
Présentation de l’éditeur :
Parfois, le mal prend le visage du bien.
Le corps martyrisé d’un garçon de onze ans est retrouvé dans
le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le
coupable : Terry Maitland, l’un des habitants les plus respectés de la
ville, entraîneur de l’équipe locale de baseball, professeur d’anglais, marié
et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses ADN ne laissent aucune
place au doute.
Pourtant, malgré l’évidence, Terry Maitland affirme qu’il
est innocent.
Et si c’était vrai ?
Mon avis :
Stephen King a accompagné mon adolescence. Je me suis
régalée de ses romans horrifiques, j’ai frissonné, j’ai aimé l’écriture vivante
et riche de cet auteur capable d’entraîner son lecteur sur la piste de ses
pires cauchemars. Même s’il est également capable d’émouvoir, de faire rire et
réfléchir, ainsi qu’il l’a démontré en explorant d’autres genres. Pourtant je l’ai
progressivement abandonné, passant à d’autres genres, d’autres auteurs. Je le
retrouve avec son dernier roman dans lequel j’ai complétement retrouvé l’univers
de mon adolescence.
Un meurtre odieux secoue une petite ville de province. Fort
heureusement, les preuves s’accumulent contre le coupable. Témoignages oculaires,
empreintes, ADN aucun doute, Terry Maitland, l’irréprochable entraîneur de
foot, membre éminent de la communauté est le meurtrier. Sauf qu’au moment du
crime, celui-ci se trouvait à plusieurs centaines de kilomètres et que là aussi
il y a des preuves. Alors Maitland est-il capable de se trouver à deux endroits
en même temps ? Ou bien… ?
Tous les ingrédients des romans de King sont réunis. Une petite
ville de province ordinaire, des personnages ordinaires qui voient leur vie
tranquille balayée par l’irruption de l’horreur, de la terreur et la découverte
d’un monde inconnu et terrifiant jusqu’alors ignoré. Stephen King alterne les
personnages et les points de vue, les chapitres plutôt courts se suivent sur un
rythme de plus en plus soutenu, la tension monte. Une construction efficace
comme d’habitude.
Mais…Cela m’a un peu dérangée justement. Si le roman est efficace,
sa construction est assez classique pour qui connaît bien l’auteur. On pense
régulièrement à des romans antérieurs « tiens là c’est comme dans… ! ».
En gros parfois cela fait très Stephen King fait du Stephen King.
N’empêche, on passe un bon moment de frissons.
Extrait :
« Tout est possible, dit-elle en s’adressant à la pièce
vide. Absolument tout. Le monde est rempli de coins et recoins étranges. »
« Les rêves, c'est ce qui permet d'entrer en contact
avec le monde invisible. »
Comme je n'ai jamais lu l'auteur, il serait parfait pour moi.
RépondreSupprimerPourquoi pas. Mais ce n'est pas le titre que je conseillerais.
SupprimerTu es donc incollable sur ses romans ?
RépondreSupprimerPas à ce point ! D'autant plus qu'il y a eu une longue pause entre mes précédentes lectures et celle-ci.
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