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vendredi 29 novembre 2019

La marche de Mina - Yoko Ogawa

Par Daphné















Auteur : Yoko Ogawa
Titre : La marche de Mina
Genre : roman
Langue d’origine : japonais
Traductrice : Rose-Marie Makino-Fayolle
Editeur : Acte Sud

Résumé de l'éditeur :

A onze ans, Tomoko s’apprête à passer une année seule chez son oncle et sa tante. Ces gens, qu’elle ne fréquentait pas jusqu’alors, vivent près de Kobe dans une très belle demeure. Leur fille Mina, une enfant de douze ans étonnamment mûre pour son âge, passe ses journées dans les livres, collectionne les boîtes d’allumettes illustrées et se promène à dos d’hippopotame quand sa santé fragile le lui permet.
Mais ce n’est pas la seule particularité de cette famille. Pour Tomoko, le plus étrange se situe peut-être au niveau de leurs origines car la grand-mère Rosa se souvient de son Allemagne natale et parle de cette Europe lointaine que Tomoko ne connaît pas.
A travers la passion de Mina pour la littérature, les récits de Rosa, la retransmission à la télévision des Jeux Olympiques de Munich ; c’est une toute nouvelle ouverture sur le monde qui lentement s’offre à Tomoko et le début d’une longue amitié d’enfance au cœur des années soixante-dix, du Japon jusqu’à Francfort, où Mina deviendra plus tard agent littéraire.
Ecrit en 2006, ce livre est tout en sensibilité. Roman de la maturité, Yoko Ogawa explore les liens issus de l’enfance avec générosité et fantaisie. Abordant pour la première fois le thème de l’étrangeté des origines, la romancière met en scène les années soixante-dix vues du Japon pour finalement placer cette histoire, comme ce fut le cas dans La formule préférée du professeur, sur la partition de la tendresse.


Mon avis :

Yoko Ogawa est une auteure dont je ne me lasse pas ! Découvrir un de ses livres, c'est se plonger dans un je ne sais quoi de tendresse et d'étrange, un je ne sais quoi qui me plaît beaucoup !

Tomoko, douze ans, passe une année chez son oncle et sa tante qu'elle ne connaissait pas jusque là. Elle découvre alors cette famille dont elle ignorait tout : son oncle, si beau, qui disparaît parfois des jours entiers, sa tante qui trompe sa solitude en cherchant avec délectation les coquilles dans les livres, la grand-mère Rosa et son passé douloureux, Mme Yoneda, la gouvernante, qui veille tout autant sur la maison que sur ses habitants, le jardinier, qui s'occupe de Pochiko, l'hippopotame nain, et surtout Mina, sa cousine, petite fille à la santé fragile mais dotée d'une belle imagination, qui collectionne les boîtes d'allumette et adore la lecture. Tout ce petit monde changera la vie de Tomoko.

Il ne se passe pas grand chose dans ce livre, pas de grand événement, pas d'action. Le rythme est lent, nous contant simplement la vie qui s'écoule au sein de la maisonnée. Il ne se passe pas grand chose mais ce n'est pas dérangeant, absolument pas. Une touche de nostalgie et de douceur donne à ces pages une saveur particulière. On se laisse bercer par la plume tendre et subtile de l’auteure et on ressort de ce livre avec une envie d'inventer des histoires à partir de boîtes d'allumettes et de se balader à dos d’hippopotame! Encore un beau livre de Yoko Ogawa ! 


Extrait :

"Si l'on voulait expliquer en quelques mots qui était Mina, on pouvait dire que c'était une petite fille asthmatique, qui aimait les livres et allait à dos d'hippopotame. Mais si l'on voulait prouver qu'il s'agissait bien de Mina et de personne d'autre, il fallait dire que c'était une petite fille capable de frotter joliment les allumettes."

6 commentaires:

  1. Ah j'ai aimé, pourquoi ne lis je plus cette auteure?

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  2. Réponses
    1. Oui, comme le sont souvent les livres de cette auteure. C'est pour ça que je les aime!
      Daphné

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  3. Je ne l'ai pas lu mais merci de me le signaler car tout ce que j'ai lu de Yoko Ogawa m'a énormément plu.
    Bon week end.

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    1. Lesquels as-tu lu? Moi aussi, j'aime beaucoup cette auteure et je te conseille celui-ci.
      Daphné

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