Par Daphné
Auteur : Clara Dupont-Monod
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : Grasset
Nombre de pages : 240
Date de parution : 2018
Résumé de l'éditeur:
"Sa robe caresse le sol. A cet instant, nous sommes comme les pierres des voûtes, immobiles et sans souffle. Mais ce qui raidit mes frères, ce n'est pas l'indifférence, car ils sont habitués à ne pas être regardés; ni non plus la solennité de l'entretien - tout ce qui touche à Aliénor est solennel. Non, ce qui nous fige, à cet instant-là, c'est sa voix. Car c'est d'une voix douce, pleine de menaces, que ma mère ordonne d'aller renverser notre père."
Aliénor d'Aquitaine racontée par son fils Richard Cœur de Lion.
Mon avis :
Ayant beaucoup aimé Le roi disait que j'étais diable, j'avais hâte de lire ce livre ci qui nous conte également l'histoire d'Aliénor d'Aquitaine mais vue sous un autre angle : celui de son fils, Richard Cœur de Lion. J'ai moins "accroché" à ce livre, bien qu'ayant tout de même passé un très bon moment en sa compagnie.
C'est donc cette fois avec le regard de Richard Cœur de Lion, son fils préféré, que nous découvrons la vie d'Aliénor d'Aquitaine. Là encore, la vérité historique n'est pas forcément présente. Il s'agit avant tout d'un roman même si les personnages et le contexte ont vraiment existé. ce n'est donc pas un livre qu'il faut lire en recherchant à tout pris la vérité mais qu'importe. Il court au sujet d'Aliénor d'Aquitaine de nombreuses légendes et l'autrice ici, en brode une nouvelle tout en s'appuyant sur la véritable Histoire.
Le résultat est réussi. On ressent, dans la voix de Richard, ses sentiments à l'égard de sa mère, le côté majestueux de cette dernière, la douleur des trahisons, l'odeur du sang sur les champs de batailles... Clara Dupond-Monod est une véritable conteuse et on se retrouve plongé au XIIème siècle, on s'y croirait réellement.
Si j'ai préféré Le roi disait que j'étais diable, j'ai cependant beaucoup aimé ce livre et attend maintenant avec impatience de découvrir un autre roman de cette autrice.
Extrait :
"Ma mère entre en pays inconnu. Le vent y est gelé. Personne n'y habite. Derrière les murs hauts, elle entend des rires et des phrases, ceux des préservés. Elle aura beau s'écorcher les mains à trouver un passage, tenir et fabriquer encore des enfants, ça ne change rien. Une frontière sépare sa vie des autres vies. Elle avance parmi les mères amputées d'un petit, ombres dansantes qui psalmodient des berceuses. Désormais, ma mère connaît l'envers du monde."
Comme toi, j'avais beaucoup aimé Le roi disait. Je note cette suite.
RépondreSupprimerJ'espère que tu l'aimeras aussi. C'est une bonne lecture même si j'ai mieux aimé "Le roi disait que j'étais diable"
SupprimerC'est drôle, je parlais hier soir de ce roman avec quelqu'un qui l'a beaucoup aimé. Moi je ne suis pas fan du mélange moyen âge et modernité des psychologies et du ton.
RépondreSupprimerCe mélange ne m'a pas dérangé dans la mesure où je ne recherchais pas une véritable vérité historique avec ce livre. Masi je comprend que cela puisse gêner.
SupprimerJe n'ai lu que S'adapter de l'autrice et j'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai envie d'être bluffée par ses romans historiques aussi, tiens !
RépondreSupprimerDes trois que j'ai lu, "S'adapter " est de très loin mon préféré. Masi j'ai aimé les autres aussi, j'espère que ce sera le cas pour toi aussi.
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