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lundi 8 décembre 2014

La vérité sur l'affaire Harry Quebert - Joël Dicker

Par Ariane



Grand prix du roman de l'Académie française 2012
prix Goncourt des lycéens 2012
Auteur : Joël Dicker

Titre : La vérité sur l’affaire Harry Québert

Genre : roman

Langue d’origine : anglais

Traducteur :

Editeur : De Fallois

Nombre de pages : 699p

Date de parution : septembre 2012 

Présentation de l’éditeur : 
A New York, au printemps 2000, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.
Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les évènements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Mon avis : 
J’avais envie depuis longtemps de lire ce roman dont j’avais tant entendu parler. En 2012, ce livre a remporté le grand prix du roman de l’Académie française et est arrivé 3ème au Goncourt. Il a reçu le prix Goncourt des lycéens la même année. Par ailleurs, l’histoire et les thèmes abordés (le monde de l’édition, la condition d’écrivain,…) m’attiraient. J’étais donc très impatiente lorsque je l’ai emprunté à ma bibliothèque préférée. Au final, mon avis est plutôt mitigé.
L’histoire est bien ficelée, Joël Dicker livre par petites touches, témoignage après témoignage, la vérité sur les évènements de cet été 1975. J’ai bien aimé la construction du récit alternant entre différentes époques. On navigue des souvenirs d’un personnage à un autre, de 1975 à 2008. Cela ma rappelé la série télévisée Cold Case. J’imagine très facilement une adaptation cinématographique de ce roman.
Certains personnages sont très attachants comme Robert Quin dit Bobo ou Luther Caleb. En revanche je n’ai pas beaucoup apprécié les personnages principaux de l’histoire Marcus Goldman et son mentor Harry Quebert. Marcus est assez insipide tandis que j’ai trouvé Harry pontifiant. Le personnage de Nola lui-même est très étrange. Alors qu’elle apparaît au départ comme une jeune fille innocente, joyeuse et insouciante on découvre très rapidement qu’il n’en est rien. Mais ce personnage et son histoire ne sont pas très crédibles.
Parmi les personnages secondaires certains sont très caricaturaux (le flic bourru mais qui a bon cœur quand même, l’éditeur obsédé par l’argent qui se fiche royalement des écrivains et de la littérature, la reine de beauté qui rêve de célébrité mais finit serveuse de hamburgers dans une petite ville de province,…).
Si certains dialogues étaient truculents (je pense notamment aux conversations de Marcus avec sa mère, ou au couple Quin) d’autres étaient franchement ennuyeux. La palme du ridicule et du gnangnan revenant aux dialogues d’Harry et « Nola chérie ». Je n’ai pas compris non plus pourquoi Nola vouvoie Harry quand celui-ci la tutoie ? Est-ce pour que le lecteur garde présente à l’esprit leur différence d’âge ?
Malgré tout, je me suis laissée prendre à l’histoire et j’ai dévoré ce livre avec beaucoup de plaisir. Mais je dois quand même avouer que je ne comprends absolument pas que ce livre ait reçu le Grand Prix de l’Académie française car même s’il est plutôt sympathique, il n’a pas, à mon sens, la qualité que l’on attend d’un prix si prestigieux.

Extrait :  
«Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l’effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l’on regrette d’avoir terminé. »

Je trouve que ce passage exprime tout à fait mes sentiments de lectrice. Et vous ? 

Lu dans le cadre du challenge 50 états, 50 billets
  D'autres avis chez Clara, Aifelle, Hélène, Papillon, Sandrion, Chapitre onze,

6 commentaires:

  1. Je suis d'accord avec toi. Mes élèves qui participaient au Prix Goncourt des lycéens l'ont adoré. Il a gagné le prix haut la main.

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    1. En tout cas quelle chance ils ont eue de faire participer ! C'est une expérience qui doit être très intéressante. J'aurai aimé pouvoir le faire à l'époque du lycée.

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  2. J'hésite à le lire. Un avis mitigé et un vraiment gros pavé. J'hésiterai encore.
    Bienvenue dans mon challenge.

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    1. Merci.
      La plupart des avis que j'ai pu lire concernant ce livre sont en effet assez mitigés.
      Ariane

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  3. J'ai découvert ce roman en version audio et j'ai vraiment beaucoup aimé.

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  4. J'hésite à le lire, mais je pense que je le ferai un jour, les avis sont tellement mitigés ... Hop, billet ajouté !

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