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mercredi 21 janvier 2015

le collier rouge - Jean-Christophe Rufin

Par Daphné





Auteur: Jean-Christophe Rufin
titre: Le collier rouge
Langue d'origine: français
Éditeur: Gallimard
Nombre de pages: 154








Résumé de l'éditeur:

Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte. Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit. Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère. Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes. Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame... 


Mon avis:

Ayant lu des critiques très favorables à ce livre, j'avais hâte de le découvrir. Mais j'ai rapidement déchanté: impossible d'entrer réellement dedans avant la moitié de ma lecture. 

Pourtant, l'histoire m’intéressait: le contexte historique, la manière dont l'histoire est présentée, l'intrigue concernant le chien...ah, sans doute est ce là que le bât blesse! Le chien... ou plus exactement la photo sur le bandeau accompagnant le roman. Rien qu'à la voir, j'avais plus ou moins deviné ce que l'on est censé, du moins je le pense, ne découvrir qu'à la fin du roman: la raison de l'incarcération de Morlac. Et ayant plus ou moins compris cette raison, sans doute l'histoire a t-elle pour moi perdu une partie de son intérêt.

J'ai trouvé l'histoire lente à démarrer avec l'étrange impression que l'auteur tournait en rond, se refusant à dévoiler dés le début ce qui me paraissait évident...étrange impression car c'est bien évidemment là que l'auteur voulait en venir: intriguer le lecteur sur les raisons de l’incarcération du détenu. Mais sans que je ne puisse trop expliquer pourquoi, cela m'a agacé. Aurait ce été le cas si je n'avais pas vu cette photographie sur le livre? 

En revanche, la deuxième partie du roman a su me convaincre. a partir du moment où j'ai enfin réussi à me laisser prendre au jeu de l'histoire, j'ai continué ma lecture avec plaisir. 

L'horreur de la guerre, la tension qui a suivi celle ci et les traumatismes qui en ont résulté sont particulièrement bien transmis. 

La confrontation entre le juge Lantier et Morlac, le prisonnier, est dépeinte avec une grande finesse. Cette confrontation va permettre aux deux personnages, dont les vies sont si différentes mais qui ont tous deux été marqués par la guerre de se retrouver eux-mêmes. tous deux ont un côté un peu ambigu  qui en font des personnages particulièrement intéressants. 

Et bien entendu, il ne faut pas oublier Guillaume, le chien, qui est un personnage à part entière. Sa loyauté et sa fidélité à toute épreuve sont touchantes. Dans l'horreur de la guerre, qui, de l'homme ou de l'animal, est il finalement le plus humain?

Mon avis reste donc mitigé sur ce livre. Sans doute ne devrais je en retenir que la deuxième partie!


Extrait:

"Je crois que la vraie différence avec les bêtes, poursuivit le juge, ce n'est pas la fidélité. Le trait le plus proprement humain e qui leur fait complètement défaut, c'est un autre sentiment, que vous avez du reste.
- Lequel?
-L'orgueil."


Lu dans le cadres du challenge Petit bac (catégorie couleur)


















5 commentaires:

  1. Il est dans ma liste celui-ci. On verra si je partage ton avis.
    Ariane

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  2. Je n'ai presque rien lu de Christophe Ruffin, je ne commencerai donc pas par celui-là.

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  3. J'ai bien aimé ce petit roman, sans que ce soit un coup de coeur... un petit quelque chose m'a manqué...

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  4. Bonsoir, c'est le premier Rufin que je lisais. Pas mal écrit, l'histoire tient la route. Pas le roman de l'année mais au moins, il se lit vite. D'accord pour dire que la deuxième partie du roman est plus intéressante. Bonne soirée.

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  5. Je n'ai pas lu d'autres livres de cet auteur mais j'essaierai quand même pour voir. Jusque là, je n'en avais lu que des avis très positifs...

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