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mardi 3 novembre 2015

Dans le silence du vent - Louise Erdrich

Par Daphné


















Auteur : Louise Erdrich
Titre : Dans le silence du vent
Genre : roman
Langue d’origine : anglais (américain)
Traducteur : Isabelle Reinharez
Editeur : albin Michel

Résumé de l'éditeur:

Récompensé par la plus prestigieuse distinction littéraire américaine, le National Book Award, élu meilleur livre de l'année par les libraires américains, le nouveau roman de Louise Erdrich explore avec une remarquable intelligence la notion de justice à travers la voix d'un adolescent indien de treize ans. Après le viol brutal de sa mère, Joe va devoir admettre que leur vie ne sera plus jamais comme avant. Il n'aura d'autre choix que de mener sa propre enquête. Elle marquera pour lui la fin de l'innocence.

Mon avis:

"Dans le silence du vent", c'est l'histoire de la vie des Indiens aujourd'hui, l'histoire de l'adolescence, l'histoire des souffrances d'une femme violée. Une belle histoire. 

Joe a treize ans lorsque la vie de sa famille bascule suite au viol de sa mère. au delà de la souffrance liée au traumatisme, il y a aussi celle de l'injustice. L'injustice des lois vis à vis des indiens. Ces lois, dictées par les hommes blancs, qui stipulent que l'agression ayant été commise en dehors de la réserve, la justice des indiens ne peut alors s'exercer. 

Devant la complexité des lois et de la lenteur de la justice, Joe décide alors de mener sa propre enquête.

"Dans le silence du vent" est un livre sur la vengeance et l'injustice mais également sur l'adolescence. L'auteur alterne avec habileté les passages sombres et ceux, plus légers, d'adolescents fascinés par les filles, l'alcool et les cigarettes.

A travers Joe, on découvre la culture indienne, les relations entre les communautés blanches et indiennes. J'ai particulièrement apprécié les passages traitant des légendes indiennes que Mooshum, le grand -père de Joe, raconte dans son sommeil.

Malgré quelques longueurs, j'ai beaucoup aimé ce livre, véritable hommage à la nation indienne.


Extrait:

"Et voilà ce que je n’ai pas compris à l’époque, mais que je comprends aujourd’hui – la solitude. J’avais raison, dans cette histoire, il n’y avait que nous trois. Ou nous deux. Personne d’autre, ni Clemence, ni même maman, ne se souciaient autant que nous de ma mère. Personne d’autre ne pensait à elle jour et nuit. Personne d’autre ne savait ce qui lui arrivait. Personne d’autre ne voulait à tout prix autant que nous deux, mon père et moi ,retrouver notre vie. Revenir au Temps d’Avant."


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