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dimanche 29 novembre 2015

Les assassins - R.J. Ellory

Par Ariane

J'avais programmé et initialement publié cet article le lendemain des attentats, mais le titre du roman ayant à ce moment une résonance particulière j'ai préféré le retirer et le republier un peu plus tard.




Auteur : R.J. Ellory

Titre : Les assassins

Genre : thriller

Langue d’origine : anglais (américain)

Traducteur : Clément Baude

Editeur : Sonatine

Nombre de pages : 528p

Date de parution : août 2015


Présentation de l’éditeur :

Sur dix-huit mille assassinats par an aux États-Unis, seulement deux cents sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer. Lorsque quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien entre eux. Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald, et véritable encyclopédie vivante des serial killers, celui-ci découvre en effet que les quatre meurtres ont été commis à la date anniversaire d’un meurtre ancien, œuvre à chaque fois d’un tueur en série célèbre, selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres détails. Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s’inspire de ses prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage ? En compagnie de Karen Langley, une journaliste du City Herald, et de Ray Irving, détective du NYPD, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier, à l’intelligence aussi fulgurante que morbide et à la virtuosité impressionnante.

Bouleversant tous les clichés de rigueur, R.J. Ellory transfigure ici totalement le genre du roman de serial killer, dont on pensait pourtant avoir fait le tour, en lui insufflant un souffle complètement nouveau, comme seuls les très grands écrivains savent le faire. Revenant sur les plus grandes figures des tueurs qui ont marqué les États-Unis, de Ted Bundy au fameux Zodiac, il poursuit son exploration du mal américain, interrogeant cette fois notre fascination pour les monstres. Avec le formidable sens de l’intrigue, des personnages, du suspense et le pouvoir d’émotion qu’on lui connaît, il nous donne ainsi le roman définitif sur le sujet.



Mon avis :

Dans leurs présentations les éditeurs en font souvent trop. Et les éditions Sonatine ne font pas exception à la règle dans leur présentation de ce nouveau roman de R.J. Ellory (voyez plus haut). C’est un bon roman, mais il ne révolutionne pas le genre pour autant.

On retrouve ici tous les éléments qui font le succès des romans de Ellory : une intrigue bien ficelée, des personnages bien construits, de bons dialogues et une narration rythmée. Le sujet est classique, mais il faut tout le talent d’un auteur comme Ellory pour accrocher le lecteur. C’est prenant, on ne s’ennuie pas une seconde et on tourne les pages sans s’en rendre compte poussé par le besoin de savoir.

J’ai aimé suivre le récit d’une enquête « réaliste ». Réaliste dans le sens où l’enquête n’est pas menée par une équipe d’enquêteurs surdoués, à l’aide de gadgets high-tech et résolue en quelques jours. Ici, les flics ne sont que des flics, les moyens à leur disposition sont limités et résoudre une enquête demande des mois de travail compliqués par des tonnes de paperasserie et de considérations politiques et économiques.

Réalisme toujours avec les nombreux tueurs en série évoqués tout au long du récit. Et penser à ces hommes et à leurs actes fait véritablement froid dans le dos !

Tout aussi effrayante est la description du milieu underground des fanatiques de tueurs en série. Qu’est-ce qui peut pousser quelqu’un à collectionner des objets en rapport avec ces tueurs ou leurs crimes ? J’avoue ne pas comprendre.

Une bonne lecture que je conseille aux amateurs de Ellory ou aux amateurs de roman noir.



Extrait :

« Voilà à quoi se résume ce putain de boulot, Karen. Prendre des putains de décisions, bonnes ou mauvaises, et s’y tenir, parce que dans la plupart des cas, on n’a pas le temps de réléchir ni de peser le pour et le contre, et aucun moyen de revenir en arrière et de réparer les dégâts. Le recul, c’est une chose merveilleuse, mais le temps d’y arriver, il est déjà trop tard… »

Lu dans le cadre des challenges Petit bac (mort) et un pavé par mois.
D'autres avis chez Mimi, Jostein, Eva, Une ribambelle,

5 commentaires:

  1. Je mets du tout à le commencer, mais j'ai bien l'intention de le lire, et même si la présentation est exagérée, j'aime Ellory et le roman noir, ça devrait me plaire !

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    1. J'aime aussi Ellory, mais je crois que c'est celui qui m'a le moins plu.
      Ariane

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  2. Je n'ai jamais retrouvé le plaisir que j'avais eu à lire "Seul le silence" avec d'autres romans d'Ellory mais celui-ci me tente bien il faut juste que je trouve le temps de m'y mettre :-)
    Ps : j'ai vu que tu étais en train de lire le Ferrante, j'espère qu'il te plaira :-)

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    1. J'ai également beaucoup aimé Seul le silence qui est à mes yeux le meilleur roman de l'auteur. j'espère que tu aimeras celui-ci.
      P.S. : c'est en grande partie ton billet qui m'a donné envie de lire Ferrante et pour l'instant je suis sous le charme.

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  3. J'en ai lu deux de lui, que j'ai aimés, mais pour celui-là, j'ai peur de la déception.

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