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jeudi 30 juin 2016

Bilan du mois anglais

Par Ariane


Nous sommes le 30 juin et c'est déjà la fin du mois anglais organisé comme chaque année par Lou et Cryssilda. Je vous présente mon bilan et espère remettre ça en juin 2017.

1er juin : Un roman qui se passe à Londres 

3 juin : (Vieilles) dames indignes ou indignées  
Meurtres au manoir - Willa Marsh

5 juin : Meurtre à l’anglaise 
Cinq petits cochons - Agatha Christie

7 juin : Autour de Jane Austen 
A quand les bonnes nouvelles ? - Kate Atkinson

15 juin : Victoriens anglais 
Pierre de lune - Wilkie Collins

17 juin:
Mad - Daphne du Maurier 

21 juin : Angela Huth 
Quand rentrent les marins - Angela Huth

24 juin :
Drame en trois actes - Agatha Christie

25 juin :
La pluie avant qu'elle tombe - Jonathan Coe



mercredi 29 juin 2016

Mercredi, c'est le jour des petits - Jamais on n'a vu...- Jean-François Dumont et Andrée Prigent

Par Daphné















Auteur : Jean-François Dumont
Illustratrice :  Andrée Prigent
Titre :  Jamais on n'a vu..
Editeur : Kaleidoscope

Résumé :

Jamais on n’a vu, jamais on ne verra la famille tortue courir après les rats. Le papa tortue et la maman tortue et les enfants tortue iront toujours au pas…

Mon avis :

En ce moment, la famille tortue est à l'honneur chez nous ! Après avoir découvert La famille tortue de Oriane Lallemand , c'est sur ce livre là que nous sommes récemment tombées à la bibliothèque!

Ici, la célèbre comptine de la famille tortue trouve à nouveau une suite plutôt amusante : il parait que les tortues iront toujours au pas et ne pourront jamais courir après les rats? C'est ce qu'on va voir, le fiston tortue, lui, en a décidé autrement! Et au grand désespoir de sa famille, le voilà qui part à la chasse au rat! 

Mes filles ont été ravies de découvrir une nouvelle version de l'une de leurs chansons favorites ! Cette suite, imaginée sous la forme d'une petite histoire est bien trouvée et la chute est amusante ! 




mardi 28 juin 2016

Toute la lumière que nous ne pouvons voir - Anthony Doerr

Par Ariane




prix Pulitzer
Auteur : Anthony Doerr

Titre : Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Genre : roman

Langue d’origine : anglais (Etats-Unis)

Traducteur : Valérie Malfoy

Editeur : Albin Michel

Nombre de pages : 624p

Date de parution : mai 2015


Présentation de l’éditeur :

Véritable phénomène d’édition aux États-Unis, salué par l’ensemble de la presse comme le meilleur roman de l’année, le livre d’Anthony Doerr possède la puissance et le souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l’existence : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.

En entrecroisant avec une maîtrise éblouissante le destin de ces deux personnages, ennemis malgré eux, dans le décor crépusculaire d’une ville pilonnée par les bombes, Anthony Doerr dessine une fresque d’une beauté envoûtante. Bien plus qu’un roman sur la guerre, Toute la lumière que nous ne pouvons voir est une réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même les heures les plus sombres ne pourront parvenir à détruire la beauté du monde.



Mon avis :

J’avais repéré ce roman l’année dernière à l’occasion du salon Etonnants voyageurs à Saint-Malo. J’aime les romans mettant en scène la Bretagne que j’aime tant, mais malgré cela les bandeaux publicitaires me laissaient sceptique.

Août 1944, les alliés bombardent la ville de Saint-Malo encore aux mains des Allemands. Marie-Laure, jeune fille aveugle, et Werner, un soldat allemand tout juste âgé de 18 ans, sont coincés dans la cité. Et le roman revient sur leurs vies respectives depuis l’année 1934, lorsque Marie-Laure perd la vue. Elle vit alors à Paris, seule avec son père, serrurier au Muséum d’histoire naturelle. Werner est un orphelin qui grandit dans une ville minière de la Ruhr. En 1940, Marie-Laure et son père fuient Paris et trouvent refuge à Saint-Malo chez un vieil oncle excentrique brisé par la grande guerre. De son côté, Werner grâce à ses dons et à son intelligence parvient à échapper à son destin de mineur et à poursuivre ses études dans une école d’élite hitlérienne.

C’est un roman efficace comme un film américain. Il y a de l’émotion et du rire, du rythme et du suspens, des bons et des méchants, des personnages secondaires attachants (Mme Manec et Frederick). Une écriture cinématographique et rythmée.

Et pourtant, pourtant je ressens surtout un creux, un vide. C'est un roman qui m'a semblé trop réfléchi, trop construit, artificiel. Certains passages font vraiment à fond dans le mélo, comme par exemple l'histoire de Frederick, le seul élève de l'école de Werner à refuser de s'en prendre à un prisonnier affaibli et attaché ou bien aussi le passage avec la petite fille assassinée. C'est certes efficace, mais ça l'est justement trop. Pour reprendre les paroles d’une chanson, il manque « cet indéfinissable charme, ce tout petit supplément d’âme, cette petite flamme ».
Mais j’imagine tout à fait l’adaptation de ce roman. Un gros succès avec à l’affiche une jeune actrice très belle et un jeune acteur très séduisant (même si ce n’est pas ainsi qu’ils sont décrits dans le roman mais un petit maigrichon aux oreilles décollées et aux cheveux blancs ce n’est pas vendeur pour Hollywood), un autre avec une vraie tête de méchant pour jouer le méchant nazi, une salle qui éclate de rire devant la résistance organisée par les vieilles dames de Saint-Malo, et les larmes aux yeux à d'autres moments.

J’ai décidé d’écrire ce billet juste après en avoir fini la lecture, car déjà je n’en garde qu’une impression vague et je sens que très vite mes souvenirs de cette lecture se dissiperont. Et dans quelques semaines ou mois, je serai juste capable de dire « oui je l’ai lu, c’était bien, je crois… »



Extrait :

« Werner réussit. Il est loyal. Il est devenu ce que tout le monde approuve. Pourtant, chaque fois qu’il se réveille et boutonne sa vareuse, il a l’impression de commettre une trahison. »

Lecture commune avec Edyta

http://ennalit.canalblog.com/archives/2016/01/01/33098969-p250-0.html#c69903124https://deslivresdeslivres.wordpress.com/2014/06/05/challenge-1-pave-par-mois/comment-page-1/



D'autres avis chez Clara, Jérôme, Mimi

lundi 27 juin 2016

C'est lundi, que lisez-vous ? (26)

Le lundi on retrouve le rendez-vous hebdomadaire organisé par Galleane. Il suffit de répondre à 3 questions :

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ? 


Ariane 

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?



J'ai lu La pluie avant qu'elle tombe de Jonathan Coe, La fille du pape de Dario Fo, Une fille bien de Holly Goddard Jones et Bérénice 34-44 d'Isabelle Stibbe.

Que lis-je en ce moment 

Je lis En cas de fortes chaleurs de Maggie O'Farrell.

Que lirai-je ensuite ?

Je lirai Les jours de mon abandon d'Elena Ferrante.

Daphné

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?




J'ai lu   La variante chilienne de Pierre Raufast


Que lis-je en ce moment ?



Je lis en ce moment L'écrivain de la famille de Grégoire Delacourt

Que lirai-je ensuite ?


J'ai beaucoup de choses à faire et je n'avance pas beaucoup dans mes lectures en ce moment donc je ne prévois pas trop à l'avance ce que je vais lire...on verra bien!

Et vous que lirez-vous cette semaine ?

samedi 25 juin 2016

La pluie avant qu'elle tombe - Jonathan Coe

Par Ariane




Auteur : Jonathan Coe

Titre : La pluie avant qu’elle tombe

Genre : roman

Langue d’origine : anglais

Traducteurs : Serge Chauvin et Jamila Ouahmane-Chauvin

Editeur : folio

Nombre de pages : 267p

Date de parution : avril 2010

Présentation de l’éditeur :

Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences?
Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.



Mon avis :

A l’occasion de notre dernier swap, Daphné a choisi dans sa bibliothèque ce titre qu’elle voulait me faire découvrir. C’est un roman qu’elle a particulièrement apprécié et l’un des tout premiers dont elle a parlé lors de la création du blog (ici). Le mois anglais étant l’occasion idéale de découvrir ce roman anglais, je l’ai donc sorti de ma PAL. Mais je dois avouer tout de suite qu’il ne m’a pas autant séduite que Daphné.

A la mort de sa tante Rosamund, Gill découvre des cassettes enregistrées qu’elle est censée remettre à Imogen dont elle ne garde qu’un vague souvenir. Ne retrouvant pas Imogen, elle décide d’écouter les cassettes en compagnie de ses filles. Rosamund souhaitait raconter à Imogen son histoire et s’appuie pour cela sur une vingtaine de photographies qu’elle décrit à la jeune aveugle.

Les relations mère-fille sont le cœur du récit et notamment les ravages que le désamour d’une mère peut engendrer chez son enfant. Rosamund assiste impuissante aux relations entre Ivyet Beatrix, Beatrix et Thea, puis Thea et Imogen. La relation initiale faisant boule de neige sur les suivantes jusqu’à la conclusion de ce cercle vicieux. J’ai été touchée par Beatrix et Théa lorsqu’elles étaient enfants, des fillettes malaimées et souffrant de ce manque d’amour. Et les mères qu’elles sont devenues par la suite m’ont affligée. Heureusement que Gill et ses filles incarnent une relation saine et équilibrée, emplie d’amour et de respect et viennent ainsi contrebalancer le sentiment de tristesse et d’impuissance que l’on ressent.

Il se dégage une certaine nostalgie douce-amère de ce récit, mais il y a également de nombreuses digressions qui peuvent lasser. De même que la construction orale de ce récit (Rosamund s'adresse directement à Imogen), d'où les interruptions, les retours au présent,... 
Au cours des soixante et quelques années qu’elle raconte, Rosamund aborde de nombreux sujets et traverse les époques, mais son propos restant l’histoire d’Imogen et de sa famille, tout cela est un peu survolé.

Au final, j’ai trouvé cette lecture assez plaisante, mais je n’en garde pas grand-chose.
Je remercie encore une fois Daphné d'avoir choisi ce roman, mais je regrette de ne pas l'avoir aimé autant qu'elle. 



Extrait :

« Eh bien moi, j’aime la pluie avant qu’elle tombe. Bien sûr que ça n’existe pas. C’est bien pour ça que c’est ma préférée. Une chose n’a pas besoin d’exister pour rendre les gens heureux. »

D'autres avis : Clara, Keisha, Enna, Titine,