Pages

vendredi 7 avril 2017

Un parfum d'encre et de liberté - Sarah McCoy

Par Daphné















Auteur : Sarah McCoy
Titre : Un parfum d'encre et de liberté
Genre : roman
Langue d’origine : anglais 
Traducteur : Anath Riveline
Editeur : Pocket

Résumé de l'éditeur :

1859. Chez les Brown, la cause abolitionniste se transmet de père en fille. En pleine guerre de Sécession, la jeune Sarah suit les traces de son célèbre paternel, sacrifiant tout de sa vie de femme dans son combat pour la liberté… 2014, banlieue de Washington. En achetant cette vieille demeure sur Apple Hill, Eden pensait pouvoir guérir son désir d’enfant – que son corps lui refuse. Une nouvelle vie, de nouveaux voisins et, surtout, cette mystérieuse tête de poupée retrouvée dans la cave, lui ouvriront un autre chemin, tracé pour elle depuis plus de 150 ans… Plusieurs décennies séparent ces deux femmes et pourtant leurs destins se rejoignent sur bien des points…

Mon avis :


Ayant eu un grand coup de cœur pour le précédent roman de cette auteur, Un goût de cannelle et d'espoirj'avais vraiment hâte de découvrir celui-ci.

Nous suivons ici deux vies de femme, deux époques, deux contextes différents. En 1859, Sarah Brown suit la voie de son père en se battant pour l'abolitionnisme. En 2014, Eden, doit faire le deuil de son désir d'enfant et voit son couple partir à vaut l'eau. Après un  récent emménagement, elle fait la connaissance de sa petite voisine de onze ans, Cleo et d'un petit chien nommé Criquet. Ces deux êtres vont peu à peu transformer sa vie.

En apparence, nul point commun entre ces deux femmes. Et pourtant, il existe un certain parallélisme entre les existences de Sarah et Eden qu'une centaine d'années pourtant sépare. Avec la découverte d'une tête de poupée, la guerre de sécession fera discrètement son entrée dans les vies d'Eden et de la petite Cleo. 

Deux femmes très différentes, donc. L'histoire de Sarah Brown est inspirée par la vie de la jeune femme du même nom, amie de la célèbre Louisa May Alcott, qui se battit pour la cause de l'abolitionnisme. En utilisant son talent de dessinatrice, Sarah se bat pour ce en quoi elle croit, mettant de côté ses propres blessures. Au fil de son combat, elle fera des rencontres qui marqueront son existence.
Eden, elle, peut paraître moins sympathique au premier abord. Sous les effets du traitement hormonal qu'elle prend pour avoir un bébé, ses nombreuses sautes d'humeur peuvent la faire passer pour un personnage plutôt désagréable mais cette sensation disparaît au fil du roman, au fur et à mesure que le lecteur la découvre mieux. 
Mais ces deux femmes sont elles aussi différentes que l'on pourrait le croire?

En général, j'aime beaucoup ce genre de livres où deux histoires, apparemment tout à fait indépendantes l'une de l'autre se réunissent et où les liens entre elles nous sont révélées peu peu tout au long du roman. J'aime chercher - et trouver ! - la clé qui permet de comprendre ces liens et j'aime suivre les aventures de personnages radicalement différents. de plus, je m’intéresse beaucoup à la période de la guerre de sécession. Les références à Louisa May Alcott, amie de Sarah, n'étaient d'ailleurs pas pour me déplaire : enfant, j'ai lu un nombre incalculable de fois Les quatre filles du docteur March, roman que j'affectionnais particulièrement! 


Cependant, je crois qu'étant restée sur le grand coup de cœur qu'a été pour moi Un goût de cannelle et d'espoir, j'attendais un peu trop de ce deuxième roman et je n'ai pu m'empêcher d'éprouver à sa lecture une pointe de déception. J'ai lu les premières pages avec enthousiasme mais l'histoire m'a ensuite paru un peu longue à démarrer et il m'a fallu plusieurs chapitres pour vraiment m'immerger dans ce roman. Une bonne lecture mais qui, à mes yeux, ne vaut pas le premier roman de son auteur.

Extrait :

" Les familles ne se divisent jamais, elles ne font que se multiplier, s'était réjouie Mlle Silverdash. Ce sont les mathématiques de l"humanité!"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire