Auteur : Benjamin Ludwig
Titre : Ginny Moon
Genre : roman
Langue d’origine : anglais
Traductrice : Caroline Valaud
Editeur : HarperCollinsNombre de pages :
Date de parution : 2017
Résumé de l'éditeur :
Pour la première fois de sa vie,
Ginny Moon a trouvé sa Maison-pour-Toujours – un foyer avec une famille aimante
qui saura la protéger et l’entourer. Le foyer dont n’importe quel enfant adopté
pourrait rêver. Alors pourquoi cette adolescente de 14 ans cherche-t-elle à
tout prix à se faire kidnapper par sa mère biologique, incapable de s’occuper
d’elle ? Pourquoi Ginny veut-elle absolument retourner dans cet appartement où
elle a failli mourir ?
C’est une adolescente comme les autres – elle joue de la flûte, s’entraîne pour le tournoi de basket de l’école et étudie les poèmes de Robert Frost –, à un détail près : elle est autiste. Et certaines choses sont très importantes pour elle : commencer sa journée avec précisément neuf grains de raisin, chanter sur Michael Jackson (son idole), manger de la pizza au bacon et aux oignons et, surtout, retrouver sa mère biologique pour pouvoir s’occuper de sa Poupée, qui court un grand danger.
Avec les moyens limités et pourtant redoutables d’une enfant enfermée dans son monde intérieur, Ginny va tout mettre en œuvre pour la sauver.
Benjamin Ludwig, lui-même parent adoptif d’une adolescente autiste, nous offre avec Ginny Moon un premier roman d’apprentissage tendre et poignant, une plongée dans l’univers mental d’une enfant prisonnière des limites du langage, mais bien déterminée à parvenir à ses fins. On rit, et on retient son souffle jusqu’à la fin. Une petite merveille.
C’est une adolescente comme les autres – elle joue de la flûte, s’entraîne pour le tournoi de basket de l’école et étudie les poèmes de Robert Frost –, à un détail près : elle est autiste. Et certaines choses sont très importantes pour elle : commencer sa journée avec précisément neuf grains de raisin, chanter sur Michael Jackson (son idole), manger de la pizza au bacon et aux oignons et, surtout, retrouver sa mère biologique pour pouvoir s’occuper de sa Poupée, qui court un grand danger.
Avec les moyens limités et pourtant redoutables d’une enfant enfermée dans son monde intérieur, Ginny va tout mettre en œuvre pour la sauver.
Benjamin Ludwig, lui-même parent adoptif d’une adolescente autiste, nous offre avec Ginny Moon un premier roman d’apprentissage tendre et poignant, une plongée dans l’univers mental d’une enfant prisonnière des limites du langage, mais bien déterminée à parvenir à ses fins. On rit, et on retient son souffle jusqu’à la fin. Une petite merveille.
Mon avis :
Merci à Babelio et aux éditions HarperCollins pour ce livre!
A 14 ans, Ginny, autiste, vit avec ses parents adoptifs. La vie l'a déjà bien malmenée et elle n'a qu'une idée en tête : retrouver sa mère biologique afin de pouvoir veiller sur sa Poupée qu'elle enfermé dans une valise lorsque la police est venue la chercher quelques années auparavant.
L'auteur ayant lui-même adopté une adolescente atteinte d'autisme parvient remarquablement bien à nous immerger dans les pensées et le mode de fonctionnement de Ginny. On suit ici le quotidien de Ginny mais aussi de sa famille pour qui il est difficile de trouver un équilibre entre la naissance d'un bébé et la situation difficile dans laquelle Ginny se retrouve en tentant de retrouver sa Poupée. Ce livre accorde une grande place à la communication, laquelle est plus compliquée à gérer pour Ginny que pour la plupart d'entre nous. Qu'il est difficile pour elle et son entourage de communiquer, de devoir sans cesse s'adapter à l'autre et à la situation. Ginny a sa propre logique et lorsqu'elle met l'équilibre familial en péril en essayant de retourner chez celle qui pourtant lui a fait tant de mal, ses "parents-pour-toujours" ont du mal à faire face. J'ai trouvé la relation entre Ginny et sa famille adoptive très bien explorée, nous faisant réfléchir sur les difficultés de l'entourage proche à vivre le handicap mais également sur l'adoption, l'arrivée d'une enfant biologique au sein d'une famille adoptante.
Le monde intérieur de Ginny est différent de celui de la plupart des gens mais qu'il est riche et plein de bonnes intentions! On s'attache à ce personnage perdu en ce qui concerne les interactions sociales et si ingénieux malgré toutes les difficultés qui se dressent sur sa route lorsqu'il s'agit de retrouver sa Poupée.
Ginny Moon est un livre tendre et émouvant qui parle de l'autisme avec finesse et observation. Une belle découverte!
Extrait :
" Je le pose sur mon lit et il crie
plus fort, alors je commence à chercher ma Poupée. La vraie. Même si je sais
qu'elle n'est pas là. Je l'ai laissé dans l'appartement de Gloria, mais comme
les bébés qui pleurent me rendent vraiment, vraiment angoissée, il faut que je
cherche. C'est une sorte de règle dans mon cerveau. Je cherche dans mes tiroirs,
dans mon placard, dans tous les endroits où une Poupée pourrait être."
Sujet difficile mais qui a l'air extrêmement bien maîtrisé !
RépondreSupprimerOui, il est bien maîtrisé en effet. On sent que l'auteur connait le sujet.
SupprimerDaphné