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lundi 25 juin 2018

Maestro - Xavier-Laurent Petit

Par Daphné












Résumé de l'éditeur : 

 Ils sont cireurs de chaussures, vendeurs de journaux, laveurs de voitures, nettoyeurs de tombes, chiffonniers...
Des enfants laissés pour compte dans un pays où les plus pauvres ne peuvent que survivre.
Survivre, Saturnino tente de le faire.
Dans la rue, il lutte depuis la disparition de ses parents pour gagner quelques pièces, pour protéger Luzia, sa petite sœur, pour se souvenir des mots et des chansons que fredonnait leur mère.
Un jour, Saturnino rencontre un vieil homme qui se dit chef d'orchestre.
Il invite les gamins des rues à venir chez lui.
La musique a-t-elle le pouvoir d'effacer la peur et la solitude ? se demande Saturnino.


Mon avis :

Dans un pays d'Amérique Latine (en Bolivie?), Saturnino, sa petite sœur Luzia et son ami Patte-Folle tentent de survivre dans la rue. ente la menace des macacos, le froid, la faim et la saison des pluies, leur vie est difficile. Un jour, un ancien chef d'orchestre,  ancien ami du dictateur qui règne sur le pays sauve la vie de Saturnino et prend les trois enfants sous son aile, déterminé à leur apprendre la musique. 

 Ce livre nous parle des enfants des rues et de leurs dures conditions de vie mais il est également plein d'espoir, la musique permettant à des enfants qui ne connaissent que la misère de retrouver leur âme d'enfants et de s'imaginer un avenir.  La musique est un personnage à part entière de ce livre et donne une véritable touche de légèreté à la vie de Saturnino, pris bien malgré lui dans l'engrenage de la politique du pays. 

Ce roman jeunesse aborde la dictature et les conditions de vie des enfants des rues mais aussi le poids de l'éducation : dans un lieu où règne la violence, est-il possible de montrer aux enfants un autre chemin en passant par l'art ? Un chemin où il suffirait d'appuyer son oreille contre un instrument pour voir la beauté au milieu de la noirceur...


Extrait :

 " Ils jouaient un truc inimaginable, un énorme morceau de gaieté dans lequel chacun pouvait mordre comme dans un gâteau. Rien qu'à l'écouter, j'avais envie de galoper, de sauter, de danser, de crier..."

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