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vendredi 20 septembre 2019

A l'orée du verger - Tracy Chevalier

Par Daphné :


















Auteur : Tracy Chevalier
Titre : A l’orée du verger
Genre : roman
Langue d’origine : anglais
Traductrice : Anouk Neuhof
Editeur : Editions table ronde
Nombre de pages : 320
Date de parution :  2016

Présentation de l’éditeur :

En 1838, dans l’Ohio, la famille Goodenough s'installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l'Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d'une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre cette famille de cultivateurs de pommes. Tandis que James, le père, tente d'obtenir de ces terres hostiles des fruits à la saveur parfaite, la mère, Sadie, en attend plutôt de l'eau-de-vie et parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent.
Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dans l'Ouest. Il sera garçon de ferme, mineur, orpailleur, puis renouera avec la passion des arbres en prélevant des pousses de séquoias géants pour un exportateur anglais fantasque qui les expédie dans le Vieux Monde. De son côté, sa sœur Martha n'a eu qu'un rêve : traverser l'Amérique à la recherche de son frère. Elle a un lourd secret à lui faire partager...

Mon avis :

Les romans de Tracy Chevalier sont en général de très bons moments de lecture pour moi... sauf que là... je n'ai pas accroché du tout ! Pourtant, ce livre avait beaucoup de choses pour me plaire : la greffe des pommiers, la botanique, le parcours des pionnier, une histoire de famille... Les thèmes m’intéressaient et j'avais hâte de découvrir cette histoire. Mais non, rien à faire, je ne suis pas parvenue à y entrer.

Si j'ai bien aimé la partie consacrée aux arbres, ni les personnages ni l'histoire ne m'ont réellement convaincue. Je ne suis pas arrivée à me prendre d'affection pour ces personnages, peut-être parce que j'ai trouvé qu'ils manquaient un peu de profondeur. Les saut entre les époques et entre l'alternance de la narration m'a un peu déstabilisée,c e qui est plutôt étrange car c'est d'ordinaire un mode de construction que j'aime bien. 

C'est plutôt dommage car j'attendais de lire ce roman avec impatience et les thèmes m’intéressaient mais j'ai eu beau m'accrocher jusqu'au bout, impossible pour moi d'entrer véritablement dans l'histoire. Il me reste une grosse impression de rendez-vous manqué... Je viens d'emprunter La dame à la licorne à la médiathèque, j'espère qu'il me plaira davantage...


Extrait :

"En fait les arbres sont sans pitié. Ils se battent entre eux pour la lumière, pour l'eau, pour toutes les bonnes choses qui se trouvent dans le sol. Ils ne survivent que quand ils ont assez d'espace entre eux. Vous avez jamais remarqué comme votre mari espaçait ses pommiers ? Plus vous les mettez près les uns des autres, moins ils produisent de fruits. Vous voyez tous les petits arbres dans les bois ? La plupart ne grandiront pas. Un seul poussera, et il éliminera tous les autres. C'est un véritable champ de bataille, là-bas dans la nature."

4 commentaires:

  1. J'ai eu quasiment le même avis que toi. J'ai aimé aussi la partie sur les arbres mais j'ai préféré les précédents romans de cet auteur... J'ai beauocup moins aimé ses derniers romans dont les procédés deviennent répétitifs

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    1. Tu les as tous lu? Moi, je ne les ai pas encore tous lu. Pour le moment, je les ai tous beaucoup aimé à part celui-ci et j'avais également été moins séduite par "Le nouveau".
      Daphné

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  2. Pareil, je n'ai pas été convaincue par celui-ci. Loin de "Prodigieuses créatures" qui m'avait passionnée. Et le suivant, un exercice de style, ne me tente pas non plus.

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    1. L'exercice de style dont tu parles, c'est "le nouveau"? Je l'ai lu et je l'ai aussi moins aimé que les autres.
      Daphné

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