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jeudi 9 avril 2020

Petit jeu de confinement littéraire

Par Ariane




Si j'ai toujours aimé lire, je n'ai jamais essayé d'écrire. Les articles que j'écris ici sont ce que j'écris de plus personnel et jamais je ne me risquerai à la fiction. Mais le petit jeu de confinement littéraire découvert chez Nicole et initié par Delphine m'a tout de même titillée... Il s'agit d'écrire un petit texte à partir des titres se trouvant dans nos bibliothèques. 
Alors j'ai essayé et j'ai réussi à écrire quelque chose. Ce n'est pas fameux, mais je vous rappelle que je n'ai absolument aucune prétention littéraire ! Un simple petit exercice pour m'occuper les méninges et qui aura eu le mérite de me rappeler certains titres perdus dans les fins fonds de mes étagères... 


La cité de verre est devenue un quartier perdu. Les brumes de l’apparence se sont dissipées, les envoûtés ont appris la fatuité des choses humaines. Prisonniers de la liberté, nous vivions les yeux baissés, sans cesse la vie en chantier, croyant vivre dans un monde sans fin. Arrivés à ce point de folie, la chute des géants était inéluctable. En 3 minutes 33 secondes, l’homme qui parle nous plonge dans le grand nulle part. Face à la menace, nous comrenons que la terre n'est qu'un seul pays et de sang froid nous menons les guerres intérieures. C'est toute une histoire, mais on s’y fera ! 
Le bal des folles est ouvert, La conjuration des imbéciles entre en furie, hurlant à la persécution, dénonçant les petits secrets, grands mensonges
Mais pour nous ordinary people, il reste la promenade, le sport des rois ! Par les routes, seul le silence me répond, c'est le bal des ombres. Il reste la poussière. A croire que le monde n’existe pas. Je ne rencontre que l'homme qui aimait les chiens

Captive de mon territoire dans la vallée j’écoute le cœur battant du monde, j’observe le réseau secret de la nature et je prononce l'éloge du chat. Je me répète que je n’ai pas peur, bien décidée à ne pas laisser la mélancolie de la résistance me gagner.

Je retrouve ce qui était perdu, me plonge dans les vies de papier et me laisse emporter par les grandes espérances. 
La promesse de l’aube me parle de voyage. Retrouver la jeunesse perdue et revivre le premier été, plonger dans les eaux du grand nord, puis embarquer pour la croisière du snark sur les eaux des mers du sud, gagner le monde du bout du monde et là, un Eldorado. A moins que la source sacrée soit ici même dans la maison des brouillards. Le cœur cousu par l’amour monstre pour les descendants. Ces instants là ne sont qu'une poignée de nos vies. Alors, soudain, seuls, dans la lumière des saisons, j'ose le paradoxe du bonheur, j'écoute le chant de nos filles et admire le garçon sauvage sous d'innombrables soleils. Les garder auprès de moi toujours
Espérons ne pas vivre vingt-cinq ans de solitude... Peut-être aux premiers jours de juin, pourrons-nous à nouveau sortir à visage découvert pour célébrer le règne du vivant... L’avenir le dira !

Avec la participation de : Paul Auster, Patrick Modiano, Frédérique Deghelt, Witold Grombowicz, Karine Tuil, Luca di Fulvio, Tahar Ben Jelloun, Pete Fromm, Ken Follett, Franzobel, à nouveau Ken Follett, Esi Edugyan, Mario Vargas Llosa, James Ellroy, André Brugiroux, Truman Capote, Valérie Tong Cuong, El-Cheikh Hanan, Zoya Pirzad, Victoria Mas, John Kennedy Toole, Salman Rushdie, Alessandro piperno, Liane Moriarty, Diana Evans, Robert Walser, C.E. Morgan, Sylvain Prudhomme, R.J. Ellory, Joseph O'Connor, Sandrine Collette, Fabrice Humbert, Leonardo  Padura, Margaret Atwood, Tess Sharpe, Hannah Kent, Sébastien Spitzer, Peter Wohlleben, Stéphanie Hochet, Niccolo Ammaniti, Laszlo Krasznahorka, Catherine O'Flynn, Rabih Alameddin, Charles Dickens, Romain Gary, Daphne du Maurier, Anne Percin, Ian McGuire, Jack London, Luis Sepulveda, Laurent Gaudé, Henry James, Eric Berg,  Carole Martinez, Katherine Dunn, Kaui Hart Hemmings, Herbjorg Wassmo, Marlen Haushofer, Isabelle Autissier, Charles Juliet, Aminatta Forna,
Deb Spera,Paolo Cognetti, Emmanuelle Pirotte, Kazuo Ishiguro, John Haines, Julia Glass, P.D. James, Maylis de Kerangal, Jeffrey Archer

Avez-vous envie de jouer ?

7 commentaires:

  1. Très réussi ! J'aime beaucoup "l"homme qui parle nous plonge dans le grand nulle part" et j'espère aussi pour les premiers "jours de juin" !

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  2. Pour un coup d'essai c'est très réussi ; ton texte tient bien debout, en plein dans l'actualité, je te tire mon chapeau :-)

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  3. Alors vraiment, un grand bravo, ton texte est très réussi surtout si tu nous expliques que tu écris rarement autre chose que tes billets de blog. Ravie que tu aies saisi la balle au bond et l'aies si bien relancée :-)

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    1. J'ai beaucoup aimé me livrer à ce petit jeu ! Merci à toi pour m'avoir inspirée.

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  4. Bravo, comme mes chères amies blogueuses ci-dessus, je te tire mon chapeau ! Ton texte est très réussi ! Et puis, tu as placé ce roman de Niccolo Ammaniti que j'aime tant ;-)

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    1. Il fait partie de ceux que j'avais un peu oublié et redécouvert avec ce petit jeu ! Tu as eu une excellente idée !

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