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mardi 22 juin 2021

Il est juste que les forts soient frappés - Thibault Bérard

Par Ariane

Auteur : Thibault Bérard

Titre : Il est juste que les forts soient frappés

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : éditions de l’observatoire

Nombre de pages : 304p

Date de parution : janvier 2020

 

Mon avis :

Ce livre, j’ai tourné autour, longtemps. Mais le sujet me faisait peur. Je suis émotive, très, trop. Du genre à avoir les larmes aux yeux à tout bout de champ, capable de pleurer comme une madeleine devant un livre, un film ou même une publicité (le genre de publicité où un grand-père donne des bonbons à son petit-fils qui à son tour donnera des bonbons à son petit-fils … Alors imaginez ce que ça donne avec les spots de 30 millions d’amis…). Bref, tout ça pour dire que ce livre, je ne le sentais pas. Je voulais bien croire tout ce que disaient les autres lecteurs sur la beauté de l’histoire, des personnages et de l’écriture, mais l’histoire d’une jeune maman en fin de vie, c’était impossible pour moi.

Mais il y a eu les 68… Et là où je croyais voir du désespoir, j’ai vu de l’amour. Là où je craignais la douleur, j’ai vu la beauté. Là où je croyais trouver la mort, j’ai trouvé la vie.

C’est Sarah qui interpelle le lecteur dès les premières pages. Voix vibrante et sereine dont il est impossible de se détacher. Sarah est morte. Pas de mystère sur l’issue, pas d’espoir déçu pour le lecteur. Et nous  voilà partis à la rencontre de Sarah et Théo. Ils sont jeunes et amoureux, la vie devant eux, arrive un petit garçon et quelques années plus tard, une petite fille s’annonce. Et le couperet tombe… Un cancer quand on est une jeune maman enceinte, c’est inconcevable, impossible, injuste !

Comme je le craignais, j’ai pleuré. Beaucoup. Mais j’ai souri aussi et même ri ! J’étais persuadée que ce serait une lecture difficile et déprimante, mais l’impression qui persiste, même plusieurs semaines après avoir terminé le livre, c’est un puissant sentiment de vie, d’amour et d’espoir.

 

Extrait :

« Ne me voyez pas comme une victime ou une malade.
Voyez ça comme ce que c’est, une histoire. Ce n’est pas parce qu’elle est vraie et dure par moments, ni même parce qu’elle finirait mal, que ce n‘en est pas une; toutes les vies sont des aventures extraordinaires, pour qui peut les voir dépliées devant soi. »

 


 

8 commentaires:

  1. Je doute de lire ce livre (et sache que tu n'est pas seule à pleurer, les documentaires animaliers, ça suffit!)^_^

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  2. Une lecture qui m'est tombée des mains : je trouvais tout très cliché.

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    1. Ah oui ? Je n'ai pas eu cette impression. Peut-être aussi parce ce n'est pas un thème que je rencontre souvent.

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  3. Et voilà ! Les actions Kleenex vont encore gagner quelques points ;-)

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    1. Et ça ne c'est pas arrangé avec d'autres livres de la sélection !

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