Auteur : David foenkinos
Titre : Les souvenirs
Genre : roman
Langue d’origine : françaisÉditeur : Gallimard
Nombre de pages : 290
Date de parution : 2011
Résumé de l'éditeur
« – C’est pour quoi? me demanda le caissier.
– Il y a huit ans, j’hésitais devant toutes les barres chocolatées. Je ne savais laquelle choisir. Et vous m’avez conseillé des Twix, parce qu’ils sont deux.
– Ah bon? Il y a huit ans? Je ne m’en souviens pas. Vous voulez quoi? Un autre Twix?
– Non. C’est juste que j’ai des problèmes en ce moment dans mon couple. Alors, je voulais avoir votre avis. Je me suis dit que vous deviez être aussi doué avec les femmes.»
Mon avis:
Voici un livre dont j'avais lu beaucoup de bien et j'étais quasiment sûre qu'il me plairait. Je ressort pourtant de cette lecture avec un avis plutôt mitigé.
Le sujet m'a pourtant touchée: le narrateur, un jeune homme qui rêve de devenir écrivain, prend conscience, avec la mort de son grand père, de l'importance qu'ont ses grand parents dans sa vie. Alors que sa grand mère est placée en maison de retraite contre son gré, il lui rend visite souvent et tente de l'aider à accepter sa situation, de lui apporter des moments de bonheur. A travers son récit, il nous parle de sa relation avec sa grand mère, faite de petits riens et de grands moments.
Outre cette relation, ce livre aborde des sujets importants tels que la vieillesse telle qu'elle est vue dans notre société, la mort, les maisons de retraite, le deuil, la solitude, la dépression, le temps qui passe, les relations de couple, les relations familiales...j'ai trouvé que ces sujets étaient abordés avec beaucoup de sensibilité et de justesse.
L'originalité de ce roman réside dans les souvenirs qui nous sont racontés au fil des pages. Chaque personnage, quelle que soit l'importance qu'il ait dans l'histoire, égrène, en quelques lignes, l'un de ses souvenirs. Le livre est ainsi parsemé de souvenirs dont certains peuvent paraître dérisoires mais qui, pourtant, ont eu assez d'importance pour que la personne concernée s'en rappelle. sans doute une manière de nous dire que malgré le temps qui passe, les souvenirs restent.
Oui, ce roman aurait tout eu pour me plaire...Sauf que je n'ai pas réussi à accrocher avec l'écriture de l’auteur. Autant l'histoire m'a touchée, autant le style d'écriture m'a laissée de marbre. Alors que l'histoire raconte quand même quelque chose de beau, d'intime -car quoi de plus intime que les souvenirs?- l'écriture m'a parut avoir un côté étrangement impersonnel. J'ai lu des avis très positifs sur l'écriture de cet auteur, que beaucoup trouvent apparemment très belle et délicate. Et pourtant, rien à faire, je n'ai absolument pas accroché avec ce style d'écriture!
De plus, la fin m'a laissé perplexe. Pour moi, les cent dernières pages ne servent pas à grand chose. Peut être auraient elles eu leur place dans un autre roman, dans une autre histoire mais ici, je les ai trouvé hors sujet. Un peu comme si l’auteur ne savait comment terminer ce livre.
Une lecture qui me laisse donc un sentiment étrange et un avis plutôt mitigé...
Extrait:
"La vie est une machine à explorer notre insensibilité.On survit si bien aux morts. C'est toujours étrange de se dire que l'on peut continuer à avancer, même amputés de nos amours."
Personnellement, je l'ai beaucoup aimé et j'ai lu pas mal de Foenkinos. C'est surtout la relation grand-mère-petit-fils qui m'avait attendrie, ainsi que le style Foenkinos.
RépondreSupprimerJ'ai aussi aimé cette relation grand-mère/petit fils que j'ai trouvé très touchante, mais le style ne m'a vraiment pas attirée.
RépondreSupprimerDaphné