Auteur :
Craig Johnson
Titre :
Steamboat
Genre :
Langue
d’origine : anglais (Etats-Unis)
Traducteur :
Sophie Aslanides
Editeur :
Gallmeister
Nombre de
pages : 192p
Date de
parution : novembre 2015
Présentation de l’éditeur :
Plongé dans la lecture du Chant de Noël de Dickens, le
shérif Walt Longmire voit surgir à la porte de son bureau une jeune
femme élégante, cicatrice au front et mille questions en tête à propos de
son passé et de l’ancien shérif, Lucian Connally. Mais impossible pour
le vieil homme de se rappeler cette femme jusqu’à ce qu’elle
prononce le nom de “Steamboat”. Tous replongent alors dans les souvenirs
du Noël 1988 : une tempête de neige apocalyptique, un accident de
la route meurtrier, et un seul moyen d’intervenir, un bombardier
datant de la Seconde Guerre mondiale appelé “Steamboat” et que
Lucian est seul capable de piloter.
Dans la lignée des nouvelles de Noël de Craig Johnson,
ce roman nous entraîne dans le passé de Walt Longmire et nous fait
revivre son premier Noël épique en temps que shérif. Un exercice de
haute voltige qui défie le temps et les souvenirs.
Mon avis :
Avec ce court roman, Craig Johnson nous offre un conte de
Noël, des personnages déterminés à lutter contre le malheur. Il s’éloigne de
plus en plus du roman policier, ici on est plutôt dans le roman d’aventure.
La veille de Noël, le shérif Longmire et son prédécesseur
Lucian Connely reçoivent la visite d’une jeune femme qui leur rappelle la nuit
de Noël en 1988. Cette nuit au cours de laquelle ils ont bravé les éléments
pour emmener une petite fille blessée à l’hôpital, à bord d’un vieux bombardier
de la Seconde Guerre Mondiale, en pleine tempête de neige.
On retrouve donc un shérif et un Lucian beaucoup plus jeunes
mais égaux à eux-mêmes, décidés comme à leur habitude à sauver cette enfant coûte
que coûte. Et comme à son habitude, le shérif se retrouve à lutter contre une
nature déchaînée.
C’est toujours un plaisir de revenir dans le comté d’Absaroka.
Je ne reproche qu’une chose à ce dernier tome : bien trop court ! Une
mise en bouche avant la prochaine aventure du shérif Longmire.
Extrait :
« On aurait dit
qu’on se laissait porter par l’air, et j’étais certain qu’à un moment ou à un
autre, nous allions caler et tomber sur la terre comme une plume de dix tonnes. »
Lu dans le cadre du challenge Petit bac (thématique policiers et thrillers, catégorie voyage)