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lundi 21 novembre 2016

Le secret de la manufacture des chaussettes inusables - Annie Barrows

Par Daphné














Auteur : Annie Barrows
Titre : Le secret de la manufacture des chaussettes inusables
Genre : roman
Langue d’origine : aanglais
Traducteur : Claire Allain et Dominique Hass
Editeur : 10/18
Nombre de pages : 663
Date de parution :  2015

Résumé de l'éditeur :

Eté 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville.
L'été s'annonce mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez lesquels elle prend pension. Dans la famille Romeyn, il y a... La fille, Willa, douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie, qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix, dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville.
De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.



Mon avis :

Ayant beaucoup aimé Le cercle littéraire des amateurs éplucheurs de patates, j'avais hâte de lire le nouveau roman de cette auteur.

Nous nous retrouvons ici dans un petit conté de Virginie au cœur de la grande dépression. Lorsque Layla refuse d'épouser un homme fortuné l'ayant demandée en mariage, son père lui coupe les vivres et elle se voit obligée de travailler, ce qu'elle n'a jamais fait auparavant. C'est ainsi qu'elle se retrouve à étudier l'histoire du conté de Macédonia et fait la connaissance de la famille Romeyn.

J'ai d'abord eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, ne sachant trop où l'auteur voulait en venir. Je me suis cependant, au fil des pages, laissée prendre par l'histoire d'une famille un peu particulière et d'une manufacture au lourd passé. 

Deux points de vue s'entremêlent dans ce récit : celui de Layla et celui de Willa, douze ans, fillette curieuse et attachante qui décide de mener sa propre enquête afin de percer à jour les secrets qui l'entourent. 

Autour de Layla et Willa gravitent plusieurs personnages : Jottie, la tante de Willa dont la mort de son amour de jeunesse est au centre de l'intrigue, Minerva et Mae, les deux autres tantes, jumelles inséparables, l’oncle Emmett, la petite sœur, Bird, et enfin, Félix le père de Willa, personnage énigmatique que sa fille tente de percer à jour. Tous forment une famille pour le moins spéciale. Les relations entre eux sont relativement bien dessinées. J'ai notamment apprécié la relation ambiguë mais puissante liant Jottie et son frère Félix. Les sentiments de la petite Willa envers son père mais également envers sa tante sont également dépeints avec finesse. L'amour se mêle aux sentiments de trahison et la déception à l'attachement. Les sentiments dans la relation à l'autre se heurtent, blessant les protagonistes mais leur permettant aussi de respirer enfin face à une vérité trop longtemps dissimulée. 

L'atmosphère générale du livre, à l'image de la canicule régnant sur la petite ville de Macédonia est à la fois lente et étouffante mais également ensoleillé par un certain humour. J'ai trouvé à ce livre une certaine similitude avec Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee ce qui n'a pas été sans me plaire.

Un bon roman qui m'a un peu dérouté au début mais dont j'ai particulièrement apprécié l'épaisseur donné à la description des personnages. 


Extrait :

"On ne parvient jamais à se faire une idée de la vérité d'autrui. On s'applique à se forger une idée définitive et on finit par s'étrangler avec le nœud qu'on a tissé soi-même."





4 commentaires:

  1. Je l'ai trouvé un peu longuet, ce roman, et le 'mystère' un peu mince.

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    1. C'est vrai qu'il est un peu long mais j'ai trouvé que la longueur allait bien avec l'atmosphère ambiante et la canicule de l'histoire.
      Daphné

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  2. Je déteste ces titres à rallonge, c'est un vrai repoussoir pour moi !

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    1. Je crois que ce genre de titre est plus ou moins la marque de fabrique de l'auteur!
      Daphné

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