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mardi 22 novembre 2016

L'administrateur provisoire - Alexandre Seurat

Par Ariane


Auteur : Alexandre Seurat

Titre : L’administrateur provisoire

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Rouergue

Nombre de pages : 182p

Date de parution : août 2016

Présentation de l’éditeur :

Découvrant au début du récit que la mort de son jeune frère résonne avec un secret de famille, le narrateur interroge ses proches, puis, devant leur silence, mène sa recherche dans les Archives nationales. Il découvre alors que son arrière-grand-père a participé à la confiscation des biens juifs durant l’Occupation. Le récit tente d'éclairer des aspects historiques souvent négligés jusqu'à récemment, l’aryanisation économique de la France de Vichy, crime longtemps refoulé par la mémoire collective. Une enquête à la fois familiale et historique bouleversante, s’appuyant sur des documents réels.



Mon avis :

J’avais été marquée l’année dernière par ma lecture de La maladroite, premier roman d’Alexandre Seurat, où il traitait avec pudeur un sujet extrêmement difficile. J’étais donc impatiente de le retrouver avec un second roman. Malheureusement c’est une déception.

Après l’enterrement de son frère, le narrateur apprend au cours d’une discussion familiale que son arrière-grand-père, Raoul H.,  aurait joué un rôle peu glorieux pendant l’Occupation. Il décide d’en savoir plus et mène son enquête auprès des différents membres de sa famille puis aux Archives. Il découvre alors que celui-ci a occupé la fonction d’administrateur provisoire, chargé de gérer les entreprises, commerces ou biens mobiliers et immobiliers confisqués aux Juifs.

Le thème du secret de famille est très souvent exploité en littérature et Alexandre Seurat a encore une fois choisi un sujet difficile. Un sujet peu traité et prometteur. Malheureusement, je n’ai pas du tout adhéré à la construction du récit. Pour être franche, je me suis souvent sentie complètement perdue, entre les digressions sur son frère qui semble hanté par la Seconde Guerre Mondiale sans rien savoir pourtant de cet arrière-grand-père, la relation d’un étrange procès, les relations tendues du narrateur avec ses parents, l’alternance impromptue de passé et de présent, l’enquête, le récit du destin de familles spoliées par Raoul H., documents d’archives,… Bref impossible de m'y retrouver.

Dommage, car j’étais très intéressée tant par le sujet de la spoliation des biens des Juifs que par le poids de la culpabilité ressentie par les générations suivantes. 

Les avis de Mimi, Eva,

2 commentaires:

  1. Ah quel dommage ! j'étais tentée par cette lecture, s'il est à la bibliothèque j'essaierai quand même.

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