Par Ariane
Auteur : Guillaume Sire
Titre : Les contreforts
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : Calmann Levy
Nombre de pages : 352p
Date de parution : août 2021
Mon avis :
Parfois j’aimerais me contenter de dire « ah que c’était bien ! ». Mais je vais tâcher de développer un peu…
Dans le massif des Corbières, à quelques kilomètres de Carcassone, sur la colline de Montahut, se dresse le château de Montrafet. C’est la demeure de la famille Testasecca depuis des siècles. On y trouve Léon, un colosse qui tient plus du chevalier que du châtelain, aussi prompt à rire qu’à jouer du poing. Sa femme Diane a quitté Paris par amour et consacre tout son cœur à maintenir à flot l’entreprise familiale, tout en jonglant avec les démarches administratives harassantes et l’éducation de leurs enfants. L’aînée, Camille, joue du marteau, du tournevis et de la truelle à longueur de journée, empêchant tant bien que mal d’empêcher le château de s’écrouler. Son frère Pierre passe ses journées à marcher, chassant et arpentant la colline qu’il connaît par cœur. Mais lorsque le château fait l’objet d’une mise en péril, les Testasecca refusent de s’avouer vaincus et entrent en résistance, fidèles à leur devise « Qu’est-ce qui n’est pas impossible ? »
Guillaume Sire nous offre un roman flamboyant et magnifique, tenant à la fois de la fable, du burlesque et du tragique. Le combat de la famille Testasecca, c’est le pot de terre contre le pot de fer administratif. Une famille et une histoire en guerre contre une bureaucratie écrasante, mais plus largement de tout un monde en voie de disparition, un monde où la terre ne sert pas qu’à enrichir des promoteurs immobiliers qui y construisent des lotissements d’une laideur absolue, un monde où la parole donnée est d’or, où l’amitié et la famille constituent la plus grande des richesses, un monde où l’enfance est une liberté absolue, un monde où un château n’est pas qu’une coquille vide et morte dans laquelle défilent les touristes, un monde où les légendes prennent vie…
Alors oui, je pourrais simplement dire « ah que c’était bien ! »
C'est assez tentant comme histoire. Je vais le guetter à la bibliothèque.
RépondreSupprimerJ'aimerais bien savoir ce que tu en penseras...
SupprimerIl me tente de plus en plus.
RépondreSupprimerAlors il faut se laisser tenter...
Supprimer