vendredi 30 octobre 2015

Mon enfance en Allemagne nazie - Ilse Kohen

Par Daphné




















Auteur : Ilse Kohen 
Titre : Mon enfance en Allemagne nazie 
Langue d'origine : anglais (américain)
Traducteur : Michèle Poslaniec 
Genre : témoignage 
Editeur : Medium 
Nombre de pages : 204 
Date de parution :  1981

Résumé de l'éditeur:


Ilse Koehn, l'auteur de ce livre, a six ans en 1935. C'est le 15 septembre 1935 que Hitler fit promulguer les lois racistes qui mettaient les Juifs au ban de la nation allemande. 

Le père d'Ilse est fils de mère juive et de père allemand. D'après les nouvelles lois, il est classé "Mischling*, premier degré".

Afin de protéger l'avenir d'Isle, ses parents divorcent. Ilse reste un premier temps avec son père et sa grand-mère juive. 
 
Mais la pression des nazis contre les Juifs devient de plus en plus lourde et Ilse rejoint sa mère et ses grands-parents maternels. Bientôt l'Allemagne entre en guerre. La propagande nazie s'introduit dans les écoles. La jeunesse hitlérienne enrôle...

Puis, les premières bombes tombent sur Berlin. Les enfants sont évacués à la campagne.  

De 1930 à 1945, d'année en année, la vie devient plus difficile. La guerre - peu ressentie au début par les enfants allemands -  impose sa priorité de plus en plus. 

Isle Koehn raconte simplement ce qu'elle a vécu jusqu'à la débâcle finale où, dans un Berlin en ruine et en flammes, les enfants se quittaient le soir en se disant : "Reste en vie." 

* Sang mêlé



Mon avis:

Ilse Kohen, l'auteur de ce livre nous raconte son enfance, l'histoire de sa famille et de son entourage durant la seconde guerre mondiale en Allemagne nazie.

Rares sont les livres qui nous font voir la seconde guerre mondiale à travers un regard Allemand. Ici nous est narré les souffrances du peuple Allemand, du climat de terreur dans laquelle ils ont vécu. Tous n'étaient pas nazis et beaucoup ont souffert.  

Ilse nous raconte la promulgation des premières lois antisémites et de leurs conséquences sur sa famille,  de ses déplacements dans des camps de jeunesse hitlérienne, de la propagande nazie, des bombardements, de l'arrivée des Russes à Berlin...

Les événements historiques et le "bourrage de crâne" nazi imposé aux enfants sont très bien décrits. 
Ce témoignage, d'une grande force, m' a beaucoup appris sur la vie des enfants Allemands déplacés à l'est dans les camps de jeunesse hitlérienne.

Extrait:

"Quand j'étais encore à  Hermsdorf, j'avais voulu entrer au Jungmaedel, c'est comme ça que s'appelait le groupe de filles de dix à quatorze ans de la jeunesse hitlérienne , à cause d'Inge et Waltraud. elles m'avaient dit comme elles s'amusaient à chanter et à jouer à toutes sortes de jeux. Quand j'en avais parlé à Vati, il m'avait regardé comme si j'étais un fantôme et avait crié: "entrer dans une de ces organisations de ces porcs là?". ensuite, Vati s'était calmé et s'était assis près de moi: "écoute, avait il dit, c'est peut être vrai qu'elles ne font que jouer et chanter mais ces chants et ces jeux sont conçus pour vous enseigner la philosophie nazie. Et tu sais que nous n'y croyons pas. Les jeunes sont influençables et les nazis utilisent leur enthousiasme à leurs propres fins. il y a des choses que tu es trop jeune pour comprendre. Quand le moment sera venu, toi et moi, nous aurons une longue conversation.






jeudi 29 octobre 2015

Vertiges - Sophie Jomain

Par Roxane


Titre : Vertige
Auteur :  Sophie Jomain
Série : Les étoiles de Noss Head, tome 1
Nombre de page : 347p
Langue publication : français
Editeur : J’ai lu
Couverture : magnifique, sublime et envoutant !

Présentation de l'éditeur :

Les étoiles de Noss head Vertige À presque 18 ans, Hannah enrage de devoir subir un nouvel été à Wick, petite ville portuaire écossaise. Il n'y a pas plus ennuyeux que cet endroit pour une citadine de son âge. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Leith. Il est bâti comme un roc et possède les plus beaux yeux qu'elle ait jamais vus. Qu'importent les rumeurs qui courent au sujet du jeune homme... l'attirance est immédiate, réciproque et irrépressible. Puis tout bascule. Le conte de fées se transforme en cauchemar et le destin d'Hannah est scellé. Leur relation résistera-t-elle à l'inimaginable ? Sauront-ils vaincre le pire ? Car les légendes sont parfois plus réelles que l'on croit.


Mon avis :

Waouh ! J’étais si contente de retrouver mon genre de lecture favori ! Ce livre est génial dans son style, et si vous n’aimez pas les livres où une humaine sort avec une créature fantastique, passez votre chemin. Ce livre rempli tous les caractéristiques de ce style, mais reste quand même assez détonnant !

Pour commencer, ça me plaît que ce livre mette en avant une créature qui me plaît, les loups-garous ! Car je ne fais plus partie de la team vampire !

Le début, comme dans tous les romans du genre, est très long et cliché mais une fois le SECRET découvert c’est parti pour s’éclater ! J’aime bien qu’il y ait plusieurs espèces de loups, cela apporte des situations et des comparaisons étonnantes même si j’avoue ne pas avoir retenu les 5 espèces et leur caractéristiques…

J’espère que le tome 2 tiendra la barre aussi haute.



Citation :

"prends chaque instant de la vie comme une chance."

mercredi 28 octobre 2015

Mercredi, c'est le jour des petits - C'est quoi un enfant? - Béatrice Alemagnat

Par Daphné




















Auteur : Béatrice Alemagna
Illustrateur: Ronald Himler Titre : C'est quoi un enfant?
Éditeur : Autrement

Résumé:

Un enfant a des petites mains, des petits pieds et des petites oreilles, mais pas toujours des petites idées. Les idées des enfants sont parfois gigantesques, amusent les grands, leur font ouvrir grand la bouche et dire " ah ! ".


 


Mon avis:


Une véritable pépite que cet album!  Ce petit livre nous plonge dans le monde de l'enfance et nous pose une grande question à laquelle il  répond de manière très simple et émouvante. C'est quoi un enfant? A quoi rêve t-il? En quoi est il différent d'un adulte? Quelles sont ses préoccupations? 

Un très beau livre qui rappelle à l'adulte à quel point les enfants sont exceptionnels et à quel point leurs émotions sont importantes et qu'il convient de les respecter. Il peut être l'occasion d'aborder de nombreux sujets avec l'enfant. 

Présenté à la manière d'un cahier d'école, tout en charme et en poésie, c'est un album que je recommande vivement à tous les parents et à tous les enfants! 



Extrait:

"Il y a des enfants de tous les genres, de toutes les couleurs, de toutes les formes.
Les enfants qui ne veulent pas grandir ne grandiront jamais.
Ils garderont un mystère dedans. Alors, même adultes, ils seront émus
par les petites choses : un rayon de soleil ou un flocon de neige."







Mercredi, c'est le jour des petits : La chasse au monstre - Norbert Landa et Tim Warnes

Par Ariane


Auteur : Norbert Landa
Illustrateur : Tim Warnes
Titre : La chasse au monstre
Editeur : Mijade

Présentation de l'éditeur :
"Petite Cane ! Il y a un monstre sous ton lit !" hurle Petit Cochon. "Il fait : Pchch pchch‚ Grrr‚ Bang Bang‚ Pam Pam‚ Yiiaaarrrrhhhh !" "Et aussi : Iouiiiiiiiiiiiiii !" ajoute Hibou. Quel genre de monstre est–ce là ? Au péril de leur vie‚ les amis de Petite Cane décident de le découvrir…

Mon avis :
Petite cane entend un bruit sous son lit, effrayée elle avertit son ami Petit Cochon qui décide de demander de l'aide à Ours, qui demande l'appui de Loup et ainsi de suite. Du simple "pchch pchch" du départ, chaque animal en rajoute à son tour et le bruit final est vraiment effrayant et déstabilisant. Quel monstre se cache sous le lit de Petite Cane ? Simplement une petite souris endormie.
Mes filles ont pris beaucoup de plaisir à écouter cette histoire rythmée par les bruits étranges ajoutés par chaque animal. 
J'ai moi aussi beaucoup apprécié cette histoire mignonne qui permet de parler des peurs enfantines, d'expliquer que parfois on se fait une montagne de pas grand chose et de rappeler également qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre tout ce qu'on entend.

L'avis de Sophia, 4 ans et demi :
La cane avait peur mais c'était une petite souris qui dort et qui ronfle. La souris est mignonne et elle ne fait pas peur. Les animaux disent des bruits mais ils inventent.


mardi 27 octobre 2015

Popcorn Melody - Emilie de Turckheim

Par Ariane



Auteur : Emilie de Turckheim

Titre : Popcorn melody

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Hélïse d’Ormesson

Nombre de pages : 208p

Date de parution : août 2015

Présentation de l’éditeur :

Tom Elliott tient une supérette dans un trou perdu du Midwest. Malgré les rayons désespérément dégarnis, les clients défilent du matin au soir. Ce succès, Tom le doit au fauteuil, devant la caisse, où chacun s’assoit pour livrer ses secrets… Jusqu’au jour où jaillit du trottoir d’en face un fabuleux hypermarché climatisé. Comment combattre un concurrent si déloyal ? Tom n’a que deux armes : sa folie douce et son amour de la poésie.
Au cœur des terres ardentes des Indiens des Plaines, Popcorn Melody porte un regard fantasque sur la quête du bonheur dans nos sociétés d’abondance.



Mon avis :

A Shellawick, petit bled paumé du Midwest, on trouve un soleil de plomb, des cailloux, de la poussière et des mouches. On y trouve aussi Le Bonheur, petite supérette aux rayonnages peu remplis, puisque l’objectif de son propriétaire, Tom Elliott, est de vendre de quoi se nourrir, se laver et tuer les mouches. Rien que l’essentiel, aucun superflu.

Mais l’attrait du Bonheur c’est surtout Tom lui-même, gérant et poète, toujours prêt à écouter ses clients ouvrir leur cœur dans le fauteuil de barbier rescapé du salon de son père. Et ils sont hauts en couleur les habitants de Shellawick !

Emilie de Turckheim propose une gallerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres : Matt le doyen de la ville, ancien instituteur adulé de ses élèves devenu un vieux bonhomme acariâtre qui perd la tête, John, le père de Tom, barbier de la ville et père aimant, Emily Dickinson vivant dans son propre monde à son propre rythme, Fleur la géologue japonaise alcoolique toujours juchée sur ses talons aiguilles, et le maire borgne, terrible dans son rôle de grand méchant à la solde de l’usine Buffalo Rocks, principal employeur de la région. Elle ne fait pas qu’effleurer ces personnages mais en quelques mots, par le récit de quelques anecdotes, elle sait incroyablement vivants et attachants !

Pourtant la ville se meurt peu à peu. Les commerces ferment les uns après les autres et les habitants partent s’installer ailleurs. Plus près de l’usine. Mais Tom, Le Bonheur ainsi que ses clients restent fidèles au poste. Jusqu’à l’installation d’un gigantesque supermarché nommé Horn of plenty (corne d’abondance) juste en face du Bonheur. Là-bas on trouve tout, l’essentiel comme l’inutile, une infinité de choses à la portée des consommateurs.

Le Bonheur contre La corne d’abondance, c’est un peu le pot de terre contre le pot de fer, un conte sur la société de consommation, qui telle la sirène attire les consommateurs par de belles promesses pour mieux les dévorer et les broyer. Ce n’est pas non plus une fable joyeuse, car Samson l’emporte rarement contre Goliath, et rapidement Le Bonheur est abandonné par ses clients.

Que j’ai aimé ce court roman ! J’y ai trouvé un charme fou, aussi bien dans ses personnages décalés et dans l’histoire, que dans la plume à la fois poétique, vive et colorée de l’auteur. J’ai été totalement conquise par Tom, sa folie douce et sa philosophie du bonheur. Une petite pépite ! 



Extrait :

« Le fauteuil était l’oreille de Shellawick. Chaque jour était un jour ordinaire de poussière et d’air brûlant, et on entrait chez moi comme si de rien n’était, avec son cabas ou son chariot à roulettes. Et, toujours comme si de rien n’était, on s’installait sur le fauteuil de barbier pour soulager ses jambes et se débarrasser d’un poids. Personne ne m’a jamais avoué qu’il entrait dans Le Bonheur pour vider son sac et pas pour le remplir. »

L'avis de Keisha

lundi 26 octobre 2015

C'est lundi, que lisez-vous ? (42)

Le lundi on retrouve le rendez-vous hebdomadaire organisé par Galleane. Il suffit de répondre à 3 questions :

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ? 

Ariane 

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?




Une semaine consacrée à la rentrée littéraire avec trois excellentes lectures. Tout d'abord Il était une ville de Thomas B. Reverdy qui était en tête de liste de mes repérages. Puis Popcorn Melody de Emilie de Turckheim choisi un peu par hasard à la bibliothèque car il entrait dans le cadre de mon challenge petit bac pour la catégorie musique et le hasard a bien fait les choses, ce roman m'a conquise. Et enfin La dernière nuit du Raïs de Yasmina Khadra.

Que lis-je en ce moment 



Et grâce à toutes les nouveautés récemment arrivées à la bibliothèque, je poursuis mes lectures de romans de cette rentrée littéraire. En ce moment je lis Les prépondérants de Hédi Kaddour.



Que lirai-je ensuite ?







Ensuite je lirai Intérieur nuit de Marisha Pessl.



Daphné

Qu'ai-je lu la semaine dernière ? 





La semaine dernière, j'ai lu  Mon enfance en Allemagne nazie, de Ilse Koehn.


Que lis-je en ce moment ?







Je lis Un anthropologue en déroute de Nigel Barley, livre qu'Ariane m'a envoyé lors de notre premier swap (et que je n'avais pas encore lu, honte à moi!)

Que lirai-je ensuite ?





Je lirai ensuite Compartiment pour dames en lecture commune avec Ariane.





Et vous que lirez-vous cette semaine ?

dimanche 25 octobre 2015

En cuisine ! Boulettes d'aubergines

Par Ariane

Voici une recette que j'ai découverte sur l'un de mes blogs culinaires préférés et qui est devenue un classique de ma cuisine. Ces boulettes connaissent un franc succès auprès de mes filles et ont plu à tous ceux qui en ont goûté (enfin presque, ma nièce aînée n'a pas du tout aimé, mais cette fois-là je les avais ratées). Et en plus c'est un bon moyen de faire manger des légumes aux enfants. 

Ingrédients :
  • 2 aubergine
  • 120 gr de chapelure
  • 80 gr de pecorino
  • Une gousse d’ai
  • 1 jaune d’œuf
  • Un bouquet de menthe ciselé
  • Sel et Poivre noir
  • piment d'Espelette
Coupez le pédoncule des aubergines puis coupez les en deux. A l’aide d’un couteau, quadrillez la chair le plus profondément possible sans percer la peau et enduisez d’huile d’olive, de sel et poivre.
Faire cuire une demi heure à 190°C. Raclez la chair et hachez-la. Laissez refroidir complètement. Passez au tamis pour retirer l’excédent d’eau.
Ajoutez tous les autres ingrédients. Mixez grossièrement. Vous obtiendrez alors une pâte qui s’agglomère bien.

Formez des boulettes et faire dorer à la poêle quelques minutes de chaque côté.
A servir avec une sauce tomate et des spaghettis al dente.



 Cette recette est tirée du blog food for love.

samedi 24 octobre 2015

rue des voleurs - Mathias Enard

Par Daphné













Auteur : Mathias Enard
Titre : Rue des voleurs
Genre : roman
editeur : Actes sud
Nombre de pages : 252
Date de parution :  2012


Présentation de l’éditeur :

C’est un jeune Marocain de Tanger, un garçon sans histoire, un musulman passable, juste trop avide de liberté et d’épanouissement, dans une société peu libertaire. Au lycée, il a appris quelques bribes d’espagnol, assez de français pour se gaver de Série Noire. Il attend l’âge adulte en lorgnant les seins de sa cousine Meryem. C’est avec elle qu’il va “fauter”, une fois et une seule. On les surprend : les coups pleuvent, le voici à la rue, sans foi ni loi. 
Commence alors une dérive qui l’amènera à servir les textes – et les morts – de manières inattendues, à confronter ses cauchemars au réel, à tutoyer l’amour et les projets d’exil.
Dans Rue des Voleurs, roman à vif et sur le vif, l’auteur de Zone retrouve son territoire hypersensible à l’heure du Printemps arabe et des révoltes indignées. Tandis que la Méditerranée s’embrase, l’Europe vacille. Il faut toute la jeunesse, toute la naïveté, toute l’énergie du jeune Tangérois pour traverser sans rebrousser chemin le champ de bataille. Parcours d’un combattant sans cause, Rue des Voleurs est porté par le rêve d’improbables apaisements, dans un avenir d’avance confisqué, qu’éclairent pourtant la compagnie des livres, l’amour de l’écrit et l’affirmation d’un humanisme arabe.

Mon avis:

Voici un lecture à fleur de peau dont on ne ressort pas indifférent.

Lakhdar est un jeune garçon, grand lecteur de séries noires,  qui rêve de liberté et aime regarder les jolies filles avec son meilleur ami. rien de très extraordinaire dans sa vie, donc, jusqu'au jour, où son père le met à la porte pour l'avoir surpris dans les bras de sa cousine Meryem. Commence alors une longue errance qui le conduira à devenir libraire pour un "groupe pour la diffusion de la pensée coranique". Arrive alors le Printemps Arabe et Lakhdar découvre le double visage de ce groupe...ainsi que celui de Bassam, son meilleur ami.

D'errance en errance, nous suivons, à travers le personnage de Lakhdar, le printemps arabe, l'attentat de Marrakech, les révoltes égyptienne et syrienne,  la crise économique en Europe, le mouvement des Indignés en Espagne...

Roman d'une grande richesse, "Rue des voleurs" passe de la violence à la désillusion, de la désillusion à la violence. Cette histoire n'est autre que la propre actualité de notre monde. L’auteur signe ici un roman sombre et dur qui incite le lecteur à la réflexion.

Tout le livre laisse présager le chapitre final et pourtant...je ne m'attendais absolument pas à cette fin qui m'a particulièrement surprise.

Extrait:

"On ne se souvient jamais tout à fait, jamais vraiment ; on reconstruit, avec le temps, les souvenirs dans la mémoire et je suis si loin, à présent, de celui que j'étais à l'époque qu'il m'est impossible de retrouver exactement la force des sensations, la violence des émotions ; aujourd'hui, il me semble que je ne résisterais pas à des coups pareils, que je me briserais en mille morceaux. Qu'on ne devrai pas survivre à des chocs de cette puissance."


Lu dans le cadre du Petit Bac 2015, catégorie "gros mot"