Titre : Zelda la rouge
Auteur : Martine Pouchain
Editeur :Sarbacane
Nombre de pages : 245p
Couverture : trop enfantine et fluo à mon goût
Présentation de l'éditeur :
Deux sœurs habitent une grande maison
qu’elles partagent avec des colocs. Zelda, 16 ans, est en fauteuil
roulant depuis qu’une voiture l’a renversée, enfant ; l’aînée, Julie,
veut la venger. Ne pense qu’à ça – retrouver le chauffard. Zelda, pleine
d’énergie et de passion, se destine à la politique. Julie, elle, a
sacrifié ses études, sa joie de vivre, pour subvenir à leurs besoins.
Aide-soignante dans une maison de retraite, elle a parfois des visions
prémonitoires et les morts viennent lui parler… Et puis Baptiste
s’immisce dans leur paysage. Charmant, prévenant, il se rend
indispensable dans leur cohabitation libre et foldingue. Julie, qui n’a
fait que lui manifester son agressivité, s’aperçoit qu’elle est
irrésistiblement attirée par lui. Mais comment vivre – vivre un amour –
dans la vengeance ?
Mon avis :
C'est
le premier livre de la sélection des incos que j'ai lu cette année.
Mon
avis sur ce livre est en demie teinte, je suis très mitigée. J'ai
commencé par ce livre que j'avais très envie de lire, mais mon
enthousiasme s'est vite refroidi. Je suis un peu embêtée de
descendre ce livre, enfin la moitié en tout cas.
Je
vais commencer par les aspect positifs de ce livre :
D'abord,
l'originalité du thèmes, des vécus des personnages. Tous les
personnages sont travaillés et ont leur histoire unique. Ce mélange
d'histoires donne un aspect plein de convivialité.
Mais
le super point positif est Zelda ! Cette fille est une
véritable leçon de vie, elle est drôle, intelligente, adorable,
ouverte et d'une originalité folle ! Elle est pétillante et on
en oublie totalement son handicap, cela devient un détail banal
comme le serait sa couleur de cheveux. En ce sens j'ai trouvé ce
livre super, car pour faire « accepter » quelque chose,
que ce soit le handicap ou autre, il ne faut pas forcément nous
montrer que les cas où ça se passe mal, mais surtout ceux où ça
se passe super bien. Pourquoi s’embêter à reproduire des scène
ignobles sur un sujet dit sensible au lieu de nous le montrer quand
il est accepté ?
Malheureusement
je ne peux vous donner mon avis sur ce livre sans parler de Julie.
Comment expliquer en quoi je la trouve inintéressante ? Elle
est fade, tête à claque, égoïste, ennuyeuse... Bref je ne la
supportais pas du tout. Malheureusement c'est un roman à deux voix
et elle est plus présente que sa sœur. J'ai eu beaucoup de mal à
lire ses passages alors que j'attendais énormément ceux de Zelda.
Et son coté instable et ses changement d'avis brutaux sont plutôt
déroutant.
Julie
travaille dans une maison de retraite, ces passages étaient plus
intéressants et apportaient une forme de routine plutôt efficace.
Ces « petits vieux » sont adorables mais font un peu
pitié et plus j'y repense plus j'ai l'impression qu'ils attendaient
juste le dernier dodo.
Aussi
le coté « je suis la fille que rien peut toucher, je suis une
battante, une guerrière, je vais venger ma petite sœur » de
Julie m’exaspérais au plus haut point. On a l’impression qu'elle
vit l’accident de sa sœur par procuration, alors qu'elle
l’accepte très bien et Julie vient lui rappeler tout le temps son
handicap, c'est égoïste et ça gâche complètement la belle leçon
de vivre de Zelda.
Je
vous cache pas ma déception en lisant que Julie avait des visions
qui sont aléatoirement sur le passé ou le futur, c'est à vous de
deviner, sinon c'est pas drôle ! Ca gâche le coté réaliste
du livre, on dirait une facilité dans le scénario pour trouver le
conducteur qui a renversé Zelda.
Je
trouve dommage que le résumé en dise autant, juste en le lisant on
devine ce qui va se passer à la fin (et au milieu).
J'ai
trouvé que ce livre se perdait dans ses sujets et à force d'en
faire trop il ne le faisait pas assez bien et survolait trop de
points.
Citation :
« Dis-toi
bien qu'en amour, depuis que le monde est monde, on ne cesse jamais
d’être un gosse émerveillé, de même que personne n’a trouvé
de recette pour qu'il dure, Shakespeare n'avait pas tort :
l'habitude n'est peut-être pas la seule responsable du désamour,
mais si on ne la laisse pas nous dévorer, on a déjà une belle
carte en main. »
Je ne lis déjà pas beaucoup de littérature jeunesse, alors là, avec ton avis, je passe ..
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