Par Ariane
Auteur : Anaïs Llobet
Titre : Au café de la ville perdue
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : éditions de l’Observatoire
Nombre de pages : 336p
Date de parution : janvier 2022
Mon avis :
J’avais beaucoup aimé Les mains lâchées et Des hommes couleurs de ciel, les précédents romans d’Anaïs Llobet et j’avais hâte de la retrouver avec ce nouveau livre. Je n’ai pas été déçue, encore une fois j’ai terminé ma lecture le cœur plein d’émotions et la tête pleine de questions.
Anaïs Llobet aime faire voyager ses lecteurs. Cette fois elle nous emmène à Chypre, aux côtés d’une autrice venue y écrire un livre sur Varosha, devenue ville fantôme en 1974 suite à l’invasion par l’armée turque. Elle s’installe chaque jour au Tis Khamenis Polis, le café de la Ville perdue, tenu par Andreas et sa fille Ariana. Les anciens ont pris l’habitude de s’y réunir, sous la carte de Varosha, pour évoquer encore et encore leurs souvenirs. Les deux femmes se lient d’amitié et Ariana commence à raconter à la romancière la maison perdue du 14 rue Ilios, la ville et l’histoire d’amour de ses grands-parents.
Alternant entre passé et présent et tournant autour de trois personnages féminins forts, le roman explore l’histoire d’un pays à travers celle d’une famille et révèle les plaies à vif de ceux qui ont tout perdu. Anaïs Llobet a ce talent d’écriture qui enchaîne le lecteur à ses mots, ses personnages, son histoire. Elle nous entraîne, elle nous fait voir, elle nous fait ressentir.
C’est certain, avec ce troisième roman, Anaïs Llobet est pour moi une autrice incontournable.
Connais pas par la lecture, de nom quand même, alors pourquoi pas?
RépondreSupprimertiens, à Chypre? Je ne connaissais pas cette autrice que tu sembles plébisciter.
RépondreSupprimerQuel roman magnifique, je l'avais adoré.
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