dimanche 28 décembre 2014

Des noeuds d'acier - Sandrine Collette

Par Ariane


Auteur : Sandrine Collette

Titre : Des nœuds d’acier

Genre : thriller

Langue d’origine : français

Editeur : Denoël

Nombre de pages : 265p
Date de parution : janvier 2013

Présentation de l'éditeur : 
Avril 2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt noire et dense, un homme est enchaîné. Il s'appelle Théo, il a quarante ans, il a été capturé par deux vieillards qui veulent faire de lui leur esclave. Comment Théo a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, il sortait de prison quand ces deux vieux fous l'ont piégé au fond des bois.
Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers. Mais qui pourrait sortir de ce huis clos sauvage d'où toute humanité a disparu ?


Mon avis : 

Le thème du huis-clos a été bien souvent traité par de nombreux auteurs. Parfois avec génie mais bien souvent le résultat manque de relief et de crédibilité. L’exercice est donc dangereux, qui plus est pour un premier roman. Pourtant Sandrine Collette s’en sort avec brio et signe là une œuvre puissante et effrayante.
Déjà le choix des personnages est pour le moins original. Imaginer un homme adulte, un taulard assez violent et assez détestable séquestré par deux vieillards, voilà qui sort de l’ordinaire. Théo est un anti-héros, un personnage plutôt antipathique pour lequel on ne ressent pas de sympathie. Pourtant très vite je me suis sentie en empathie avec lui. C’est terrible d’assister à la descente aux enfers de cet homme, de le voir perdre toute confiance, tout espoir, devenir au fil des semaines « un chien » ainsi que ses ravisseurs le nomment. Cet homme est même dépouillé de son humanité. C’est par ses propres mots que l’on découvre cette histoire, ce qui contribue à nous rapprocher de lui. 
C’est un univers glauque et sordide, la lecture est parfois pénible et difficile, une lecture qui m’a parfois heurtée, heureusement que ce roman est court ! Mais une lecture qui m’a totalement happée.

Extrait : 
« -Je ne suis pas un esclave et je ne suis pas un chien.
- Ça viendra. »

L'avis de Mimi, AifelleMicmélo

vendredi 26 décembre 2014

A l'abri de rien - Olivier Adam

Par Daphné:



Auteur :Olivier Adam
Titre : A l'abri de rien
Genre : roman
Langue d’origine : français
Éditeur: éditions de l'olivier
Nombre de pages : 219
Date de parution : 2007




Résumé de l'éditeur :

« Marie se sent perdue. Son mari, ses enfants sont le dernier fil qui la relie à la vie.
Ce fragile équilibre est bouleversé le jour où elle rencontre les « kosovars », ces réfugiés dont nul ne se soucie et qui errent, abandonnés, aux confins de la ville.
Négligeant sa famille, Marie décide de leur porter secours.
Et de tout leur donner : nourriture, vêtements, temps, argent, elle ne garde rien pour elle. Entraînée par une force irrésistible, elle s’expose à tous les dangers, y compris celui d’y laisser sa peau.
Avec ce roman, Olivier Adam nous rappelle que la violence qui frappe les plus faibles est l’affaire de chacun. Et trace le portrait inoubliable d’une femme dépassée par la force de ses sentiments. »


Mon avis :

Voilà un livre qui m'a beaucoup touchée. A travers ce récit, Olivier Adam nous ouvre les yeux sur la  situation des réfugiés. Sans pour autant tomber dans le misérabilisme, il décrit leur vie avec beaucoup de justesse et de sensibilité.

Marie, l'héroïne du roman, m'a également touchée. Au fur et à mesure de l'histoire, elle s'enfonce dans la dépression, tentant de venir en aide à des gens plus désavantagés qu'elle,  négligeant au passage sa propre famille, sa propre vie.  On a mal pour elle, mal pour ses enfants qui voient leur mère sombrer et les abandonner et même mal pour son mari, qui, bien qu'il ait du mal à comprendre la détresse de sa femme et agit parfois avec dureté tente tout de même désespérément de maintenir la tête de sa famille hors de l'eau.  

L'écriture se fait de plus en plus pesante au fur et à mesure que Marie sombre. On ressent son mal être à chaque phrase, la lecture se fait oppressante, l’ambiance pesante nous prend à la gorge. Tout est fait pour ressentir le mal être de l’héroïne, de la construction des phrases au lieu même de l’histoire. 

Un livre dont le sujet m'a beaucoup émue et dont l'écriture m'a véritablement happée.


Extrait: 

"Devant, il y avait tous ces types que je n'osais jamais regarder, ils avaient l'air sale et crevé, ils étaient si maigres sous leurs habits déchirés. tout le monde les appelait les kosovars mais c'étaient surtout des Irakiens, des Iraniens, des Afghans, des Pakistanais, des Soudanais, des Kurdes. Certains étaient assis sur des cartons, d'autres restaient debout par grappe, discutaient en attendant quoi? devant la mairie se dressait une tente immense, on l'avait installé à la fermeture du camp.Je n'ai jamais compris pourquoi ils l'avaient fait fermer ce camp. Les choses n'avaient fait qu'empirer. ils étaient toujours aussi nombreux, ils cherchaient toujours à passer en Angleterre, seulement, maintenant, ils étaient vraiment à la rue, livrés à eux mêmes."






Léon et Louise - Alex Capus

Par Daphné:

Auteur :alex Capus
Titre :Léon et Louise
Genre : roman
Langue d’origine :allemand
Traducteur:  Emanuel Guntzburger
Éditeur:Babel
Nombre de pages :313
Date de parution :2011




Résumé de l'éditeur: 


Le jour des obsèques du grand-père, la famille est en train d'attendre le prêtre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris lorsqu'une petite dame énergique s'approche du cercueil, pose un baiser d'adieu sur le front du défunt et, souriant malicieusement en direction de l'assistance, actionne une vieille sonnette de vélo. Dans les premières rangées, on chuchote. S'agit-il de la fameuse Louise, le grand amour du grand-père Léon. Ils n'avaient pas vingt ans lors de leur rencontre dans un petit village français vers la fin de la Première Guerre mondiale. Bientôt séparés par les hasards de l'Histoire et les vents contraires du destin, les deux jeunes gens ne s'oublieront jamais, quelle que soit l'époque traversée, la Première Guerre en Normandie, l'Occupation à Paris...
En explorant la vie secrète de son propre grand-père sur plus de quarante ans, Alex Capus signe le roman d'un amour plus fort que le tourbillon de la vie, une épopée intime irrésistible.


Mon avis: 

Un très joli livre, plein de tendresse, sur un amour qui traversera les années malgré les séparations de la vie. « Léon et Louise », c’est une histoire d’occasions manquées, une histoire bouleversante de simplicité et d’amour. 

Les personnages de Léon et Louise m’ont ému ainsi que la  manière dont Alex Capus en parle. A travers l’histoire qu’il relate, on devine la tendresse qu’il ressent à l’égard de son grand père. J’ai admiré le personnage de Louise qui connaît la vie de famille de Léon et, ne voulant pas la détruire, s’efface sans pour autant tomber dans l’oubli. 
J’ai trouvé très intéressant le personnage d’Yvonne, l’épouse qui connaît tout de l’histoire de Léon et de Louise et qui montrera tellement de visages différents au fil des pages.

En suivant l’histoire des personnages, on traverse également les années, découvrant leur vie pendant la première et la seconde guerre mondiale.  On ressent bien l’ambiance à Paris lors de l’occupation Allemande. J’ai appris des choses que j’ignorais totalement comme le transport des richesses en Afrique ou la destruction des fichiers de l’immigration.

J'ai trouvé émouvant le geste de Louise déposant dans le cercueil de Léon la sonnette de vélo,  objet tout simple mais  symbolisant à lui seul toute leur histoire.

Ce livre m’a beaucoup plu, j’ai aimé traverser l’Histoire à travers l’amour contrarié mais tellement fort et indestructible de Louise et de Léon.une belle histoire d'amour, tendre et respectueuse, simple et sans jugement.

Extrait:       

"après quoi, elle se détacha du défunt et repris sa position, droite comme un piquet, ramena son sac à main du coude vers l'avant bras, l'ouvrit et en sortit d'un geste rapide un objet rond et mat gros comme le poing. C'était, comme nous pûmes le constater peu après, une vieille sonnette de vélo avec une cloche arrondie dont le revêtement chromé était fendillé et s'écaillait ça et là. Elle referma son sac à main et replaça l'anse dans le creux du coude, puis elle actionna deux fois la sonnette. Dring dring, dring dring."



Joyeux Noël (avec un peu de retard) !

Par Ariane

Et voilà les fêtes de Noël sont terminées et nous avons quelques jours de repos avant de célébrer la nouvelle année. 

J'aime beaucoup Noël. Les lumières, la famille, les bons repas, la messe de minuit, les cadeaux,... C'est une période d'espoir et de partage. Une période de nostalgie et de tristesse aussi. Nostalgie de l'enfance et tristesse pour ceux qui ne sont plus là.

J'aime offrir des cadeaux à ceux que j'aime et j'aime aussi en recevoir. Et cette année encore le père Noël, qui me connaît bien, a déposé au pied de mon sapin de nombreux livres que j'ai hâte de lire. Des livres que j'avais repéré sur les blogs ou en librairie.





















Le plus dur maintenant est de décider par lequel commencer ! Mais le roman d'Harchi Kaoutar m'attire irrésistiblement.

Le cas Eduard Einstein - Laurent Seksik

Par Ariane

Prix du meilleur roman français 2013 du Parisien
Auteur : Laurent Seksik
Titre : Le cas Eduard Einstein
Genre : roman
Langue d’origine : français
Traducteur :
Editeur : Flammarion
Nombre de pages : 304p
Date de parution : août 2013

Présentation de l’éditeur : 
Une mère laisse son fils de 19 ans à la clinique psychiatrique de Zurich. Il s'agit d'Eduard Einstein, le fils d'Albert, qu'elle a élevé seule après le départ de son mari. Albert, lui, s'exile aux États-Unis en ces temps troubles des années 1930. Eduard se raconte, entre crises de schizophrénie, séjours à l'asile et traitements de choc, avec une intelligence rare et une étonnante lucidité. C'est sa vie méconnue que parcourt ce roman, où résonnent et s'entremêlent les faiblesses d'un génie, le drame d'une mère, le journal d'un dément. Eduard Einstein, a fini parmi les « fous », seul, délaissé de tous, jardinier de l'hôpital de Burghölzli. Une question hante ce texte: Eduard a-t-il été abandonné par son père à son terrible sort ? Laurent Seksik prête sa voix au fils oublié, et dévoile ce drame de l'intime avec beaucoup de justesse, sur fond de tragédie du siècle et d'épopée d'un géant. 

Mon avis : 
« Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution » écrivait Albert Einstein.
Si l’œuvre scientifique ainsi que les combats politiques et idéologiques d’Albert Einstein sont relativement connus, sa vie privée l’est beaucoup moins. Et c’est cet aspect de la vie du grand homme (expression qui revient souvent dans le roman) qu'explore Laurent Seksik. 
Le roman tourne autour de trois personnages principaux : Mileva Maric, la première épouse d’Albert Einstein et mère de ses enfants, Albert lui-même et enfin Eduard le plus jeune fils qui passera la plus grande partie de sa vie d’adulte dans un hôpital psychiatrique.
Si l’on alterne chapitre après chapitre entre chaque personnage, j’ai apprécié le fait que l’auteur prenne le parti de faire parler Eduard, de rendre la parole à cet homme oublié, de nous faire entrer dans ses pensées et sa folie. C’est un personnage très attachant dans sa fragilité, un homme pour qui j’ai ressenti beaucoup d’empathie.
Mileva m’a également inspiré beaucoup de sympathie. Tout juste âgée de 20 ans, cette jeune fille d’origine serbe, brillante et prometteuse entre à l’école polytechnique de Zurich où elle fait la connaissance d’Albert. Amoureuse la jeune fille renoncera à sa carrière pour dévouer sa vie entière au grand homme et ensuite à leurs enfants.
Quant à Albert… Que dire ? Que penser ? Du scientifique dont les découvertes ont révolutionné la science ? De l'homme qui a pris fait et cause pour les afro-américains ? Du père absent et lointain ? Albert Einstein n'a su faire face à la maladie de son fils, il est resté impuissant devant ce mystère qu'est la folie. 
J'ai été très intriguée par le mystère autour du premier enfant de Mileva et Albert. Cette fille nommée Liserl dont l'existence ne fut découverte que dans les années 1980 dans des lettres. 
Ce roman fut un moment agréable et je me suis souvent demandé ce qui relevait du roman et ce qui était réel.

Extrait : 
« Alors, ma mère s’est subitement transformée. Elle a pris l’apparence d’un loup. Son corps s’est recouvert de poils, des griffes ont poussé au bout de ses longs doigts, et soudain, oui, vous pouvez me croire, ma mère a dévoré mon père. Vous me croyez, n’est-ce pas ? »

L'avis de Jostein, Micmélo,

mardi 23 décembre 2014

Les 20 livres qui ont changé votre vie

Par Ariane

Au cours des derniers mois, téléspectateurs et internautes ont pu répondre à la question posée par François Busnel "quel livre a changé votre vie ?". La palmarès a été dévoilé le 11 décembre dernier au cours d'une émission spéciale de La Grande Librairie.
Je n'ai malheureusement pas vu l'émission (je vais voir si je peux encore trouver le replay) mais la liste des circule beaucoup sur les blogs littéraires. Plusieurs blogueurs (Fleur, Hélène, Enna par exemple) ont eu l'idée de la commenter, j'aime bien le principe alors je me lance à mon tour : 

1- Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry 
J'ai lu plusieurs fois ce roman que je trouve magnifique de poésie et de tendresse. A chaque lecture j'ai l'impression de le redécouvrir.  
2- L'étranger d'Albert Camus 
Lu il y a quelques années, je n'en ai pas vraiment de souvenirs mais je n'avais pas vraiment accroché avec le style de Camus. 
3- Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline
 Jamais lu et il n'est pas au programme de mes lectures. 
4- L'écume des jours de Boris Vian 
J'aime beaucoup Boris Vian et celui-ci est peut-être mon préféré. 
5- A la recherche du temps perdu de Marcel Proust 
Jamais lu. 
6- Le Grand Meaulnes d'Alain Fournier 
Lu au collège, une lecture très sympathique dont j'avais gardé un souvenir agréable. 
7- L'alchimiste de Paulo Coelho 
Jamais lu. 
8- Belle du seigneur d'Albert Cohen 
Jamais lu. 
9- Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez 
J'adore Gabriel Garcia Marquez et ce roman est tout simplement magnifique. La lecture en est cependant un peu ardue.  
10- Les fleurs du mal de Charles Baudelaire 
Superbe, sublime, magnifique. Je ne m'en lasse jamais et je lis régulièrement quelques poèmes.  
11- La peste d'Albert Camus 
Jamais lu. 
12- 1984 de George Orwell
 J'ai bien aimé ce livre même s'il n'est pas mon préféré de l'auteur.  
13- Harry Potter de J.K. Rowling 
J'ai beaucoup aimé cette série que je trouve extrêmement bien écrite et très riche. Une lecture qui plaît tant aux jeunes qu'aux adultes ce n'est pas courant.  
14- Le monde selon Garp de John Irving 
Lu, mais je ne m'en souviens pas du tout. 
15- Crime et châtiment de Fiodor Dostoïevski 
Jamais lu. 
16- Le seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien 
L'un de ceux qui a bercé mon adolescence. J'ai lu et relu ces livres avec avidité et j'ai vu les films avec tout autant de plaisir. 
17- Le Parfum de Patrick Süskind 
Un magnifique roman, une histoire forte et extrêmement bien écrite, un très bon souvenir de lecture. 
18- Le Journal d'Anne Frank 
Lu lorsque j'étais adolescente, j'avais été très touchée et émue par l'histoire de cette jeune fille qui me semblait à la fois si proche et si loin de moi. 
19- Madame Bovary de Gustave Flaubert 
Jamais lu mais il est dans ma PAL. 
20- Les misérables de Victor Hugo 
Jamais lu. Mais je n'envisage pas de le lire. J'ai tenté plusieurs fois de lire Notre-Dame-de-Paris mais j'ai abandonné à chaque fois découragée par le style de Victor Hugo. En revanche j'aime beaucoup les poèmes de Victor Hugo.

J'en ai lu 13 sur les 20 ce n'est pas si mal. 

Et si j'avais du faire une liste personnelle des 20 livres qui m'ont le plus marquée ? 
J'aurai pu mettre certains livres du classement dans ma liste. Je pense notamment à Patrick Suskind, J.R.R. Tolkien, J.K. Rowling, Charles Baudelaire ou Gabriel Garcia Marquez
J'aurai probablement cité en vrac : L'intégrale des œuvres poétiques de Léopold Sédar Sengor (L'Elégie pour Martin Luther King est sublime, ainsi que les Chants pour Signare), Sur la route de Kerouac, La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, La ferme des animaux de George Orwell, Germinal d'Emile Zola, Candide de Voltaire, Beignets de tomates vertes de Fannie Flag, La métamorphose de Franz Kafka, Jane Eyre de Charlotte Brontë.
Et dans les livres qui m'avaient marquée enfant et sont à la base de mon amour pour la lecture : les Histoires comme ça de Kipling, Ma sœur est une sorcière de Diana Wynne Jones, Mathilda de Roald Dahl, Deux pour une de Eric Kastner, Les quatre filles du docteur March de Louisa May Alcott. 
La liste n'est pas exhaustive loin de là ! 

Mais la question de François Busnel à la base n'appelait qu'à une seule réponse. Alors, sans hésiter cela aurait été Des souris et des hommes de John Steinbeck, un roman découvert à l'adolescence et qui a été mon premier contact avec la "vraie" littérature. C'est grâce à ce roman que je suis sortie de la littérature pour enfants ou adolescents et que je suis entrée dans un autre monde. Je le relis de temps en temps et j'y prends toujours autant de plaisir.

D'ailleurs, je pourrai essayer de faire des fiches de ces livres qui m'ont beaucoup marquée. Un petit rendez-vous mensuel par exemple. Mais serai-je capable de m'y tenir ?