Par Daphné
Autrice : Mireille Calmel
Titre : Le chant des sorcières
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : XO éditions
Résumé de l'éditeur :
1483, dans les hauteurs du Vercors.
Non loin du château de Sassenage, la toute jeune Algonde, fille de l'intendante, se débat en vain pour échapper au torrent dans lequel elle est tombée. Malgré ses efforts, elle est emportée sous la montagne qu'on dit hantée par la fée Mélusine.
Tous la croient perdue et pourtant, le torrent la rejette. On la retrouve sur une berge, blanche et glacée mais vivante.
Comment a-t-elle survécu, nul ne le sait.
Sous le choc, Algonde avoue qu'elle aurait... vu Mélusine, puis elle refuse d'en dire plus. Mais elle semble désormais ailleurs. Que se passe-t-il autour de cette jeune fille dont la beauté éclate un peu plus chaque jour ? Quel serment a-t-elle prêté à la fée en échange de sa vie ?
Contrainte au silence pour protéger l'homme qu'elle aime, Algonde va tenter de déjouer le piège mis en place bien avant sa naissance. Son amour pour Mathieu, son amitié complice avec la jeune baronne, Hélène de Sassenage, lui donnent l'envie de vivre et de vaincre.
Saura-t-elle affronter, seule ou presque, les puissances maléfiques qui ont imaginé pour elle un destin qu'elle rejette de toutes ses forces ?
Mon avis :
Après avoir lu (et bien aimé!) La fille des templiers, je poursuis ma découverte des livres de Mireille Calmel avec une nouvelle saga. J'avais très envie de le lire, à la fois pour le contexte historique mais aussi -et surtout!- pour le parallèle avec la légende de Mélusine (J'ai un gros faible pour les légendes, le monde Arthurien et les fées).
J'ai cependant eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Celle-ci est un peu longue à vraiment démarrer et j'avoue m'être ennuyée pendant la première partie de l'histoire. L'écriture m'a aussi un peu déçue: j'ai compris l'intention de vouloir utiliser des mots médiévaux pour "coller" à l'époque mais était-il vraiment utile d'écrire le mot "jouvencelle" toutes les dix lignes ?
Et puis, au bout d'une centaine de pages, ça y est, l'histoire se met enfin en place, on entre vraiment dans la légende et je me suis réellement prise d'intérêt pour ce roman. J'ai particulièrement apprécié la partie légendaire où l'on découvre que tout ce qui paraissait révéler seulement de la superstition a sa part de réalité. J'aime généralement beaucoup les livres où le réel chevauche avec le merveilleux et j'ai donc vraiment aimé ce moment. Je suis par contre restée assez perplexe sur le personnage du prince Djems qui arrive d'un coup en plein milieu de l'histoire sans que l'on sache exactement ce qu'il vient faire là. Mais il y a trois tomes en tout alors sans doute trouvera-t-il sa place par la suite.
Malgré un début un peu laborieux, j'ai donc finalement bien aimé ce livre dont j'ai maintenant hâte de connaître la suite.
Extrait :
"Cette galerie, c'est Mélusine elle-même qui me l'a réclamée, lâcha-t-elle dans un souffle.
- Mélusine ?
- Mélusine, répéta Sidonie.
- La fée que mon aïeul Raymondin épousa et qu'il surprit changée en femme-serpent dans son bain ?
- Je n'en connais pas d'autres."
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