lundi 5 janvier 2015

Une place à prendre - J.K. Rowling


 Par Daphné:

                         
 
Auteur :J.K.Rowling
Titre : Une place à prendre
Genre : roman
Langue d’origine :anglais
Traducteur: Pierre Demarty
Editeur : Grasset & Fasquelle
Nombre de pages : 790
Date de parution : 2012 


Résumé de l'éditeur: 

Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre...
Comédie de mœurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige. 


Mon avis: 
 
Voici un livre que j’avais hâte de lire mais dont en même temps, je redoutais un peu la lecture.  Comme beaucoup de monde, je suis une grande fan d’Harry Potter que j’ai lu et relu un bon nombre de fois. Aussi, quand j’ai appris que J.K. Rowling avait sorti un nouveau livre, j’ai eu très envie de le lire…tout en ayant peur d’être déçue, surtout au vu de certaines critiques qu’il a suscité…
 
Je n’ai pas été déçue. On est loin, très loin, de l’univers d’Harry Potter, tellement loin que j’en ai vite oublié mes réticences et me suis laissé porter par l’histoire. 


C’est sombre, très sombre…et selon moi, tout à fait réaliste ! J.K Rowling nous décrit ici une ronde de personnages avec leur hypocrisie, leur mal être…Malgré le nombre important de personnages principaux, aucun n’est moins bien décrit qu’un autre. Tous ont leur propre caractère, leur propre histoire…et leur propre bassesse. Les personnages ne sont pas épargnés dans leur lâcheté et leur noirceur. Dans certaines critiques que j’ai lu, certains les trouvaient trop caricaturaux. Cela n’a pas du tout été mon avis. Au contraire, j’ai trouvé les personnages et leurs conflits très réalistes. Au fil des pages, je reconnaissais certaines personnes que j’ai eu l’occasion de croiser…et me suis également reconnue moi-même, il y a quelques années de cela, dans l’un d’eux. 


J’ai également aimé la manière dont le roman réussit à aborder tant de sujets de société sans pour autant perdre le fil de l’histoire. Ainsi, il aborde entre autres, la richesse et la pauvreté,  les inégalités sociales, le racisme, la politique, l’adolescence, les relations parents/enfants, la sexualité, le couple, la drogue, l’alcool, les conflits, le deuil, l’amour, l’amitié, la haine, le harcèlement scolaire, les TOC, la violence…tout cela sans tomber dans la caricature.


Certains passages sont extrêmement violents, certains très dérangeants. J’ai parfois eu l’impression d’espionner les personnages dans leur propre vie.

Un roman sombre et cruel, qui malheureusement ne nous raconte rien d’autre que la vie dans toute sa réalité.


Extrait:   

"Suffisait-il que quelqu’un ait occupé une certaine place dans votre vie et y laisse un grand vide en disparaissant, pour parler d’amour ?" 



 

dimanche 4 janvier 2015

Challenge Petit Bac 2015

Par Daphné







Ça y est, l'année  2015 a commencé, je peux me lancer dans ce premier challenge!

Alors, voici quelques unes de mes idées de titres que je pourrais lire :



- Prénom : "La grand mère de JADE" de Frédérique Deghelt

- Lieu : "TERRE des oublis "Duong Thu Huong  (si toutefois le mot "terre" est accepté: j'ai un doute)

- Animal : - "Le cœur des LOUVES" de Stéphane Servant
                  - "Allumez le CHAT" de Barbara Constantine
                  - "L’œuf du  DRAGON" de Georges R.R. Martin

- Objet : La voleuse de LIVRES" de Marcus Zusak

- Pronom :JE n'ai pas peur" de Niccolo Ammaniti

- Couleur :"Le collier ROUGE" de Jean Christophe Rufin

- Titre en un seul mot :"XENIA" de Gérard Mordillat
Je n'ai pas encore trouvé de titres qui me tenteraient pour les mots "mort", "taille", "musique" et " gros mots" mais cette ébauche de liste est déjà un début, non?

Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants - Mathias Enard

Par Ariane


Auteur : Mathias Enard

Titre : Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Actes sud

Nombre de pages : 154p

Date de parution : août 2010

Prix Goncourt des lycéens 2010

Présentation de l’éditeur : 
En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu’il brave la puissance et la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, dont il a laissé en chantier l’édification du tombeau à Rome. Mais comment ne pas répondre à l’invitation du sultan Bajazet qui lui propose – après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci – de concevoir un pont sur la Corne d’Or ?
Ainsi commence ce roman, tout en frôlements historiques, qui s’empare d’un fait exact pour déployer les mystères de ce voyage.
Troublant comme la rencontre de l’homme de la Renaissance avec les beautés du monde ottoman, précis et ciselé comme une pièce d’orfèvrerie, ce portrait de l’artiste au travail est aussi une fascinante réflexion sur l’acte de créer et sur le symbole d’un geste inachevé vers l’autre rive de la civilisation.
Car à travers la chronique de ces quelques semaines oubliées de l’Histoire, Mathias Enard esquisse une géographie politique dont les hésitations sont toujours aussi sensibles cinq siècles plus tard.

Mon avis :  
Une petite lecture fluide et agréable. Mathias Enard nous présente un pan méconnu de la vie de Michel-Ange, cette parenthèse stambouliote, au cours de laquelle l’artiste découvre un monde si différent de Florence et Rome. La jolie plume de Mathias Enard rend parfaitement hommage à cette ville d’art et d’histoire. Sa description de l’intérieur de la basilique Sainte-Sophie est magnifique. La sensualité de l’Orient rêvé transparaît dans chaque passage. Heureusement que les écrivains existent pour nous permettre de voyager et de rêver le monde !
J’ai beaucoup aimé le titre de ce roman. Une citation tirée de Kipling (dans l’introduction d’Au hasard de la vie). Décidément Kipling est très présent dans mes lectures en ce moment, lui qui tenait aussi une place particulière dans Le dernier roi d’Angkor ! Voilà qui me donne envie de redécouvrir cet auteur que je n’ai plus lu depuis l’enfance. La citation vaut le coup d’être retranscrite intégralement :
« Puisque ce sont des enfants, parle-leur de batailles et de rois, de chevaux, de diables, d’éléphants et d’anges, mais n’omets pas de leur parler d’amour et de choses semblables. »
Un joli roman très bref, une petite parenthèse dans ma vie de lectrice comme ce voyage à Constantinople/Istanbul en fut une dans la vie du maestro.

Extrait : 
« Un luth, une mandragore et une viole que Michel-Ange ne sait pas appeler oud, saz et kaman, accompagnés d’un tambour de basque animé par les doigts tantôt caressants, tantôts violents d’une jeune femme habillée en homme, dont les bracelets de métal tintent en rythme, ajoutent de temps en temps une percussion métallique au concert et distraient un peu l’artiste florentin de cette musique à la fois sauvage et mélancolique : c’est avec cet accompagnement que la jeune femme –ou le jeune homme, on ne saurait jurer de son sexe, pantalon bouffant et ample chemise – chante des poèmes auxquels Michelangelo ne comprend rien. Entre deux couplets, pendant que le petit orchestre s’en donne à cœur joie, elle, ou il, danse ; une danse élégante, toute en retenue, où le corps tourne, évolue autour d’un axe fixe, sans que les pieds, presque, ne se déplacent. Une ondulation lente de cordage lâché manipulé par le vent. »

Ce roman entre dans le cadre du challenge Goncourt des lycéens



L'avis de Jostein, Kathel, Eva, Hélène, Papillon,

vendredi 2 janvier 2015

Sans elle - Alma brami

Par Daphné:




Auteur : Alma Brami
Titre :Sans elle
Genre : roman
Langue d’origine : français
Éditeur:folio
nombre de pages: 165
date de parution :2008





Résumé de l'éditeur: 
  
"Quand Solène est morte, Maman a arrêté de me coiffer le matin, elle n’avait plus le temps et plus l’envie. Solène est morte, et moi, j’ai grandi d’un coup. Je suis devenue grande avec un cœur rempli de plein de trucs, de plein de trucs dont je me serais bien passé."

Léa a dix ans quand sa sœur meurt. Brutalement confrontée au monde des adultes, au chagrin de sa mère, elle n'a, pour se défendre, que ses mots à elle. Pour tenter, innocente, de retrouver le chemin de la lumière... A vingt-trois ans, Alma Brami prend la voix d'une enfant pour aborder les questions les plus graves avec les mots les plus simples. Et on ne sait, au fil de la lecture, si elle est une adulte qui sait emprunter les pas d'une enfant, ou une enfant qui possède la lucidité d'une adulte... 
 
 
Mon avis: 

Voilà un  livre qui m’a bouleversé. « Sans elle », c’est l’histoire de la mort, du deuil, de la souffrance mais aussi de la résilience et de l’espoir, vu à travers les yeux d’une enfant de dix ans .  

 La petite Léa nous raconte la mort de sa petite sœur, celle de son père, le chagrin et la dépression de sa mère avec ses mots à elle, ses mots d’enfant. 

Certaines phrases sont bouleversantes de naïveté et de simplicité mêlée de douleur comme lorsque Léa s’imagine Solène grelottant de froid et de peur sans son doudou dans son cercueil ou lorsqu’elle l’imagine expulsée du paradis par un Dieu épuisé et revenant vers elle.

Sa mère sombrant dans la dépression et ne s’occupant plus de sa fille, personne n’est là pour expliquer la mort à Léa et elle cherche elle-même des explications, une manière de faire revenir sa sœur. 

La relation de Léa avec sa mère est dépeinte de manière bouleversante. On voit peu à peu la relation mère /fille s’inverser, la maman sombrer et la petite Léa tout faire pour soutenir sa mère, prendre soin d’elle, tenter de croiser à nouveau le regard de sa maman qui l’oublie, murée dans son chagrin. 

Léa tente de retrouver sa place dans le monde et dans le cœur de maman,  de parvenir à vivre malgré le manque, le poids de l’absence de sa petite sœur mais aussi de son père.
A travers ses croyances enfantines, ses souvenirs et ses questionnements, Léa fait revivre Solène d’une manière tendre, poétique  et émouvante.

« Sans elle » nous parle de l’intolérable, de  la mort d’une enfant mais aussi de la vie. La vie que Léa insuffle au souvenir de sa petite sœur, à sa mère et à elle-même, elle qui doit réapprendre à vivre dans un monde où sa sœur n’est plus là.
Un très beau livre…


Extrait: 

« Le manque, toujours ce manque, ce trou béant, ce vide glacial en moi, tombe de Solène dans mon corps, mon goût de cendre. Poussière de chagrin.
Le manque c'est comme un refrain d'une chanson très longue. Ça revient, lancinant, ça grignote. Solène, c'était mon antidote, c'était un organe vital, tous mes sens réunis. Solène c'est ce que j'aimais le plus de moi. »



Les livres de ma vie : Des souris et des hommes - John Steinbeck

Par Ariane

Dans un précédent billet je parlais du fameux classement établi par l'émission la Grande Librairie suite aux réponses des téléspectateurs et internautes à la question "quel livre a changé votre vie ?". J'avais alors évoqué les livres ayant marqué mon parcours de lectrice citant 20 livres ayant particulièrement compté à mes yeux. Des livres qui ont façonné mon amour de la lecture, des livres qui ont contribué à forger ma vision du monde, des livres qui m'ont aidée à avancer, des livres qui ont marqué une étape particulière de ma vie. Bien sûr cette liste n'était pas exhaustive, je m'étais limitée à 20 pour me conformer au classement établi par l'émission.
J'ai donc eu l'idée de présenter une fois par mois l'un de ces livres chers à mon coeur. Bien sûr il m'arrive parfois d'avoir un nouveau gros coup de coeur pour un livre qui vient alors s'ajouter à la liste existante mais je ne parlerai dans ce rendez-vous que de mes lectures passées, les lectures d'avant le blog.

Pour ce premier rendez-vous il était évident pour moi de parler du livre sans doute le plus cher à mes yeux. Mon livre doudou en quelque sorte, celui vers lequel je reviens régulièrement avec toujours un plaisir renouvelé. 
J'ai lu ce livre pour la première fois à l'âge de 14 ans. Une lecture imposée par une professeur de français au collège. Si j'ai toujours été une lectrice acharnée, je détestais, et déteste encore, que l'on m'impose une lecture. Je n'étais donc pas vraiment disposée à lire ce livre. Mais je n'avais pas le choix n'est-ce-pas ? Il a bien fallu que je m'y colle de mauvaise grâce. Ce fut une révélation. J'ai découvert la littérature avec ce roman. Jusqu'alors je lisais principalement des romans pour enfants ou adolescents mais sans jamais réellement m'attacher aux qualités littéraires ni chercher une portée symbolique ou philosophique. Un nouvel univers s'est dévoilé à moi grâce à ce livre, un univers qui m'a apporté beaucoup de plaisir au fil des années. 
Ce n'est pas forcément facile pour moi de présenter ce livre que j'aime tant, il y a tant de choses que j'aimerai dire ! 

Des souris et des hommes - John Steinbeck

 


Auteur : John Steinbeck
Titre : Des souris et des hommes
Genre : roman
Langue d’origine :américain
traducteur : M.-E. Coindreau
Éditeur: pocket
nombre de pages
date de parution : avril 1996 (1ère parution 1937)

Synopsis :
L'histoire de Lennie, colosse innocent, et de George, deux ouvriers migrants liés par une solide amitié, sillonnant les routes de Californie des années trente à la recherche d'un travail. 

Mon avis : 
Dans son introduction à ce roman, le traducteur Maurice Edgar Coindreau écrivait " On ne sait ce qu'il convient de louer davantage dans ce petit chef-d’œuvre d'intense sobriété. Tout y est à sa place et il n'y a pas un mot de trop. La rudesse indispensable n'y prend jamais l'allure de basse vulgarité ; le réalisme des personnages est voilé par la poésie du rêve ; la sentimentalité s'arrête juste au moment où l'on pourrait craindre qu'elle ne devînt de la sensiblerie, et la couleur locale, très pittoresque, sait éviter les ton criards de la carte postale en couleurs. Quant au récit il est mené avec une rapidité qui tient plus de l'art dramatique que du roman."
Que j'aurai aimé écrire ces phrases exprimant si justement ce que je ressens ! Tout est en effet si juste dans ce roman. Chaque mot est à sa place, chaque phrase une pépite. A chaque fois je suis saisie par la beauté et la poésie de ce texte. Malgré plus d'une dizaine de lectures l'effet reste le même, je suis subjuguée et je ressens chaque émotion aussi intensément que la première fois. 
Les personnages sont magnifiquement décrits. Les mots de Steinbeck donnent corps et vie à chacun d'eux. Malgré la brièveté du roman chacun d'entre eux a une réelle profondeur. Les deux personnages principaux bien sûr l'innocent colosse Lennie et le teigneux maigrichon George. Une amitié improbable entre ceux deux hommes, mais une amitié profonde et indéfectible. George a voué sa vie à Lennie, sans ce géant attaché à ses pas "ce que la vie serait facile ! J'pourrais me trouver un emploi et travailler. J'aurai pas d'embêtements." Pourtant il reste avec lui, il l'aide et le protège, veille sur lui tel un ange-gardien au sale caractère. Et Lennie ce doux géant idiot à la force herculéenne, inconscient de sa force, incapable de comprendre la différence entre le bien et le mal, adorant plus que caresser la douce fourrure des souris, pauvres bêtes écrasées par ces grandes paluches. Ce personnage innocent est attachant comme un enfant. Tous deux rêvent d'un avenir meilleur, de ne plus vivre de travail saisonnier mais de s'installer dans une ferme et d'élever des lapins à la douce fourrure. La simplicité et la pureté de leur amitié m'ont toujours plu.
Tous les personnages me touchent à leur manière même si j'ai toujours ressenti une sympathie profonde pour Candy, le vieil homme si attaché à son chien et qui lui aussi va se mettre à rêver de ce petit lopin de terre, ainsi que pour Crooks, le palefrenier noir que tous regardent avec mépris, isolé à cause de la couleur de sa peau. 
Tant de thèmes se mêlent dans ce court roman. En à peine 150 pages  John Steinbeck nous livre un texte incroyablement riche. C'est une tragédie. Le drame final semble joué dès le départ, presque annoncé. Les faibles et les innocents sont mis de côté ou sacrifiés, seuls les plus forts survivent. Et le rêve s'écroule ne laissant plus qu'une réalité triste et une vie solitaire.
Ce livre est une merveille, un roman fort et tragique, une perle véritablement. 

Extrait :  
Comment choisir un extrait de ce roman où chaque passage est, à mes yeux, si parfait ? Je choisis donc un passage illustrant la beauté de l'amitié de George et Lennie :
"La voix de George se fit plus grave. Il répétait ses mots sur un certain rythme, comme s'il avait déjà dit cela plusieurs fois.
- Les types comme nous, qui travaillent dans les ranches, y a pasplus seul au monde. Ils ont pas de famille. Ils ont pas de chez-soi. Ils vont dans un ranch, ils y font un peu d'argent, et puis ils vont en ville et ils le dépensent tout... et pas plus tôt fini, les v'là à s'échiner dans un autre ranch. Ils ont pas de futur devant eux. 
Lennie était ravi.
- C'est ça... c'est ça. Maintenant, raconte comment c'est pour nous. 
George continua :
- Pour nous c'est pas comme ça. Nous, on a un futur. On a quelqu'un à qui parler, qui s'intéresse à nous. On a pas besoin de s'asseoir dans un bar pour dépenser son pèze, parce qu'on a pas d'autre endroit où aller. Si les autres types vont en prison, ils peuvent bien crever, tout le monde s'en fout. Mais pas nous.
Lennie intervint.
- Mais pas nous ! Et pourquoi ? Parce que... parce que moi, j'ai toi pour t"occuper de moi, et toi, t'as moi pour m'occuper de toi, et c'est pour ça
Il éclata d'un rire heureux.
- Continue maintenant, George ! 
- Tu l'sais par coeur. Tu peux le faire toi-même.
- Non, toi. Y a toujours des choses que j'oublie. Dis-moi comment ce sera.
- Ben voilà. Un jour, on réunira tout not'pèze, et on aura une petite maison et un ou deux hectares et une vache et des cochons et ... 
- On vivra comme des rentiers, hurla Lennie. Et on aura des lapins. Continue, George. Dis-moi ce qu'on aura dans le jardin, et les lapins dans les cages, et la pluie en hiver, et le poêle, et la crème sur le lait qui sera si épaisse qu'on pourra à peine la couper. Raconte-moi tout ça, George. 
- Pourquoi tu le fais pas toi-même, tu le sais tout.
- Non... raconte, toi. C'est pas la même chose si c'est moi qui le fais. Continue... George. Comment je soignerai les lapins ?
- Eh bien, dir George, on aura un grand potager, et un clapier à lapins, et des poulets. Et quand il pleuvra en hiver, on dira : l'travail, on s'en fout ; et on allumera le feu dans le poêle, et on s'assoira autour, et on écoutera la pluie tomber sur le toit..."

Bonne année 2015

Par Ariane

Très bonne et heureuse année ! Une année que j'espère pour ma part riche en changements, nouveaux départs et belles lectures.
J'espère également que Daphné et moi parviendrons à faire vivre ce blog et à échanger avec d'autres lecteurs et blogueurs. 
Ce blog existe depuis seulement un mois et au cours de ce mois passé j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire des billets, à partager mes coups de cœur, à échanger et j'espère que cela continuera ainsi. 
J'ai beaucoup aimé entrer tout doucement dans la blogosphère et j'espère réussir à m"y intégrer et faire de belles rencontres. 
Avec la nouvelle année je vais pouvoir commencer certains des challenges auxquels je me suis inscrite et j'espère les mener à bien.

a toutes et tous : bonnes lectures !