dimanche 9 septembre 2018

Lecture commune - Le jardin des secrets - Kate Morton

Par Daphné

 


Résumé de l'éditeur :

 1913, sur un bateau en partance pour l'Australie se trouve une petite fille de quatre ans, seule et terrorisée. Le navire lève l'ancre et elle se retrouve à Brisbane. Si le secret de son débarquement est religieusement gardé par ses parents adoptifs, ceux-ci décident, le jour de ses 21 ans, de révéler à Nell les circonstances étranges de son arrivée dans la famille. Les questions se bousculent : Qui est-elle ? D'où viennent ses souvenirs ? Que représente le livre trouvé dans sa petite valise, seule relique d'un passé perdu ? Bouleversée, ce n'est que des années plus tard qu'elle entreprend le voyage vers ses origines. Une quête difficile pour lever le voile sur près d'un siècle d'histoire familiale...


L'avis de Daphné :

Le jardin des secrets est le premier livre que j'ai lu de Kate Morton, il y a déjà quelques années. Je l'avais beaucoup aimé, au point de le lire plusieurs fois. Ayant récemment découvert plusieurs autres livres de cette auteur, je n'ai pu m’empêcher à chaque fois de ressentir une pointe de déception à leur lecture. Non que je ne les ai pas apprécié mais ils étaient tous loin de me plaire autant que Le jardin des secrets que j'ai donc décidé de relire, me demandant si j'avais gardé un souvenir idéalisé de ce livre et s'il me plairait autant quelques années plus tard... Et bien, oui, il me plait toujours autant!

Comme tous les livres de Kate Morton,  nous nous retrouvons plongés au cœur d'un secret de famille. suivant son habituelle recette, l'auteur alterne le passé et le présent ainsi que les changements de pays pour nous révéler ce fameux secret. Il s'agit ici de celui de Nell dont les origines sont bien mystérieuses. 

Ce livre est fortement inspiré du célèbre Le jardin secret de Frances H. Burnett, un livre que j'ai énormément aimé étant enfant (si ce titre là ne vous dit rien sachez que c'est l'auteur qui a écrit Petite Princesse, le livre qui a inspiré le dessin animé de Princesse Sarah : vous connaissez forcément...non?).  Kate Morton a l'air d'avoir aimé ce livre autant que moi si j'en crois les nombreuses références (jusqu'au nom de l'auteur elle même!) qui jalonnent son roman. 

Probablement est-ce l'une des raisons pour laquelle celui-ci me plait autant! L'une des raisons mais pas la seule! J'ai aussi beaucoup aimé les personnages : Cassandra, la petite-fille de Nell, qui tente de retrouver la trace des origines de sa grand-mère après le décès de celle-ci et qui a aussi ses propres douleurs. Nell, si touchante dans la manière dont elle a vu sa vie bouleversée par un secret qu'elle ne soupçonnait pas et qui tente de démêler le fil de sa propre histoire. Rose dont le côté à la fois fragile et manipulateur me fait penser à Colin dans Le jardin secret. Et surtout, Eliza, mon personnage préféré, fantasque et pleine d'imagination qui est certainement le personnage le plus approfondi et nuancé de l’histoire. J'ai par ailleurs beaucoup aimé les contes d'Eliza qui apparaissent au fil du roman. Moi qui adore les contes, je me suis régalé avec ceux-ci !

J'ai également apprécié la descriptions des lieux, si différents les uns des autres :  les mystères de la Cornouailles et la féérie des jardins et du cottage, le brouillard londonien de l'époque victorienne, la chaleur australienne... 

Comme dans  ses autres livres,  Kate Morton nous conte ici une histoire de femmes, une histoire de quête identitaire et de secrets. La construction, tout comme les thèmes principaux ne sont pas différents de ses autres romans mais nul doute que celui-ci reste définitivement mon préféré!

Extrait :

" La dame allait revenir, elle l'avait promis, mais la petite espérait qu'elle ne tarderait plus trop. Parce qu'elle attendait depuis vraiment longtemps , si longtemps que le soleil avait traversé le ciel. Maintenant, il réchauffait ses genoux sous sa robe neuve. Aux aguets, elle cherchait à repérer le bruissement de ses jupes sur les planches du pont, le claquement de ses talons, son pas pressé - rien à voir avec celui de maman. La petite se demanda vaguement, avec le détachement des enfants aimés, où pouvait bien être maman et quand elle allait revenir. Elle se posait aussi des questions sur la dame. Elle savait qui elle était parce qu'elle avait entendu grand-mère en parler : elle s'appelait la Conteuse et habitait la chaumière tout au bout du domaine, après le labyrinthe."

L'avis d'Ariane
Daphné m'avait dit plusieurs fois que ce roman était son préféré de l'autrice, alors j'en attendais beaucoup et je l'ai également beaucoup apprécié.

J'ai retrouvé avec plaisir l'univers de Kate Morton et ses éléments si caractéristiques : un fort attachement entre une jeune femme et une femme plus âgée, les secrets de famille, une demeure familiale chargée d'histoire et de mystère,... Pourtant, même si de nombreux points communs se retrouvent entre les romans de Kate Morton, y compris dans la construction (alternance entre passé et présent, entre personnages), cela n'est pourtant pas dérangeant, car l'autrice est une conteuse hors pair. On ne s'ennuie pas une seconde pendant cette lecture, c'est un moment agréable et confortable, une lecture facile j'en conviens, mais ça fait parfois du bien de se plonger dans un livre pour le plaisir de la lecture sans chercher au-delà de ce plaisir. 

J'ai désormais lu tous les romans de Kate Morton parus en France, et si un autre roman était publié, je le lirai avec grand plaisir.

Merci Daphné, d'avoir partagé cette lecture avec moi !

Extrait choisi par Ariane
"J'éprouve une immense gratitude à l'égard de ceux qui,par leurs oeuvres, ont enflammé mon imagination enfantine et m'ont donné un amour des livres et de la lecture qui ne m'a jamais quitté une seconde."

Bilan d'août (Daphné)

Par Daphné

au mois d’août,  j'ai renoué avec mon auteure préférée, Barbara Kingsolver en relisant Une île sous le vent et Une rivière sous la lune. Deux très belles lectures également avec Le chagrin des vivants et Les buveurs de lumière, deux livres que je voulais lire depuis un moment déjà et qui ne m'ont pas déçue! J'ai également lu Retourner dans l'obscure vallée et Landart avec les enfants.





Et en septembre, que vais je lire ?


Ce mois-ci, j'ai prévu de lire L'enfant-mouche, Underground Railroad et L'art de perdre.
 




 

vendredi 7 septembre 2018

Une île sous le vent - Barbara Kingsolver

Par Daphné













Auteur : Barbara Kingsolver
Titre : Une ile sous le vent
Genre : nouvelles
Langue d’origine : anglais (américain)
Traducteur : Michèle Levy-Bram
Éditeur : Rivages
Nombre de pages : 300
Date de parution :1989

Résumé de l'éditeur :

 Une petite fille écoute sa grand-mère cherokee lui raconter le monde ; une mère et sa fille se rapprochent en se découvrant toutes deux enceintes ; une jeune voleuse assiste à un cambriolage aux conséquences désastreuses.

En douze nouvelles tendres et drôles, Barbara Kingsolver nous livre un hymne au bonheur de vivre en reprenant ses thèmes de prédilection : défense de la nature, souci des enfants, sagesse des Indiens, fragilité et force des femmes.


Mon avis :

 Le mois dernier, j'ai relu deux livres de Barbara Kingsolver, sans conteste mon auteure préférée. Mais justement, les deux livres que j'ai relu n'étaient pas mes préférés... C'était voulu, je me suis dit que plutôt que de relire pour la énième fois ceux que j'aime le mieux, j'allais pour une fois relire ceux qui me plaisaient moins.

Une île sous le vent  n'est donc pas celui que je préfère... mais tout de même, cela n'en reste pas moins un livre de Barbara Kingsolver et cette auteure a réellement le don de m'ensorceler! 

Ces nouvelles nous parlent de femmes, de relations familiales ou amoureuses, de l'importance des choix, d'écologie, de maternité, de filiation, de l'histoire des indiens... On y retrouve les thèmes chers à Barbara Kingsolver dans ses autres livres mais sans aucune redondance cependant. 

On retrouve ici une petite fille qui  écoute les histoires que lui conte sa grand-mère Cherokee, un couple qui s'interroge sur le fait d'avoir ou non des enfants, une fille et une mère qui ne se comprennent pas enceintes au même moment ... 

Les nouvelles en général me posent souvent problème : soit je ne parviens pas, en de si courtes pages, à entrer dans l'histoire avant que celles-ci ne se terminent, soit je regrette d'abandonner déjà des personnages que j'aurais aimé connaître davantage. c'est plutôt le second cas qui s'est offert à moi devant ce recueil là, d'autant plus que j'aime tellement les romans  de Barbara Kingsolver que je ne pouvais m'empêcher d'avoir envie que certaines de ses nouvelles en soient un elles aussi afin de ne pas les quitter si vite.

Oui, décidément,  même après plusieurs relectures et même en lisant ceux de ses livres qui ne sont pas mes préférés, cette auteure me captive toujours autant! 

Extrait :

"Tu crois l'oublier. Mais, en fait, tu le garde quelque part en toi, bien rangé. Si c'est important, ton cœur s'en souviendra."

 

mercredi 5 septembre 2018

Mercredi c'est le jour des petits : L'apachyderme - Sandra Le Guen et Thanh Portal

Par Ariane


Autrice : Sandra Le Guen
Illustratrice : Thanh Portal
Titre : L'apachyderme
Editeur : La Palissade

Présentation de l'éditeur : 
Guillerm collectionne les plumes, rêve de tipis et de bisons. Il est un apachyderme ! Les autres éléphanteaux se moquent de lui et les parents le trouvent un peu grand pour jouer à l’indien. Mais quoi de mieux qu’un indien pour vaincre les souris ?
Un album plein d’humour et haut en couleurs, où l’on découvre que sortir du rang permet parfois de se sortir d’un mauvais pas, et peut même forcer l’admiration de ses semblables.


Mon avis : 
Autre coup de cœur découvert au salon du livre jeunesse de Louargat !
Quand on se promène dans un salon du livre ou une librairie, parmi tous les livres étendus devant nos yeux, il en est toujours un ou deux qui attirent notre regard immédiatement. Et parmi toutes les merveilles du salon du livre de Louargat, ce petit livre m'a tout de suite sauté aux yeux. Je l'ai pris en main, l'ai lu et j'ai ri en lisant la chute. Inutile de résister,  il me le fallait le fallait à mon fils ! 
Et malgré les nombreuses lectures depuis l'achat, je ne me lasse pas de cet éléphant rêveur qui se prend pour un indien et ne fuit pas face au danger que représente une petite souris, contrairement au reste de son troupeau, qui ne se moquera plus de lui ! J'aime beaucoup les illustrations colorées et un brin rétro. Et même si cet album ne surpasse pas pour mon fils son livre chéri (Chut ! Pas de bruit, bébé phoque est endormi) également déniché à Louargat, il aime bien Guillerm lui aussi. 
Un album à la fois drôle, loufoque et tendre ! Et merci à Sandra Le Guen, chaleureuse et sympathique, pour sa gentille dédicace.

mardi 4 septembre 2018

Journal des cinq saisons - Rick Bass

Par Ariane


Auteur : Rick Bass

Titre : Journal des cinq saisons

Traducteur : Marc Amfreville

Genre : récit

Langue d’origine : anglais (Etats-Unis)

Editeur : Christian Bourgeois

Nombre de pages : 552p

Date de parution : 2011

Présentation de l’éditeur :

Témoignage le plus abouti et le plus mature que Rick Bass livre de sa vie dans la vallée du Yaak, Le journal des cinq saisons reprend une réalité on ne peut plus tangible de la vie du Montana : entre la rudesse glaciale de l'hiver et l'explosion du printemps se glisse une cinquième saison, la « Saison brune » où les glaces ont déjà fondu pour se transformer en boue mais où la végétation n'a pas encore repris ses droits.
Journal de bord quotidien et hommage à un écosystème incomparable, cet ouvrage est surtout le récit d'un lieu. On y comprend les mécanismes d'une disparition programmée, la chaîne des événements qui mènent de la rapacité aveugle à la destruction d'un des derniers fiefs de la nature sauvage aux États-Unis.
Tel un Thoreau contemporain, il nous donne à voir ce que nous risquons de perdre, entre mélancolie discrète et révolte passionnée



Mon avis :

Ah enfin ! Enfin j’ai terminé un livre après une panne de lecture de plusieurs mois ! Je ne crie pas encore victoire, mais quel plaisir de me replonger dans la lecture, de m’évader par les mots, de rêver…

Dans son Journal des cinq saisons, Rick Bass nous livre en vrac réflexions, anecdotes, souvenirs et observations. Ce journal se déroule sur une année, on commence donc avec l’hiver glacial du Montana et les tempêtes de neige, puis vient le lent dégel et le réveil de la nature, plantes et animaux réapparaissant au grand jour, plus tard arrive l’été chaud et sec au point que les feux de forêt, naturels souvent, mais malheureusement aussi accidentels ou criminels se multiplient, puis l’automne arrive et avec lui la saison de la chasse, enfin la neige fait son retour et tout s’endort à nouveau pour quelques mois. Rick Bass nous raconte donc le rythme des saisons, les changements qu’il observe, mêlant à cela son inquiétude concernant l’avenir de son cher marais, de la forêt et à plus grande échelle de toute notre planète.

Mais c’est aussi le récit très personnel d’un père qui s’émerveille de l’enfance de ses filles et se remémore les grands moments de leur enfance, d’un homme épris de sa femme, un fils qui malgré les années souffre toujours de la disparition précoce de sa mère, un frère, un ami.

Rick Bass est un militant écologiste à mille lieues de l’image caricaturale du hippie écolo. Car s’il est un amoureux de la nature et des animaux, c’est aussi un chasseur, quoique maladroit de son propre aveu. Et il nous fait le récit de plusieurs parties de chasse, souvent infructueuses, mais qu’importe il aime surtout passer des heures en forêt avec ses chiens.

Le rythme du récit et la construction sont déconcertants au départ, c’est lent, parfois répétitif, mais cette lenteur est parfaitement adaptée au sujet, à ce déroulement immuable du cycle des saisons. Il faut apprendre à prendre son temps, à observer, à écouter, en silence.

Première rencontre avec cet auteur mais assurément pas la dernière, j’ai d’ores et déjà réservé deux autres livres. Je vous recommande chaudement ce récit intimiste et contemplatif que j’ai littéralement transformé en livres hérisson tant j’ai mis de post it !



Extraits (impossible de n’en choisir qu’un !) :


« Mais comme chaque saison révèle la mise en place d’une nouvelle vague de coupes claires – deux cent et quelques années de tout un univers de beauté et de grâce soudain réduit à néant –, je me demande quelle espère d’individus prédateurs et ineptes peut permettre qu’on fasse pareille violence non seulement à leur terre, ou à tout autre terre, sans songer aux paysages qui vont par la suite envahir notre champ de vision en découvrant jour après jour ces versants dénudés, toujours plus dépouillés. Ces paysages empliront désormais la vie de leurs enfants, jusqu’à ce qu’un jour advienne une génération qui n’aura rien connu d’autre et qui acceptera ce spectacle comme normal et juste, alors que chaque année le dégel montrera l’avancée de l’érosion et que les montagnes peu à peu disparaîtront, le mystère cédant la place aux escarres. »


« Depuis l’enfance, on nous a toujours dit, et nous avons toujours cru, que les quatre saisons présentaient une symétrie parfaite. Je ne sais pas pourquoi la cinquième, la saison qui s’ »tend entre l’hiver et le printemps, n’est jamais désignée comme telle. Elle est pourtant tout aussi réelle et apparemment aussi longue que les autres. S’il faut trouver un nom à ce laps de temps qui commence après la fonte des neiges et où le sol demeure immuablement marron pendant plusieurs semaines, je propose tout simplement de l’appeler la saison brune, ou la saison de la boue. »


« Les animaux jettent des ponts au travers de nos cœurs : pendant toutes ces années, le pont avait été façonné comme une construction vivante et particulière, comme un chemin, un mouvement. Et aujourd’hui qu’elle est partie, le pont demeure, aussi beau et ouvragé que toujours, mais il ne vit plus, il a renoncé au mystère labile de la vie, et à la place, il a entamé le processus durable de calcification du mythe et du souvenir. Il est le vestige du lieu où se trouvait notre amour, le résidu même de l’amour que nous lui portions, le reste de douceur, de loyauté, la dépouille d’une chienne merveilleuse qui partageait autrefois notre existence. »

lundi 3 septembre 2018

Les oreilles du loup - Antonio Ungar

Par Daphné
















Auteur : Antonio Ungar
Titre : Les oreilles du loup
Langue d'origine : espagnol (Colombie)
Traducteur :  Robert Amutio
Éditeur : Poits
Nombre de pages : 134
 
Résumé de l'éditeur :

 Du haut de ses arbres et de ses cinq ans, un garçon farouchement libre, crinière rousse au vent et ses chaussettes jaunes bien remontées sur son pantalon rouge, guette les ombres du monde des adultes et le fantôme fou de son père. Bringuebalés dans la tourmente de la séparation de leurs parents, sa petite sœur et lui entament avec leur mère une errance entre ta savane et la ville, ta jungle et les plateaux de ta cordillère des Andes, en quête de survie, d'une éclaircie. Les sensations et images isolées qu'il perçoit avec ses yeux de tigre, la force de la violence et du malheur, mais surtout celle de l'amour et de ta beauté, composent le portrait impressionniste d'une Colombie sensuelle et meurtrie.

Mon avis :

Voici un livre assez déroutant où un enfant de cinq ans nous décrit sa vie dans ce monde bien étrange et compliqué qu'est celui des adultes. 

D'habitude, j'aime bien ce genre de livre où l'histoire nous est contée du point de vue d'un enfant et où l'imagination prend parfois le pas sur le réel mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre... en fait, je crois bien que je n'y suis pas entrée du tout !

Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce petit garçon et à son histoire, laquelle m'a paru complétement décousue tant dans ce qu'elle raconte que dans sa construction. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre car je n'y est rien trouvé de déplaisant mais je n'ai tout simplement pas pu "entrer dedans" et je crains qu'il m'ait laissé complétement indifférente... 

Extrait :

 "Ma tête qui pense que ce n'est peut-être pas si bien d'être un oiseau, parce que les oiseaux regardent la terre de loin et ne peuvent regarder le ciel, sinon ils pourraient heurter d'autres oiseaux ou les montagnes épaisses, ou tomber en une pluie d'oiseaux."



samedi 1 septembre 2018

Bilan de juillet et août (Ariane)

Par Ariane

Depuis quelques mois, je traverse une panne de lecture. Ce n'est pas la première et ce ne sera sans doute pas la dernière, mais c'est toujours pénible. Cependant,les choses semblent en voie d'amélioration et si je n'ai rien lu en juillet, j'ai lu 3 livres en août. Voici donc ce que j'ai lu dernièrement :



J'ai commencé à lire :


Je ne fais pas vraiment de prévisions, mais j'ai emprunté plusieurs livres à la bibliothèque :

En espérant continuer à lire.