mardi 7 avril 2015

L'ordinateur du paradis - Benoît Duteurtre

Par Ariane



Auteur : Benoît Duteurtre

Titre : L’ordinateur du paradis

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Gallimard

Nombre de pages : 224p

Date de parution : 2014

Présentation de l’éditeur :

Arrivé aux portes du paradis, un nouvel élu, fraîchement décédé, découvre les normes d'hygiène et de sécurité désormais fixées pour la vie éternelle. Au même moment, sur terre, un projet de pénalisation des images pornographiques perturbe la tranquillité de Simon Laroche, haut fonctionnaire bon teint qui redoute de se voir démasqué pour ses escapades sur Internet. Pourtant, c'est une simple phrase, filmée à son insu, qui va le précipiter dans un engrenage cauchemardesque. Dans cette société à peine imaginaire où les réseaux se dérèglent, où les informations des uns arrivent sur les ordinateurs des autres, où les femmes et les hommes guerroient sans relâche, deux jeunes banlieusards opposent une résistance dérisoire à l'ordre établi. L'intrigue nourrie par toutes les peurs de l'époque alterne avec les interventions débonnaires du Grand Saint Pierre. Après La petite fille et la cigarette, traduit dans de nombreux pays, Benoît Duteurtre renoue avec une veine fantaisiste, où le réalisme se mêle à l'imagination pour mieux éclairer notre présent.



Mon avis :

A priori ce livre avait tout pour me plaire : une histoire originale, une réflexion sur le pouvoir des médias et des réseaux sociaux, voilà qui semblait prometteur.

Sauf que… Je me suis ennuyée. Vraiment. Bon j’étais malade quand j’ai lu ce livre ça a peut-être contribué à mon manque d’intérêt. Mais je n’ai à aucun moment eu le sentiment d’être surprise. Beaucoup de lieux communs. L’image d’un paradis à l’image de la société (ou d’une société à l’image du paradis) aurait pu être intéressante mais elle est bien trop caricaturale. Les méandres administratifs par lesquels passer pour accéder au paradis (ou à l’enfer) m’ont parus sans originalité. Et puis la réflexion sur les réseaux sociaux sur fond de guéguerre hommes/femmes. Pfff…Vraiment dommage, pourtant il y avait beaucoup d’éléments auxquels je suis assez sensible d’ordinaires.

Un autre détail m’a dérangée. Beaucoup de fautes de frappes dans le roman. Que dans un roman une faute passe à la trappe je comprends que ça arrive, mais plusieurs ? Du coup, parfois ça n’a aucun sens « tandis sur je découvrais la plaque fixée (…) », une autre m’a bien fait rire « le combat des homosexuels périmés ». 

Dommage.



Extrait :

« Moi qui supposais que le plaisir de chacun ne pouvait connaître, ici, la moindre restriction, je tombais soudain de haut : l’hygiénisme avait gagné les contrées céleste, comme s’il fallait protéger la santé des défunts et leur éviter un deuxième cancer, quand le premier les avait déjà emportés. »

Lu dans le cadre du challenge petit bac catégorie objet


L'avis de Professeur Platypus (un billet exceptionnel !)

lundi 6 avril 2015

C'est lundi, que lisez-vous ? (13)

Le lundi on retrouve le rendez-vous hebdomadaire organisé par Galleane. Il suffit de répondre à 3 questions :

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ? 

Ariane 

Qu'ai-je lu la semaine dernière ? 




5 livres lus cette semaine, malheureusement aucun d'entre eux ne m'a réellement plu. J'ai commencé avec La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier, un roman sympathique mais pas vraiment passionnant et oublié presque aussitôt. Ensuite, en lecture commune avec Jostein j'ai découvert Beloved de Toni Morrison, un roman vite devenu un classique de la littérature américaine mais dont le style et l'histoire m'ont laissée sur le carreau. Puis j'ai enchaîné avec Pardonnable, impardonnable de Valérie Tong Cuong qui a remué de douloureux souvenirs personnels m'empêchant de m'intéresser réellement à l'histoire et aux personnages. Après, je me suis lancée dans L'ordinateur du paradis de Benoît Duteurtre qui m'a profondément ennuyée.  Enfin, j'ai changé d'univers avec La femme du monstre de Jacques Expert, un livre que j'ai trouvé sans aucun intérêt. Bref, un bilan très décevant pour cette semaine. Espérons que la semaine prochaine sera meilleure.

Que lis-je en ce moment ?


Je viens de commencer Gil de Célia Houdart, livre voyageur appartement à Jostein qui n'a pas été enthousiasmée par ce livre, j'espère ne pas partager son avis et ne pas poursuivre ma série de déconvenues.

Que lirai-je ensuite ?


Ensuite j'ai prévu deux titres sur lesquels j'ai lu beaucoup de compliments : L'homme du verger d'Amanda Coplin (que je devais déjà lire il y a une quinzaine de jours mais que j'ai décalé) et Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier. J'attends beaucoup de ces deux lectures !


Daphné

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?


               
La semaine dernière, une très belle découverte avec Le dieu des Petits Riens de Arundhati Roy et L'enfant de tous les silences de Kim Edwards


Que lis-je en ce moment ?



Je lis L'été des lucioles de Gilles Paris.


Que lirai-je ensuite ?




Je lirai ensuite L'odeur de Radhika Jha et, en lecture commune avec ma co-blogueuse, Ariane, Le jeu des ombres de Louise Erdrich

Et vous que lirez-vous cette semaine ? 

samedi 4 avril 2015

Qu'est-ce que je faisais le 04 à 16h04 ?

Par Ariane


Cette fois je n'ai pas oublié et je me joins à Enna pour son rendez-vous mensuel. Il suffit de prendre une photo de ce que l'on est en train de faire au jour et à l'heure dite. Aujourd'hui donc, à 16h04 j'étais dans mon lit en compagnie de mon chat, d'un livre et d'une angine carabinée.


Et à 04h04 ce matin je somnolais à cause de la toux et de la fièvre, fatiguée mais sans parvenir à dormir plus de 15 minutes d'affilée.

vendredi 3 avril 2015

Beloved - Toni Morrison

Par Ariane


Prix Pullitzer 1988
Auteur : Toni Morrison
Titre : Beloved
Genre : roman
Langue d’origine : anglais (américain)
Traducteur : Hortense Chabrier et Sylviane Rué
Editeur : Christian Bourgois
Nombre de pages : 379p 
Date de parution : 1989

Présentation de l’éditeur : 
« Le 124 était habité de malveillance. Imprégné de la malédiction d'un bébé... » A Bluestone Road, près de Cincinnatti, vers 1870, les meubles volent, la lumière allume au sol des flaques de sang, des gâteaux sortent du four marqués d'une petite main de bébé. Dix-huit ans après son acte de violence et d'amour maternel, Sethe l'ancienne esclave et les siens sont encore hantés par la petite fille de deux ans qu'elle a égorgée. Jusqu'au jour où une inconnue, Beloved, arrivée mystérieusement au 124, donne enfin à cette mère hors-la-loi la possibilité d'exorciser son passé. Parce que pour ceux qui ont tout perdu, la rédemption ne vient pas du souvenir, mais de l'oubli.
Ce roman aux résonances de tragédie grecque, au style d'une flamboyante beauté lyrique, a reçu en 1988 le prix Pulitzer et a figuré pendant des mois en tête des listes de best-sellers en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.



Mon avis : 
D’un roman qui aborde à la fois l’esclavage et l’infanticide on se doute que la lecture e sera particulièrement difficile. Et effectivement, la lecture de ce roman a été pour moi très laborieuse.
Sethe, esclave en fuite sur le point d’être reprise, a préféré tuer ses enfants plutôt que de les voir devenir esclaves « Que si je ne l’avais pas tuée, elle serait morte et que je ne l’aurais pas supporté. ». Ce geste irréparable, monstrueux peut-il être compris ? Excusé ? Est-ce un geste de folie ou d’amour ultime ?
Mais l’esprit de l’enfant assassinée hante la maison et la famille. L’enfant a soif d’amour, elle réclame sa mère, elle est furieuse. C’est avec cette seule compagnie que vivent Sethe et Denver, sa plus jeune fille. Ses fils sont partis sans se retourner, la grand-mère est morte. Et le quotidien monotone change à l’arrivée de deux personnages : Paul D, un ancien esclave de la plantation d’où Sethe s’est échappée, puis Beloved, jeune femme inconnue et mystérieuse, obsédée par Sethe.
Mais les personnages ne sont pas seulement hantés par le fantôme. Ils le sont aussi par leur passé, leurs souvenirs. Qu’est-ce que la liberté quand on a été esclave ? « Se libérer était une chose ; revendiquer la propriété de ce moi libéré en était une autre. ». 
L'évocation des traitements infligés aux esclaves est terrifiante. Bien que ces violences physiques, morales, sexuelles... soient bien connues, c'est à chaque fois une nouvelle claque. Et comme Paul D on se demande sans cesse "Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?". A la plantation du Bon abri, Paul D, Sethe et les autres ont connu deux maîtres. D'abord Garner qui les traitait bien, puis celui qui est toujours appelé Maître d'école, archétype de l'esclavagiste violent, sûr de son bon droit, qui parlant de Sethe, demande à ses élèves de dresser "ses caractéristiques humaines à gauche; ses caractéristiques animales à droite." Mais finalement, Garner, le bon maître n'est pas vraiment meilleur que Maître d'école. Certes, il prend soin de ses esclaves, qui chez lui ont une certaine liberté, mangent à leur faim et ne sont jamais battus, il tient compte de leurs avis, il les traite comme des hommes. Oui justement. Il les traite comme des hommes et non pas en hommes. Car, les esclaves n'ont pas le droit de sortir sans son autorisation, Halle doit travailler des années pour racheter la liberté de sa mère et Madame Garner ne voit absolument pas l'intérêt de faire bénir le mariage de Sethe et Halle. 
L’écriture de Toni Morrison est particulièrement dense et complexe, son style par moments  poétique et totalement énigmatique. Il y a des passages entiers auxquels je n’ai absolument rien compris…  
Je n’ai pas totalement accroché avec cette lecture. Je n’ai pas été séduite par le style, je n’ai pas ressenti d’attachement particulier aux personnages et j’ai eu du mal à suivre l’histoire. J’ai du m’accrocher pour tenir jusqu’à la fin, peut-être ne l’aurais-je pas fait s’il ne c’était agi d’une lecture commune.


Extrait :
« Et ils chantaient en rythme. Les femmes pour les avoir connues, et puis fini, fini. Les enfants pour en avoir été, ce qui ne serait jamais plus. Ils tuaient le patron si souvent et si radicalement qu’il leur fallait bien le ramener à la vie pour l’étriper encore une fois. Avec en bouche le goût de la galette chaude parmi les sapins, ils tapaient en cognaient à plus soif. Ils chantaient des chansons d’amour à Madame la Mort et lui écrasaient la tête. Plus que le reste, ils tuaient l’allumeuse que les gens appellent Vie pour les avoir dupés. Pour leur avoir fait croire que le prochain lever de soleil en vaudrait la peine ; qu’un bout de temps de vie en plus changerait tout, enfin. »

Il s'agissait d'une lecture commune avec Jostein dont vous trouverez l'avis ici

Lu dans le cadre du challenge Petit bac dans la catégorie titre en seul mot.

jeudi 2 avril 2015

Le Dieu des Petits Riens - Arundhati Roy

Par Daphné

















Auteur : Arundhati Roy
Titre : Le dieud es petits riens
Genre : roman
Langue d’origine : anglais 
Traducteur : Claude Demanuelli
Editeur : Gallimard
Nombre de pages : 387
Date de parution : 1998

Résumé de l'éditeur:

Rahel et Estha Kochamma, deux jumeaux de huit ans, vivent en Inde, entourés de leur grand-mère, Mammachi, qui fabrique des confitures trop sucrées, de l'oncle Chacko, un coureur de jupons invétéré, esprit romantique converti au marxisme pour les besoins de son portefeuille, de la grand-tante Baby Kochamma, qui nourrit un amour mystique pour un prêtre irlandais, et de leur mère Ammu, désertée par son mari, qui aime secrètement Velutha, un Intouchable. Un drame va ébranler leur existence et les séparer. Comment réagir quand, à huit ans, on vous somme de savoir «qui aimer, comment et jusqu'où» ? Comment survivre quand, après un événement affreux dont on a été témoin, on vous demande de trahir la vérité pour l'amour d'une mère ?

Un récit envoûtant, plein d'humour et d'émotion, servi par une écriture neuve et poétique, qui recrée le monde de l'enfance - celui de l'imaginaire et de la liberté.


Mon avis:

Voici un livre qui m'a tenue en haleine du début à la fin. L'histoire n'est pas forcément simple  à comprendre au début tant l'auteur multiplie les passages du présent au passé. Les années s'entremêlent, se confondent, on passe du présent au passé en un rien de temps. Dés le début, on sent se profiler le drame, on en connait plus ou moins la nature assez rapidement mais ce n'est qu'au fil des pages que l'on comprendra réellement l'origine et l'histoire de ce drame qui changera à tout jamais la vie de Rahel et d'Estha.

Rahel et Estha...deux enfants de huit ans, jumeaux, liés à jamais par un lien indestructible et pourtant séparés depuis ce fameux drame et ce jusqu'à l'âge de trente et un ans "trente et un ans. Ce n'est pas vieux. ni jeune. Un âge pour vivre; pour mourir aussi."
L'histoire évolue à travers le regard de ces deux enfants. Un regard à la fois mature et si enfantin. Ce livre, tout en étant très dur, a un goût d'enfance. il retranscrit particulièrement bien cette période si importante de la vie, à la fois dans ce qu'elle a de plus beau et de plus cruel. Les détails si importants à cet âge, l'innocence, l'imagination, les jeux, la spontanéité, le besoin et l'envie d'aimer et d'être aimé...La naïveté aussi. Cette naïveté que paieront si cher Rahel et Estha. A travers eux, l'auteur dénonce le mal que les adultes peuvent faire aux enfants, ce pouvoir qu'ils peuvent avoir sur eux, cette faculté, si simple, si rapide, à pouvoir les détruire. L'amour également. Cet amour dont sont capables les enfants, amour à l'état pur. Le monde de l’enfance est magnifiquement bien transmis dans ce roman.

La psychologie des personnages est profondément bien construite, les relations entre eux sont fortes, belles ou terribles. Les scènes de la fin concernant les relations entre certains personnages sont particulièrement puissantes.

La construction du roman, avec ses nombreux "flash back" peut paraître un peu étrange, un peu comme un puzzle dont on cherche à assembler les pièces avant de se rendre compte que non, une telle ne va pas avec une autre. L'écriture est belle, poétique, parfois drôle malgré des moments très sombres.

On apprend beaucoup sur l'Inde, sur la politique de l'époque, la culture, les croyances mais également la végétation et les saveurs. L'Inde nous apparaît dans ce qu'elle a de plus contrasté.

Un livre fort et marquant. Un beau livre.

Extrait:

"C'est en novembre qu'Estha et Rahel virent le jour, après une équipée en car,  sauvage et chaotique, jusqu'à Shillong, au milieu des rumeurs d'occupation chinoise et de défaite imminente. A la lumière des bougies, dans un hôpital aux vitres noircies. Ils sortirent sans trop faire de manières, à dix huit minutes d'intervalle. Deux tout petits au lieu d'un seul gros. Deux phoques jumeaux, tout gluants du liquide de leur mère. Tout ridés de l'effort qu'ils venaient de fournir. Ammu s'assura qu'il ne leur manquait rien avant de refermer les yeux et de s'endormir.
Elle fit un décompte méticuleux: quatre yeux, quatre oreilles, deux bouches, deux nez, vingt doigts et vingt orteils parfaitement formés.
Sans remarquer l'unique âme siamoise."


Lu dans le cadre du Challenge petit bac 2015, catégorie "Taille"


mercredi 1 avril 2015

Mercredi, c'est le jour des petits : Et dedans il y a... - Jeanne Ashbé

Par Daphné



Auteurs : Jeanne Ashbé
Titre : et dedans il y a...
Éditeur : Pastel



Résumé:

Qu'y a t-il dans la valise ? Il suffit de l'ouvrir pour voir dedans. Qu'y a t-il dans le nounours ? Il vaut mieux ne pas l'ouvrir pour voir dedans. Et qu'y a t-il dans le ventre de maman ?

Mon avis:

Voilà un livre que j'ai lu et relu à ma fille aînée lorsque j'étais enceinte de sa petite sœur. A cette période, elle ne voulait plus lire que celui là! Maintenant encore, elle aime le regarder et le connais par cœur!

Il s'agit là d'un très joli album qui explique au jeune enfant ce qu'il se passe dans le ventre de sa maman lorsqu'elle attend un bébé.  Les explications sont simples et adaptées aux tout petits (ma fille n'avait pas tout à fait 2 ans quand j'ai commencé à lui lire). Les deux premiers chapitres amènent le sujet tout doucement en dévoilant l'intérieur de plusieurs objets: "qu'y a t-il dans la valise? Mon pyjama, mes chaussettes et ma chemise". Puis on arrive au ventre de la man quand s'annonce un nouveau bébé. Sur trois pages, on suit ainsi l'évolution du bébé qui grandit et du ventre qui s’arrondit.

L'enfant prend plaisir à ouvrir les volets du livres pour voir ce qu'il se cache à l'intérieur des différents objets puis du venter de la maman. Les phrases sont toutes simples, on n'enter pas dans les détails, ce qui permet d'ouvrir le dialogue avec l'enfant.

Les illustrations sont très douces avec un côté un peu rétro. 

Un bien joli livre à offrir aux futurs grands frères ou grandes sœurs!







Mercredi, c'est le jour des petits : L'Afrique de Zigomar - Philippe Corentin

Par Ariane

Auteur : Philippe Corentin
Titre : L'Afrique de Zigomar
Editeur : école des loisirs

Présentation de l'éditeur :
Pipioli le souriceau rêve d'aller en Afrique comme son amie l'hirondelle. Le merle Zigomar accepte de l'y emmener...mais il n'a aucun sens de l'orientation. Un voyage inattendu les attend.


Mon avis :
Daphné ma co-blogueuse a eu la gentillesse lors de notre dernier swap d'envoyer ce livre à mes filles. Et il a connu un franc succès !
Le merle Zigomar emmène Pipioli le souriceau et son ami la grenouille en Afrique mais le pays qu'ils découvrent n'a rien à voir avec ce qu'imaginaient le souriceau et la grenouille. 
Ma Sophia est une petite fille assez sérieuse et se retrouve très déconcertée par les fausses affirmations du merle "mais c'est pas un lion ! c'est un ours !".
Une lecture très sympathique qui amuse beaucoup mes filles.
Merci Daphné !



Petit bac pour la ligne thématique enfant dans la catégorie lieu