Auteur :
Benoît Duteurtre
Titre :
L’ordinateur du paradis
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Gallimard
Nombre de
pages : 224p
Date de
parution : 2014
Présentation de l’éditeur :
Arrivé aux portes du paradis, un nouvel élu, fraîchement
décédé, découvre les normes d'hygiène et de sécurité désormais fixées pour la
vie éternelle. Au même moment, sur terre, un projet de pénalisation des images
pornographiques perturbe la tranquillité de Simon Laroche, haut fonctionnaire
bon teint qui redoute de se voir démasqué pour ses escapades sur Internet.
Pourtant, c'est une simple phrase, filmée à son insu, qui va le précipiter dans
un engrenage cauchemardesque. Dans cette société à peine imaginaire où les
réseaux se dérèglent, où les informations des uns arrivent sur les ordinateurs
des autres, où les femmes et les hommes guerroient sans relâche, deux jeunes
banlieusards opposent une résistance dérisoire à l'ordre établi. L'intrigue
nourrie par toutes les peurs de l'époque alterne avec les interventions
débonnaires du Grand Saint Pierre. Après La petite fille et la cigarette,
traduit dans de nombreux pays, Benoît Duteurtre renoue avec une veine
fantaisiste, où le réalisme se mêle à l'imagination pour mieux éclairer notre
présent.
Mon avis :
A priori ce livre avait tout pour me plaire : une
histoire originale, une réflexion sur le pouvoir des médias et des réseaux
sociaux, voilà qui semblait prometteur.
Sauf que… Je me suis ennuyée. Vraiment. Bon j’étais malade
quand j’ai lu ce livre ça a peut-être contribué à mon manque d’intérêt. Mais je
n’ai à aucun moment eu le sentiment d’être surprise. Beaucoup de lieux communs.
L’image d’un paradis à l’image de la société (ou d’une société à l’image du
paradis) aurait pu être intéressante mais elle est bien trop caricaturale. Les
méandres administratifs par lesquels passer pour accéder au paradis (ou à l’enfer)
m’ont parus sans originalité. Et puis la réflexion sur les réseaux sociaux sur
fond de guéguerre hommes/femmes. Pfff…Vraiment dommage, pourtant il y avait
beaucoup d’éléments auxquels je suis assez sensible d’ordinaires.
Un autre détail m’a dérangée. Beaucoup de fautes de frappes
dans le roman. Que dans un roman une faute passe à la trappe je comprends que
ça arrive, mais plusieurs ? Du coup, parfois ça n’a aucun sens « tandis sur je découvrais la plaque fixée
(…) », une autre m’a bien fait rire « le combat des homosexuels périmés ».
Dommage.
Extrait :
« Moi qui
supposais que le plaisir de chacun ne pouvait connaître, ici, la moindre
restriction, je tombais soudain de haut : l’hygiénisme avait gagné les
contrées céleste, comme s’il fallait protéger la santé des défunts et leur
éviter un deuxième cancer, quand le premier les avait déjà emportés. »
Lu dans le cadre du challenge petit bac catégorie objet
L'avis de Professeur Platypus (un billet exceptionnel !)
Il me tentait, là tu me refroidis.
RépondreSupprimerNe t'arrête pas à mon avis s'il te tente. J'avais aussi lu des avis négatifs et je me suis quand même lancée. Bon manque de bol je n'aime pas !
SupprimerAriane
Aïe, aïe, aïe, le moins que l'on puisse dire, c'est que tu ne donnes pas envie ! (mais au moins ton avis est argumenté - et convaincant ;) )
RépondreSupprimerC'est vrai que sur ce coup là je suis plutôt négative. ;)
SupprimerAriane
Je n'ai lu qu'un roman de Benoît Duteurtre, Les pieds dans l'eau sur son enfance en Normandie... Peut-être est-il moins à l'aise dans le registre de la fiction ?
RépondreSupprimerPeut-être. C'était la première fois que je lisais Duteurtre, mais du coup je suis assez refroidie.
SupprimerAriane