Auteur :
Célia Houdart
Titre :
Gil
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
P.O.L.
Nombre de
pages : 240p
Date de
parution : janvier 2015
Présentation de l’éditeur :
L'été de ses dix-huit ans, un jeune pianiste reconnaît une
chanson que diffuse un autoradio. Il se met à chanter. Une voix monte, des
orages éclatent.Mon avis :
Perplexe. Oui je suis perplexe après cette lecture. Tout commençait pourtant si bien. Un jeune pianiste un peu effacé, à la voix si faible qu’on l’entend à peine se met un jour à chanter. Et trouve sa voie en trouvant sa voix (oui, je sais c’est nul, je n’ai pas pu m’en empêcher…). Il délaisse le piano pour le chant, il ne sera pas pianiste mais ténor. Gil travaille sa voix, commence sa carrière avec de petits rôles puis viennent la reconnaissance et la célébrité, les grands rôles.
Mais… Je n’ai ressenti aucune émotion. Je n’ai pas ressenti
de passion de la part de Gil pour son art. Mis à part au tout début de l’histoire,
lorsque Gil découvre le chant et abandonne le piano, il ne semble pas plus
passionné que cela par son art. Des titres d’œuvres, des noms de personnages d’opéra
ou de compositeurs (tous imaginaires d’ailleurs, est-ce un bien ou un mal je n’arrive
pas à me décider) se succèdent, mais sans rien derrière si ce n’est une sensation
de fatuité.
Les relations entre les personnages sont superficielles et à
peine esquissées, aussi bien les relations amicales de Gil (ses amis
apparaissent de loin en loin mais ne semblent pas jouer un rôle dans sa vie),
familiales (sa mère est internée, son père s’est occupé de lui seul pendant des
années mais là encore les relations de Gil avec ses parents ne sont qu’effleurées)
ou amoureuses (des relations par ci et par là, jusqu’à la rencontre de sa vie
qui encore une fois est totalement dépourvue de sentiments). Et il y a ces détails dont je n’ai absolument pas compris la
signification : une nuit Gil est réveillé par des coups frappés à sa
porte, il sort sur le palier mais ne voit personne. Un chapitre entier est consacré
à cet évènement qui n’a aucune suite. Ou encore cet homme étrange que Gil
aperçoit à plusieurs reprises mais qui… mais qui rien du tout, parce qu’il ne
se passe rien de plus. Bref, un énorme sentiment de vide et une déception pour moi qui adore la musique et l’opéra.
Merci à Jostein de m’avoir gentiment envoyé ce livre (lire son avis ici, elle n'a pas été plus convaincue que moi) !
C’est vraiment une très bonne idée de faire voyager ses livres. Je l’envoie à
mon tour à une autre lectrice à qui j’espère qu’il plaira plus qu’à moi.
Extrait :
« Chanter
enthousiasmait Gil. Quelque chose en lui se transformait. Il pressentait un
monde qui l’attirait. Mais comment abandonner le piano qu’il travaillait depuis
son plus jeune âge. L’instrument avec lequel il faisait maintenant corps. »
Lu dans le cadre du challenge Petit bac dans la catégorie prénom
L'avis de Jostein,
Ce n'est pas très engageant cette histoire qui n'en est pas une.
RépondreSupprimerJ'avoue que... non.
SupprimerAriane
Pas sûr que l'écriture me plaise aussi. je me rabats sur mon Opéra magazine ou mon Kobbé.
RépondreSupprimerTu fais bien !
SupprimerAriane