Par Ariane
Auteur : Craig Johnson
Titre :
Dark horse
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur :
Sophie Aslanides
Editeur :
gallmeister
Nombre de
pages : 336p
Date de
parution : février 2013
Présentation de l’éditeur :
L'affaire paraissait pourtant simple. Wade Barsad, un homme
au passé trouble, a enfermé les chevaux de sa femme Mary dans une grange avant
d'y mettre le feu. En retour, celle-ci lui a tiré six balles dans la tête
durant son sommeil. Telle est du moins la version officielle. Mais le shérif
Walt Longmire ne croit pas à la confession de Mary. Persuadé de son innocence,
Walt décide de se rendre sur les lieux du crime. Il débarque incognito à
Absalom, la petite ville du comté voisin – où il n'a pas juridiction – et se
heurte très vite à l'hostilité de la plupart des habitants. Mais Walt n'est pas
là pour se faire des amis, et il ne tardera pas à découvrir qu'une grande
partie de la population avait de bonnes raisons de vouloir la mort de Wade.
Dark Horse est
un polar tendu comme une corde. Craig Johnson entraîne son shérif dans une
chevauchée palpitante à travers les paysages rudes et désolés du Wyoming sans
jamais se départir de son humanité et de son humour habituel.
Mon avis :
Avec ce cinquième tome, j’ai retrouvé avec plaisir le shérif
Walt Longmire.
Cette fois-ci, le shérif du comté d’Absaroka se voit confier
la garde d’une prisonnière accusée du meurtre de son mari dans un comté voisin.
Mais le shérif a le sentiment que quelque chose cloche et il décide d’aller
enquêter sous couverture pour tirer au clair cette affaire. Se faisant passer
pour un agent d’assurance, il se retrouve seul à Absalom, petite ville que l’on
croirait tout droit sortie d’un western avec son saloon (ou plutôt son AR, le
bar qui a perdu son B), ses ranchers et ses chevaux. Mais comme d’habitude son
ami Henry Standing Bear n’est jamais bien loin.
J’ai apprécié ce nouvel opus malgré certaines incohérences.
Notamment concernant l’anonymat du shérif. Entre autre parce que celui-ci a
grandi à proximité de la ville (ses parents sont enterrés dans le petit
cimetière). Comme dans les précédents tomes de la série, on retrouve une
histoire bien ficelée, des rebondissements, des dialogues savoureux et surtout
des personnages particulièrement bien campés (y compris le chien et les chevaux !). Et toujours le talent d’écriture
de Craig Johnson au service des grands espaces du Wyoming. Et cette fois-ci, l'auteur met à l'honneur les chevaux.
Ce n’est pas le tome que j’ai préféré mais j’ai pris encore
beaucoup de plaisir avec ce titre.
Extrait :
« Je pensai à la
manière dont nous labourions et cultivions la terre, dont nous y plantions des
arbres, l’enfermions avec des clôtures, y construisions des maisons et faisions
tout notre possible pour repousser l’éternité de la distance – tout pour donner
au paysage une espèce d’échelle humaine. Mais peu importait ce que nous
faisions pour essayer de façonner l’Ouest, c’était l’Ouest qui nous façonnait
inévitablement. »
Lu dans le cadre du challenge Petit bac catégorie animal
Tu progresses plus vite que moi avec Walt, il faut que je pense à en reprendre un à la bibliothèque.
RépondreSupprimerJ'en prends un par mois à la médiathèque depuis que j'ai découvert cette excellente série.
SupprimerAriane
Lu (en VO) il y a un bout, ah Walt!
RépondreSupprimerJe crois d'ailleurs que c'est chez toi que j'ai découvert Walt. Mais je ne suis plus très sûre.
SupprimerAriane
J'ai beaucoup aimé les quatre premiers, et pas du tout accroché avec ce cinquième, au point de le laisser tomber. J'y reviendrai sans doute avec le 6 !
RépondreSupprimerJ'ai moins accroché aussi. Je lirai le 6ème le mois prochain je pense.
SupprimerAriane