Auteur :
Sylvain Coher
Titre :
nord nord ouest
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
actes sud
Nombre de
pages : 272p
Date de
parution : janvier 2015
Présentation de l’éditeur :
Ils ont traversé la France en diagonale, de la frontière italienne à la Bretagne, et veulent quitter le pays au plus vite. Lucky et le Petit ont poussé comme des frères, à la vie à la mort, et s’en sont toujours sortis en se serrant les coudes. À Saint-Malo, une fille qui s’est entichée de Lucky dérègle leur routine. Le Petit la voudrait loin, ou bien plus près de lui.
L’idée est simple et folle : ils vont rallier l’Angleterre sur un voilier de plaisance. Ils ont grandi dans le calme bleu de la Méditerranée, ne connaissent pas grand chose de la mer, seule la Fille a naguère pris quelques cours de voile. D’ici deux jours, ils espèrent boire une Guinness dans un bar à marins de l’autre côté de la Manche. Une vie nouvelle pourra commencer…
Dans ce huis clos à ciel ouvert, la mer, mystérieuse étendue de beauté fourbe, confronte chacun aux deux autres et à ses propres cauchemars. La liberté et la peur, la solidarité et la solitude, la jeunesse et la destinée, tels sont les motifs de ce voyage incertain sublimé par une écriture au rythme précis, aux métaphores saisissantes, à la poésie vénéneuse.
Mon avis :
Voici un livre dont la lecture ne fut pas toujours facile
mais avec lequel j’ai passé un très bon moment.Ils ont traversé la France en diagonale, de la frontière italienne à la Bretagne, et veulent quitter le pays au plus vite. Lucky et le Petit ont poussé comme des frères, à la vie à la mort, et s’en sont toujours sortis en se serrant les coudes. À Saint-Malo, une fille qui s’est entichée de Lucky dérègle leur routine. Le Petit la voudrait loin, ou bien plus près de lui.
L’idée est simple et folle : ils vont rallier l’Angleterre sur un voilier de plaisance. Ils ont grandi dans le calme bleu de la Méditerranée, ne connaissent pas grand chose de la mer, seule la Fille a naguère pris quelques cours de voile. D’ici deux jours, ils espèrent boire une Guinness dans un bar à marins de l’autre côté de la Manche. Une vie nouvelle pourra commencer…
Dans ce huis clos à ciel ouvert, la mer, mystérieuse étendue de beauté fourbe, confronte chacun aux deux autres et à ses propres cauchemars. La liberté et la peur, la solidarité et la solitude, la jeunesse et la destinée, tels sont les motifs de ce voyage incertain sublimé par une écriture au rythme précis, aux métaphores saisissantes, à la poésie vénéneuse.
Mon avis :
J’ai beaucoup aimé l’histoire de ces trois jeunes paumés, adolescents
en rébellion prêts à tout pour un peu d’espoir. Lucky et Le Petit se
connaissent depuis toujours et ils ont rencontré La Fille après leur arrivée à
Saint-Malo. La Fille qui s’est entichée de Lucky et suscite chez Le Petit une jalousie
mêlée de désir. Avec une grande économie
de mots, les relations entre ces trois personnages attachants s’ébauchent.
Le huis-clos entre ces trois personnages perdus en pleine mer devient lourd. Très vite un sentiment d’oppression gagne les jeunes tout comme le lecteur. Le voilier est un espace minuscule perdu au milieu de l’immensité de l’océan. Et la tension s’installe. Chez Lucky qui porte la responsabilité du voyage. Chez Le Petit qui depuis l’Italie suit avec une confiance aveugle son aîné et qui commence à douter.
J’ai tout de même été assez déconcertée par l’utilisation des termes techniques de voile qui rend incompréhensibles aux non-initiés des passages entiers. Je me demande tout de même pourquoi avoir choisi d’utiliser ces termes. Alors que les personnages eux-mêmes ne s’y connaissent pas vraiment en navigation.
Un roman saisissant.
Repéré chez Clara
Extrait :
Le huis-clos entre ces trois personnages perdus en pleine mer devient lourd. Très vite un sentiment d’oppression gagne les jeunes tout comme le lecteur. Le voilier est un espace minuscule perdu au milieu de l’immensité de l’océan. Et la tension s’installe. Chez Lucky qui porte la responsabilité du voyage. Chez Le Petit qui depuis l’Italie suit avec une confiance aveugle son aîné et qui commence à douter.
J’ai tout de même été assez déconcertée par l’utilisation des termes techniques de voile qui rend incompréhensibles aux non-initiés des passages entiers. Je me demande tout de même pourquoi avoir choisi d’utiliser ces termes. Alors que les personnages eux-mêmes ne s’y connaissent pas vraiment en navigation.
Un roman saisissant.
Repéré chez Clara
Extrait :
« Lucky se tenait
droit sur le passavant. Compensait les ondulations du bateau avec les muscles
de ses jambes, selon l’image qu’il se faisait d’un véritable capitaine.
Regardait la mer offerte devant eux avec la main tenue en visière. Combien d’hommes
avaient pu ressentir ce qu’il ressentait pour la première fois ? Rien dans
les teintes de l’eau et du ciel ne lui semblait de mauvais augure et il se
félicita d’avoir choisi une si belle date pour leur traversée. Tout irait pour
le mieux, il en était convaincu. Bientôt, ils seraient en Angleterre. Une vie
toute neuve pourrait commencer. »
Je suis à la fois tentée et freinée par les passages marins qui ne vont pas me passionner non plus.
RépondreSupprimerCes passages sont assez longs pour qui n'a aucune connaissances en navigation. Mais heureusement le reste vaut le coup.
SupprimerAriane
Je n'ai pas suffisamment le pied marin pour me lancer dans ce roman.
RépondreSupprimerJe n'ai pas le pied marin, dommage pour moi qui aime tant la mer ! Heureusement qu'il y a la littérature pour naviguer par procuration.
SupprimerAriane
Je n'avais pas remarqué ce roman à sa sortie mais je crois qu'il pourrait me plaire...
RépondreSupprimerLaisse-toi tenter alors, je serai curieuse de lire ton avis.
SupprimerAriane
Je ne connais pas assez les termes techniques de voile pour me laisser tenter.
RépondreSupprimerJe n'y connais rien non plus ! Mais même si certains passages ont été assez incompréhensibles, c'est une jolie lecture.
SupprimerAriane