mercredi 26 août 2015

Mercredi, c'est le jour des petits - L'abécédaire à toucher de Balthazar - Marie-Hélène Place et Caroline fontaine-Riquier

Par Daphné
















Auteur : Marie-Hélène Place
Illustrateur :  Caroline fontaine-Riquier
Titre : L'abécédaire à toucher de Balthazar
Éditeur : Hatier Jeunesse

Résumé de l'éditeur:


Balthazar et Pépin partent  à la découverte des lettres majuscules. Chemin faisant, ils rencontrent un dragon dodu, un moineau masqué, un poisson à pattes... et nous entraînent dans un monde imaginaire et plein d'humour.
Ce livre intègre le matériel sensoriel conçu par Maria Montessori : les lettres rugueuses. En les suivant du bout des doigts, l'enfant utilise ses capacités sensorielles pour percevoir et mémoriser avec plaisir et douceur le tracé et le son correspondant à chaque lettre.












Mon avis:


En ce moment, ma fille aînée est très attirée par les lettres. J'ai donc ressorti ce livre qui ne l'avait jusque là pas trop intéressée et que j'avais cependant hâte de lui faire découvrir!

Cet abécédaire est construit à partir de la pédagogie Montessori qui vise à favoriser l'autonomie des enfants. Les sens du toucher, de la vue et de l’ouïe sont particulièrement mis en avant dans cet abécédaire. Ainsi, la page de droite contient une lettre de l'alphabet en tissus rugueux qui permet à l'enfant de découvrir, par le toucher, le tracé de la lettre. Des flèches lui indiquent la manière de tracer cette lettre. La page de gauche, quand à elle, sollicite la vue et l’ouïe à l'aide de  très belles illustrations à l'aquarelle ainsi que deux mots commençant par la lettre correspondante.

Nous rencontrons ainsi au fil des pages un astronaute amoureux, une bouilloire bizarre ou une carotte à carreaux.

C'est un abécédaire aussi beau qu'intéressant au point de vue pédagogique. 

Un abécédaire de lettres cursives de la même collection attend également ma fille dans notre bibliothèque d'ici quelques temps! 









Mercredi, c'est le jour des petits : Doux rêves de moutons - Satoe Tone

Par Ariane


Auteur : Satoe Tone
Titre : Doux rêves de moutons
Editeur : Balivernes éditions

Présentation de l'éditeur :
Petit Mouton n’a jamais encore apporté de rêves aux enfants. Cette nuit, ce sera la première fois. Ses frères lui donnent un conseil et un seul : imaginer ce qu’il préfère le plus au monde. Ainsi il saura au moment voulu, quoi faire.
Il commence par accompagner ses frères pour regarder comment ils s’y prennent. Chacun d'eux amène ainsi un rêve merveilleux : une ville de nuages, une fête foraine en forêt, un immense château de sable, un paysage de fleurs où il fait bon dormir, un monde fait de bonbons. Quand vient son tour, il est effrayé. Il a peur de ne rien trouver de bien et même de provoquer un cauchemar. Pourtant il surmontera son appréhension et se rappellera vite le conseil avisé de ses frères. Ainsi il offrira le plus beau rêve qui soit !


Mon avis : 
Quel joli petit livre ! 
Mes filles aiment bien l'histoire de ce petit mouton qui apporte des rêves aux enfants. Le petit mouton manque de confiance en lui, il hésite mais encouragé par ses frères il dépasse ses craintes. 
Une histoire pleine de tendresse, des illustrations tout en douceur et poésie, voilà le livre idéal avant d'aller au lit.

 

mardi 25 août 2015

Un été à Bluepoint - Stuart Nadler

Par Ariane



Auteur : Stuart Nadler

Titre : Un été à Bluepoint

Genre : roman

Langue d’origine : anglais (américain)

Traducteur : Bernard Cohen

Editeur : Albin Michel

Nombre de pages : 432p

Date de parution : janvier 2015

Présentation de l’éditeur :

Arthur Wise est devenu en peu de temps l’un des plus puissants avocats des États-Unis. Fort de cette ascension fulgurante, il s’offre une maison à Bluepoint, non loin de Cape Cod, à proximité de celle de son associé, Robert Ashley.

C’est là, durant l’été 1952, que Hilton, son fils de dix-sept ans, se lie d’amitié avec Lem Dawson, le « boy de couleur » chargé de l’entretien des lieux et du courrier. Bien que sensible à la discrimination – les Wise sont juifs –, son père voit d’un mauvais œil cette complicité. Mais ce même été, lorsque l’adolescent tombe amoureux de Savannah, la nièce de Lem, il ne sait pas encore que l’innocente idylle va tourner au drame, lui révélant la face cachée de son père et signant pour ainsi dire l’arrêt de mort de Lem.

Des années plus tard, hanté par le souvenir de la jeune fille qu’il n’a jamais oubliée, Hilly part à sa recherche. Mais la culpabilité et les bonnes intentions peuvent-elles racheter le passé ?

Après un recueil de nouvelles très remarqué, Le livre de la vie, Stuart Nadler retrace un demi-siècle d’Histoire américaine dans ce premier roman qui n’est pas sans rappeler l’atmosphère Gatsby le magnifique et sa promesse du rêve américain.



Mon avis :

Voici un roman très américain !

Hilton Wise, dit Hilly, revient sur sa vie ou plutôt sur trois périodes de sa vie en lien avec Savannah une jeune fille afro-américaine rencontrée lorsqu’il avait 17 ans et qui ne quittera jamais les pensées du narrateur. 


Stuart Nadler explore de nombreux thèmes : la ségrégation et le racisme, l’argent, la culpabilité… Ces différents thèmes sont plutôt bien traités mais la relation père/fils est au cœur de tout. D’ailleurs le titre d’origine, Wise Men, semble suggérer que l’auteur lui-même souhaitait mettre cet aspect du roman en avant. D’autant plus, qu’ainsi que le répète Hilly à plusieurs reprises, l’expression wise men peut avoir plusieurs significations. 


Arthur Wise, le père incarne le rêve américain. Fils d’un immigré pauvre, vétéran de la 2nde guerre mondiale, homme charismatique, tenace et arriviste, ce petit avocaillon se verra confier par hasard le recours en justice contre une compagnie aérienne à la suite d’un crash. Il en fera dès lors sa spécialité et l’argent commencera à affluer. L’argent coule désormais à flot et toute la vie de la famille en sera bouleversée. La maman des souvenirs d’enfance de Hilly n’est plus qu’une « épouse emperlousée » et son père ne pense plus qu’à l’argent. Hilly en n’adhérant pas du tout à ce système de valeur acquiert une certaine indépendance mais les liens familiaux ne se défont pas si aisément. 


Autre relation au cœur du récit, l’obsession que nourrit Hilly pour Savannah, la nièce de l’homme à tout faire de la maison de Bluepoint. A 17 ans, Hilly est touché par la beauté de la jeune fille, mais aussi par sa pauvreté et par le racisme qu’il découvre à ses côtés. Vingt ans plus tard,  Hilly retrouve celle qu’il n’a cessé de chercher. Ils se retrouveront une nouvelle fois, trente-cinq ans après. Trois époques, trois parties qui constituent le roman. Et à chaque fois, la vie de l’un et l’autre est bouleversée. Chaque rencontre avec Savannah amène Hilly à mieux se connaître et à mieux connaître son père. 


Beaucoup de choses intéressantes dans ce roman. Pourtant il y a aussi des défauts qui m’ont empêchée de m’investir totalement dans cette lecture. Il y a tout d’abord des longueurs qui m’ont parfois ennuyée. Et paradoxalement d’autres passages sont survolés.

Ce roman avait tout pour me plaire. Mais pourtant il m’a manqué quelque chose, la petite étincelle qui fait que l’on prend plaisir à retrouver les personnages, que l’on se plonge dans l’histoire ou que l’on savoure les mots de l’auteur était absente. J’ai trouvé ça plutôt convenu, très classique. Bien fait certes, mais déjà vu. Je suis restée à la lisière de cette histoire et ‘c’est bien dommage.



Extrait :

"J'ignorais tout en revanche de Savannah -avait-elle même gardé son nom ?-, mais elle restait gravée dans ma mémoire. Elle et elle seule."


Lu dans le cadre du challenge Un pavé par mois

L'avis de mimi

lundi 24 août 2015

En même temps toute la terre et tout le ciel - Ruth Ozeki

Par Daphné

















Auteur : Ruth Ozeki
Titre : En même temps toute la terre et tout le ciel
 Genre : roman
 Langue d’origine : anglais
Traducteur: Sarah Tardy
Editeur : 10/18
Nombre de pages: 592

Résumé de l'éditeur:

Tokyo. Lycéenne déracinée, Nao se confie : ses camarades qui la harcèlent, sa famille - une nonne zen féministe pour aïeule, un grand-oncle fantôme, un père suicidaire -, puis la tragédie... Canada. Ruth découvre le journal, échoué sur une plage. Ces mots lui sont destinés. Mais comment sauver Nao? Et si elle, romancière en mal d'inspiration, avait le pouvoir de réécrire le destin? Sur les traces d'Haruki Murakami, ce conte onirique à la construction virtuose offre une fabuleuse méditation sur le temps et l'identité. Original, envoûtant, bouleversant : un chef-d'oeuvre.


Mon avis:


Ce roman est l'histoire d'une rencontre: une rencontre au delà du temps, de l'espace et des cultures. Une rencontre entre deux personnes aux vies bien différentes, qui, sans jamais se voir, bouleverseront l’existence l'une de l’autre. 

Sur une plage d'un île canadienne, Ruth découvre un sac en plastique contenant des lettres et un journal intime. Ce journal, c'est celui de Nao, une jeune lycéenne Japonaise. En lisant ce journal, Ruth plonge dans le quotidien de cette jeune fille et en vient à s'interroger sur la vie, sur elle même. Et par dessus tout, elle veut sauver Nao. Nao, harcelée par ses camarades de classe, fille d'un père dépressif et suicidaire. Nao qui nous conte les moments difficiles de sa vie mais également, ceux, d'une grande beauté, qu'elle vit auprès de Jiko, son arrière grand mère, une nonne bouddhiste qui lui apprendra beaucoup sur sa philosophie de vie. 

Ce récit mêle donc deux voix, deux histoires, deux cultures, deux continents, le tout séparé par un océan et quelques années. Et le résultat est particulièrement réussi. 

La culture japonaise est ici très bien décrite et saisissante de contraste. Que de contraste en effet entre la philosophie de Jiko et les tentatives de suicide de son petit-fils, le père de Nao. a travers les yeux de Nao, l'auteur attire notre attention sur cette "tradition du suicide" tellement présente au Japon : "Le suicide fait partie de l'histoire du Japon. Il est pour nous un acte noble qui donne à jamais un sens, une forme et de l'honneur à nos émotions. Le suicide est une méthode visant à rendre concret notre sentiment d'être en vie. Il fait partie de nos traditions depuis des millénaires." Telle n'a pas été ma surprise de découvrir qu'il existait au Japon des clubs de suicide ainsi que des méthodes soigneusement expliquées en vidéo sur les manières les plus répandues de mettre fin à ses jours. 

Je suis également tombée des nues devant l'ampleur que prend le harcèlement scolaire dont est victime Nao. Si le harcèlement scolaire est un phénomène malheureusement courant dans de nombreux pays, il devient ici encore pire car il se passe dans l'indifférence générale. 

Ce livre aborde également le sujet  de la seconde guerre mondiale et des kamikazes. A travers l'admiration et la curiosité ressenties par Nao pour son grand oncle, le fils de Jiko, on découvre la vision japonaise de cette guerre et l'on se rend compte à quel point cette vision diffère de la vision américaine. 

A côté de tout cela, les passages mettant en scène la relation de Nao avec son arrière grand mère illuminent le livre. Que de belles pages consacrés au zazen, au temps, à la vie. Ces passages sont  emplis de tendresse et de poésie.

Certains passages sont aussi consacrés à l'écologie, à la terre sur laquelle on vit, à notre manière de vivre. Sont également abordés les attentats du 11 septembre, le tsunami et la catastrophe de Fukushima. 

Ce roman est parsemé de réflexions sur les livres, sur les origine, sur  la philosophie, la psychologie et sur la science. Il oscille entre rêve et réalité, prenant parfois des allures de conte, à d'autres moments de documentaire. Sagesse et peur se mêlent, de même que rêve et vies parallèles côtoient la réalité. qu'est ce que le temps et la vie? quelle place occupe t on dans la société, dans le monde? A t-on le pouvoir de changer les choses? 

Ce livre pris entre le passé et le présent, entre les deux personnages, entre le rêve et la réalité, entre les traditions ancestrales et la vie quotidienne actuelle, entre la vie et la mort, entre deux cultures, deux pays, deux époques. Un livre toujours "entre deux" à l'écriture pleine de finesse et de beauté. Un très beau livre qui amène le lecteur, tout comme le personnage de Ruth, à s'interroger sur bien des sujets. 


Extrait:


"Voilà ce qu’en dit le maître zen Dogen :

Pense à ne pas penser.
Comment penser à ne pas penser ?
La non-pensée. Là est l’art essentiel de zazen.
Tout ça n’a pas beaucoup de sens, à moins de vous asseoir et de le faire."

C'est lundi, que lisez-vous ? (33)

Le lundi on retrouve le rendez-vous hebdomadaire organisé par Galleane. Il suffit de répondre à 3 questions :

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ? 

Ariane 

Qu'ai-je lu la semaine dernière ? 


Une semaine marquée par un certain ennui avec des lectures plaisantes mais qui ne m'ont ni fait vibrer ni marquée. Tout d'abord La meilleure d'entre nous de Sarah Vaughan, une lecture sympathique et distrayante, parfaite pour une petite pause. Avec La chaise numéro 14 j'ai découvert la plume de Fabienne Juhel, qui aborde ici le sujet délicat des femmes tondues à la Libération. Enfin, Stuart Nadler dans son premier roman Un été à Bluepoint nous livre une fresque américaine de facture classique.

Que lis-je en ce moment ?

Je vais commencer tout à l'heure La fille secrète de Shilpi Somaya Gowda, qui m'a été envoyé par Daphné lors d'un swap. Ce roman fut l'un de ses coups de cœur et j'espère le partager.

Que lirai-je ensuite ?



Encore une fois il y a tellement de livres dans ma PAL qui me plaisent que j’hésite beaucoup. Mais je pense lire Miniaturiste de Jessie Burton que j'attendais depuis longtemps et qui vient juste d'arriver à la bibliothèque. 

Daphné

Qu'ai-je lu la semaine dernière ? 




La semaine dernière, j'ai lu La société inclusive, parlons en! de Charles Gardou. J'ai ensuite eu un grand coup de cœur pour  Mille soleils splendides de Khaled Hosseini.




Que lis-je en ce moment ?



Je lis en ce moment Sombre dimanche de Alice Zeniter



Que lirai-je ensuite ?





Je pense lire ensuite Pas pleurer de Lydie Salvayre

Et vous que lirez-vous cette semaine ?

samedi 22 août 2015

La chaise numéro 14 - Fabienne Juhel

Par Ariane



Auteur : Fabienne Juhel

Titre : La chaise numéro 14

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Le Rouergue

Nombre de pages : 288p

Date de parution : mars 2015

Présentation de l’éditeur :


À la fin de la seconde guerre mondiale, à Saint-Brieuc, la jeune Maria Salaun est tondue par son ami d'enfance, Antoine, pour avoir vécu une histoire d'amour avec un officier allemand. Le commando de maquisards, débarquant dans une Jeep de l'armée américaine, impose à la jeune fille l'humiliation publique, en l'asseyant sur une chaise de bistrot, dans la cour de l'auberge de son père, devant la foule friande de spectacle.

Maria n'oppose aucune résistance, sauf celle de se présenter devant eux pieds nus, dans une robe de mousseline blanche, sa flamboyante chevelure rousse déployée. Sans pleurer ni baisser les yeux, elle se laisse tondre.

Mais la honte va bientôt passer dans l'autre camp. Six noms sont sur sa liste...



Mon avis :


Eté 1944, alors que les forces alliées avancent et repoussent les troupes allemandes, la rancune accumulée pendant des années éclate. Le peuple réclame vengeance pour les années d’humiliation et une justice expéditive se répand. Dénonciations ou rumeurs suffisent à condamner un homme à mort, une femme à être tondue. Et parfois, trop souvent, certains en profitent pour régler leurs comptes personnels.


Maria est l’une de ces femmes. Tondue devant l’auberge de son père elle reste digne malgré l’humiliation. Belle comme un ange dans sa robe blanche héritée de sa mère, elle fait face, ne pleure pas, ne résiste pas. Quel est le crime de Maria ? Avoir aimé un Allemand ? Ou n’est-elle pas coupable plutôt d’avoir repoussé les avances d’Antoine ? Antoine l’ami d’enfance, aujourd’hui chargé de haine et de rancœur, dirige le commando qui tond la jeune fille.


Maria part à la reconquête de sa dignité. Pour cela elle va se confronter aux six noms figurant sur sa liste. Vêtue de sa robe blanche et portant la chaise sur laquelle elle fut tondue, un sac en toile de jute contenant sa chevelure accroché à la taille, elle parcourt les rues de la ville pour leur faire face. 


Fabienne Juhel aborde ici un thème rarement abordé que ce soit par la littérature ou le cinéma. Probablement parce que la honte est toujours présente. La honte de celles qui furent tondues, la honte de ceux qui n’ont rien fait, la honte de ceux qui ont rendu cette parodie de justice. J’aime beaucoup que les auteurs évoquent des sujets rarement traités. Et ce sujet m’interpelle particulièrement. 


Toutefois, j’ai éprouvé peu de sympathie pour le personnage de Maria. Elle m’a semblé trop distanciée de ses émotions. Son personnage me semblait beaucoup trop allégorique pour être réellement assimilé aux femmes qui vécurent cette situation.

L’écriture de Fabienne Juhel est très particulière, alternant simplicité et lyrisme. 


Une lecture intéressante mais qui ne m’a pas totalement séduite.



Extrait :


« Elle avait posé les mains à plat sur ses cuisses, doigts écartés, et, prise d’arithmomanie, elle se bornait à les compter et les recompter dans l’attente de son sort. Elle espérait ne pas voir ses mains trembler quand elle sentirait les lames de ciseaux voleter autour d’elle tel un papillon carnassier. Elle accentuait leur pression pour dominer sa nervosité. Se perdait à l’envi dans la table de multiplication de cinq qu’elle se récitait dans l’ordre et à l’envers.

Montrer à tous que la honte n’était pas de son côté. Que la honte n’était pas son souci, mais qu’elle deviendrait le leur, après. »

Lu dans le cadre du challenge Petit bac dans la catégorie objet
D'autres avis chez Clara,