Auteur :
Diane Brasseur
Titre :
La partition
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Allary éditions
Nombre de
pages : 448p
Date de
parution : mai 2019
Présentation de l’éditeur :
Un
matin d’hiver 1977, Bruno K, professeur de littérature admiré par ses
étudiants, se promène dans les rues de Genève. Alors qu’il devise
silencieusement sur les jambes d’une jolie brune qui le précède, il s’écroule,
mort.Quand ses deux frères Georgely et Alexakis apprennent la nouvelle, un espoir fou s’évanouit. Le soir même, ils auraient dû se retrouver au Victoria Hall à l’occasion d’un récital de violon d’Alexakis. Pour la première fois, la musique allait les réunir.
La Partition nous plonge dans l’histoire de cette fratrie éclatée en suivant les traces de leur mère, Koula, une grecque au tempérament de feu.
Elle découvre l’amour à 16 ans, quitte son pays natal pour la Suisse dans les années 20 et refera sa vie avec un homme de 30 ans son aîné. Une femme intense, solaire, possessive, déchirée entre ses pays, ses fils et ses rêves. Une épouse et une mère pour qui l’amour est synonyme d’excès.
Mon avis :
C’est par hasard que j’ai choisi ce livre sur les rayonnages
de la bibliothèque. Sans doute le titre a-t-il attiré mon attention. Ou
était-ce la très belle photo de couverture ? Puis le résumé a achevé de me
convaincre et le livre a rejoint les autres emprunts.
Littérature, musique, Grèce et relations familiales
compliquées, voilà un programme alléchant. Et ça partait plutôt bien. Les
premiers chapitres m’ont beaucoup plu, j’ai apprécié le style, les personnages
et leur histoire. Mais très vite j’ai déchanté. Plus j’avançais dans ma
lecture, plus Koula, personnage principal du roman, mère des trois frères
Bruno, Georgely et Alexakis me déplaisait. Sa personnalité, ses choix et son
comportement tout m’était antipathique. Ce qui a totalement éclipsé le reste de
l’histoire. Comme les trois garçons restant dans l’ombre de cette mère
omniprésente et dévorante pour Bruno, totalement absente pour Georgely et
relativement indifférente pour Alexakis. Ils sont pourtant touchants ces trois
gamins, surtout le petit Georgely qui nous offre certaines scènes très
touchantes.
Le style lui-même prometteur au départ, s’est rapidement essoufflé,
se révélant finalement plat et insipide.
J’ai tenu bon jusqu’à la fin, achevant ma lecture soulagée d’en
avoir fini. Dommage.
Extrait :
« De l’enfance, il manquera toujours quelque chose à Alexis.
Et c’est cela qu’il cherche, tous les soirs sur scène avec son violon. »
« Tu voudrais tellement que je devienne célèbre, que
tous les yeux soient braqués sur ton enfant, que toutes les bouches ne
prononcent que son nom. Mon avenir, maman, veux-tu que je te dise en quoi il
consiste ? Et oui maman, je n’ai plus les ambitions que tu m’attribues. Il m’a
semblé que l’essentiel n’était pas de devenir un « grand homme », un homme
célèbre, tout cela est si relatif. J’ai préféré essayer de devenir un homme
complet. Un homme simplement. »
Je ne risque pas de le lire, je n'aime pas la couverture (ah, les goûts et les couleurs !) et ton avis ne m'incite pas à dépasser mes a priori.
RépondreSupprimerTant mieux pour ta PAL !
SupprimerRien à retenir donc, ma PAL te remercie ;-)
RépondreSupprimerElle est déjà bien assez chargée je pense !
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