Titre : Un anthropologue en
déroute
Auteur : Nigel Barley
Editeur : Payot
Langue d'origine: anglais
Traducteur: Marc Duchamps
Date de publication : 1994
Nombre de pages: 261
Résumé de l'éditeur:
Pourquoi diable
Nigel Barley s'est-il mis un jour en tête de devenir anthropologue ? Pour sa
thèse il avait choisi les Anglo-Saxons mais, tout plan de carrière impliquant
une mission d'étude, c'est finalement une modeste tribu montagnarde du
Nord-Cameroun, les Dowayo, qui lui échoit.
Une sinécure ? Si l'on veut. Non que les Dowayo se montrent hostiles, mais insaisissables plutôt, et imprévisibles. Barley se voit transformé tour à tour en infirmier, banquier, chauffeur de taxi, exploité jusqu'à l'os par une tribu hilare. Il finira par comprendre que l'objet d'observation, en fait, c'est lui.
Mon avis:
C'est Ariane qui m'a fait découvrir ce livre lors d'un swap et je l'en remercie!
Voici un livre dans lequel j'ai d’abord eu du mal à entrer...puis du mal à refermer!
Anthropologue n'ayant jamais étudié que de loin
d'autres populations, Nigel Barley décide un jour - quelle drôle d'idée, lui
signale t-on!- de se rendre en Afrique,
dans le nord du Cameroun pour y étudier la tribu des Dowayo.
Déboires administratifs, interrogations sur les conséquences de sa venue, choc culturel...c 'est avec un humour très "British" que l'auteur nous raconte cette immersion dans une culture si différente de la sienne et autre que celle à laquelle il s'attendait. L'autodérision se heurte ici au sérieux de la discipline anthropologique. Au final, on se retrouve d'ailleurs davantage avec une étude sur la position de l'anthropologue que sur le peuple des Dowayo!
J'ai souvent souri et passé un très bon moment avec ce livre!
Extrait:
"De
remarquables universitaires, dont les noms figurent dans toutes les revues
spécialisées, distillent des cours d’un ennui mortel, à tel point que les
élèves prennent la porte et disparaissent telle la rosée du soleil africain.
Mais, ajoute-t-il, la profession regorge d’adeptes inconditionnels du
travail sur le terrain …qui, en définitive n’ont rien à dire d’intéressant dans
le cadre d’une discipline universitaire. "
Un excellent souvenir de lecture (et je crois qu'il y en a un autre du même tonneau)
RépondreSupprimerJe ne manquerai pas de les lire alors!
SupprimerDaphné
Je suis vraiment contente qu'il t'ait plu ! J'aime Nigel Barley autant que Bill Bryson, je ne m'en lasse pas ! Ses autres ouvrages sont tout aussi excellents.
RépondreSupprimerAriane
Je note bien qu'il en existe d'autres! Merci encore pour cette découverte de lecture!
SupprimerDaphné