mardi 5 juillet 2016

Pour seul cortège - Laurent Gaudé

Par Ariane


Auteur : Laurent Gaudé

Titre : Pour seul cortège

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Actes sud

Nombre de pages : 192p

Date de parution : août 2012

Présentation de l’éditeur :

En plein banquet, à Babylone, au milieu de la musique et des rires, soudain Alexandre s’écroule, terrassé par la fièvre.
Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant la suite, se disputant déjà l’héritage – et le privilège d’emporter sa dépouille.
Des confins de l’Inde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et d’un temple éloigné où elle s’est réfugiée pour se cacher du monde, on tire une jeune femme de sang royal : le destin l’appelle à nouveau auprès de l’homme qui a vaincu son père…
Le devoir et l’ambition, l’amour et la fidélité, le deuil et l’errance mènent les personnages vers l’ivresse d’une dernière chevauchée.
Porté par une écriture au souffle épique, Pour seul cortège les accompagne dans cet ultime voyage qui les affranchit de l’Histoire, leur ouvrant l’infini de la légende.



Mon avis :

Lorsque je choisis un roman de Laurent Gaudé, j’y vais désormais en toute confiance, certaine de retrouver ce style si particulier que j’aime tant. Ce roman n’échappe pas à la règle.

Et dès les premiers mots, la musicalité des mots de Gaudé m’entraîne. Le thème de la mort si présent chez Gaudé est encore une fois au cœur du récit. Et une fois de plus, les frontières entre morts et vivants se dissolvent, les morts parlent aux vivants, les vivants voient les morts, leurs voix se mêlent. C’est une tragédie antique que nous offre Gaudé à travers la figure mythique d’Alexandre le Grand. C’est un récit épique, de violence et de guerre, de souvenirs perdus et de rêves brisés.

Pourtant… je n’ai pas aimé ce roman autant que les autres que j’ai lu. Car hormis le plaisir de lire l’écriture si poétique de Gaudé, je n’ai pas été séduite par ce récit.  



Extrait :

« C’est l’Empire. Il ne me laissera jamais en paix. Il fait mine de m’oublier, puis me reprend, joue avec moi sans cesse, où que je me cache, du bout de la patte, avec la cruauté d’un chat. Je ne m’appartiens pas. »

4 commentaires:

  1. J'ai un peu les mêmes attentes que toi avec Laurent Gaudé, j'adore son style... mais après quatre romans, j'ai un peu moins accroché au dernier lu : La mort du roi Tsongor. (que j'aurais peut-être adoré si je l'avais lu le premier)

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    1. J'attends avec impatience la sortie de son nouveau roman en septembre !
      Ariane

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  2. Je suis ultra fan aussi de cette narration si forte et si poétique ! Un grand auteur et un roman génial, j'attends le prochain avec impatience !

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