Auteur :
Catherine Poulain
Titre :
Le grand marin
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
points
Nombre de
pages : 384p
Date de
parution : avril 2017
Présentation de l’éditeur :
Une femme rêvait de partir. De prendre le large. A Kodiak,
en Alaska, elle trouve une place à bord d’un de ces bateaux qui pêchent la
morue noire, le crabe et le flétan. Elle supporte l’humidité permanente, la fatigue,
la peur, les blessures… Et puis, il y a les hommes. À terre, elle partage leur
vie, en camarade. En attendant de rembarquer. C’est alors qu’elle rencontre le
Grand Marin.
Mon avis :
Encore un roman que j’ai tardé à lire bien que de nombreux
lecteurs et lectrices m’aient donné envie de le lire par leur enthousiasme,
notamment ma co-blogueuse Daphné, qui a eu la gentillesse de m’envoyer ce livre
il y a quelques mois (désolée d’avoir tant tardé avant de me décider !).
Lily fuit son petit village provençal et se rend en Alaska
dans l’espoir de s’embarquer sur un bateau de pêche. A bord du Rebel, elle
vivra la vie d’un marin, rude, épuisante et violente, aux côtés de l’équipage.
Lily c’est Catherine Poulain. Cette vie de pêche en Alaska,
elle l’a connue pendant une dizaine d’années. Et cette connaissance intime du
quotidien des pêcheurs, elle nous la fait partager dans ce roman/récit aussi brut
que sincère. Pas d’artifices, pas de lyrisme, rien que le froid et un travail éreintant.
Des hommes bourrus pour qui la mer est à la fois une fuite et un remède. Une jeune
femme qui se cherche. Tous ces éléments sont particulièrement séducteurs et je
me suis passionnée pour ce roman. En tout cas au début. Mais après une centaine
de pages, j’ai eu l’impression de tourner en rond et même si cela est lié au
quotidien des marins, je me suis ennuyée. Adepte des récits de nature writing,
je reconnais cependant que la haute mer ce n’est pas pour moi. J’ai également
eu du mal à m’attacher aux personnages. Les marins taiseux le sont resté, Lily
est toujours une inconnue, j’aurai aimé savoir ce qu’elle fuyait.
Une rencontre qui ne s’est pas totalement réalisée et qui me
laisse un goût d’inachevé.
Extrait :
« Il faudrait toujours être en route pour l'Alaska.
Mais y arriver à quoi bon. »
« Que je donne mes forces jusqu'à mourir à la vie
d'avant, ou à mourir tout court, que l'usure et l'exténuement me polissent
jusqu'au cristal, ne laissant que la mer en moi, sous moi, autour de moi, et
l'homme-lion de chair et de sang qui tient tête à la vague, planté sur le pont,
sa crinière sale que le vent secoue en même temps qu'il fait claquer les
haubans, la plainte folle des mouettes qui tournoient, vrillent et plongent,
tourment roque que le vent enfle puis étouffe. »
« Je voulais être avec eux toujours, que l’on ait
froid, faim, et sommeil ensemble. Je voulais être un vrai pêcheur. Je voulais
être avec eux toujours. Je ne veux pas rentrer. Je ne veux pas que ça finisse. »
Je ne suis toujours pas tentée, malgré les billets intéressants lus à son sujet...
RépondreSupprimerEt tu as déjà bien assez à lire !
SupprimerPareil que Kathel ! (au secours ! pour commenter, il faut repasser par les grilles avec voitures, vélos etc ... je me suis fait rejeter 3 fois)
RépondreSupprimerVraiment ? Je ne sais pas comment supprimer ça car effectivement c'est pénible.
SupprimerJe l'avais lu à l'occasion d'un concours dans ma bibliothèque. Ce n'est pas lui que j'avais sélectionné car même si j'avais trouvé son histoire plutôt intéressante, l'écriture m'avait moins emballée. Mais je n'avais pas été déçue toutefois.
RépondreSupprimerAvait-il remporté le concours ?
SupprimerCa ne me tente toujours pas.
RépondreSupprimerEt tu passes ton tour !
SupprimerJ'ai aimé l'atmosphère de ce roman
RépondreSupprimerMoi aussi dans une certaine mesure en tout cas.
SupprimerUn roman qui ne me tentait pas. Tu confirmes.
RépondreSupprimerIl y a pourtant de belles choses, mais c'est très particulier.
SupprimerJe partage ton avis, j'ai trouvé ce livre un peu inégal et me suis franchement ennuyé pendant les passages "sur terre".
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