samedi 20 mars 2021

Dulce de Leche - Mirabelle Borie

Par Ariane



Auteur : Mirabelle Borie

Titre : Dulce de Leche

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Gulfstream

Nombre de pages : 408p

Date de parution : janvier 2021

 

Mon avis :

Bien que n’ayant aucune prétention à être critique littéraire, je me permets sur ce blog et sur Instagramm de donner mon avis de lectrice sur mes lectures. Un avis sincère, qui peut être positif ou négatif, et qui n’est qu’une opinion personnelle. N’empêche, il y a des livres que je n’ai pas aimé, je l’ai dit et j’ai expliqué pourquoi. Mais critiquer un livre, c’est critiquer le travail d’une personne, qui a donné du temps, de l’énergie et beaucoup d’elle-même pour écrire. Alors ce n’est jamais facile de ne pas aimer un livre et d’expliquer pourquoi.

Alors en commençant la lecture de Dulce de Leche, j’avais très peur de ne pas aimer.  Car l’autrice, ne m’est pas inconnue. Si je n’avais pas aimé son livre, je me serais trouvée dans une situation bien délicate… Mais, heureusement, ce n’est pas le cas ! J’ai beaucoup aimé Dulce de Leche !

Dans ce roman, elle nous raconte deux histoires qui n’en forment qu’une. La première se déroule à Bogota. Dans la capitale colombienne, des milliers d’enfants vivent dans la rue. Ces enfants, surnommés les gamines, forment des bandes, les galladas. Rafaele et Clara sont deux de ces gamines. Adolescents, ils ne se sont plus quittés depuis leur rencontre dix ans plus tôt. Avec leurs amis, ils vivent de mendicité et de menus larcins, vendent de petits bijoux, cirent les chaussures ou nettoient les parebrises. Et parfois, les filles vendent leurs corps.

Cette réalité terrible serait difficile à lire sans les personnages attachants de cette histoire. Rafaele, Clara, Maria, Manuel, Guillermo, Juan et les autres gamins de la galladas. La petite bande forme une famille affectueuse et solidaire. Tous ces gamins ont leur propre histoire, lourde et douloureuse, qui les a conduits dans la rue. Il y a dans cette partie de l’histoire un petit côté Luca di Fulvio qui n’est pas pour me déplaire.

La seconde histoire se déroule à des milliers de kilomètres de là. Cecilia et Pedro, adolescents eux aussi, vivent dans des foyers aimants et chaleureux. Ils ne manquent de rien. Sauf d’une histoire. Ils sont nés à Bogota, ont vécu dans la rue et ont été adoptés à l’âge de 6 ans. De leur vie à Bogota, ils n’ont presque aucun souvenir, ont oublié jusqu’à leur langue maternelle.

A travers ces deux personnages et leur entourage, Mirabelle Borie aborde la problématique particulière des enfants adoptés, qui s’interrogent sur leur histoire, leur identité, leur famille.

Deux histoires qui n’en forment qu’une et dont le lien apparaît bien vite. La fin, on la devine bien vite, mais qu’importe, parfois ça fait du bien de lire la belle fin espérée !

Deux histoires, mais des problématiques multiples et douloureuses, que Mirabelle Borie imbrique en des récits croisés, alternant entre les lieux et les personnages. Deux histoires ? Non, trois en fait. L’arrivée en milieu de roman d’un nouveau personnage permet d’aborder une autre triste réalité : celle des enfants perdus…

Alors voilà, je craignais de ne pas aimer ce roman, ça a été tout le contraire. Je suis vraiment heureuse d’avoir pu le lire, heureuse de voir tant d’efforts récompensés par une publication et j’espère que ce roman plaira à ses lecteurs.

Ah et vous voulez savoir ? Ceux qui suivent mon blog connaissent déjà Mirabelle Borie. En vrai c’est Daphné, ma co-blogueuse ! Alors bravo Daphné et continue d’écrire !



5 commentaires:

  1. Et bien dis donc quelle surprise ! Félicitations Daphné :-)

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  2. eh bien ! Bravo Daphné ! Superbe révélation !

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  3. Scoop! Bravo!
    Ceci étant, tu donnes biens envie de découvrir ce livre.

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  4. Tu donnes vraiment envie de lire ce coup de coeur.

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  5. Oh, en coup de cœur ? Merci pour ton avis, Ariane! Je suis très contente que tu aies aimé. Et merci à toutes pour les félicitations
    Daphné

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