Auteur :
Alice Kliner
Titre :
La nuit des béguines
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Liana Levi
Nombre de
pages : 336p
Date de
parution : août 2017
Présentation de l’éditeur :
Paris, 1310, quartier du Marais. Au grand béguinage royal,
elles sont des centaines de femmes à vivre, étudier ou travailler comme bon
leur semble. Refusant le mariage comme le cloître, libérées de l’autorité des hommes,
les béguines forment une communauté inclassable, mi-religieuse mi-laïque. La
vieille Ysabel, qui connaît tous les secrets des plantes et des âmes, veille
sur les lieux. Mais l’arrivée d’une jeune inconnue trouble leur quiétude.
Mutique, rebelle, Maheut la Rousse fuit des noces imposées et la traque d’un
inquiétant franciscain… Alors que le spectre de l’hérésie hante le royaume,
qu’on s’acharne contre les Templiers et qu’en place de Grève on brûle l’une des
leurs pour un manuscrit interdit, les béguines de Paris vont devoir se battre.
Pour protéger Maheut, mais aussi leur indépendance et leur liberté.
Tressant les temps forts du règne de Philippe le Bel et les destins de personnages réels ou fictifs, Aline Kiner nous entraîne dans un Moyen Âge méconnu. Ses héroïnes, solidaires, subversives et féministes avant l’heure, animent une fresque palpitante, résolument moderne.
Tressant les temps forts du règne de Philippe le Bel et les destins de personnages réels ou fictifs, Aline Kiner nous entraîne dans un Moyen Âge méconnu. Ses héroïnes, solidaires, subversives et féministes avant l’heure, animent une fresque palpitante, résolument moderne.
Mon avis :
Ni épouses ni nonnes, les béguines bénéficient d’une liberté
rare pour les femmes du Moyen-Age. Ysabel a rejoint le béguinage après la mort
de son mari, tout comme Ade et d’autres béguines. Un matin, elle découvre
devant la porte du béguinage une jeune fille qui a fui un mariage imposé. Sa
fuite et sa rousseur la mettent en danger et avec elle, les béguines qui l’ont
recueillie. L’histoire de Maheut et la grande histoire du royaume de France, du
procès des Templiers et des béguines s’entremêlent dans ce roman historique.
Plus que l’histoire, agréable mais classique, j’ai aimé cette immersion dans le Paris
du début du 14ème siècle et la découverte du grand béguinage royal.
Pour autant que je puisse en juger, le roman est bien documenté, Alice Kliner s’est
attachée à rester au plus près de la réalité en créant son intrigue.
Et cette lecture m’a aussi rappelé une de mes plus belles
expériences de lectrice : la lecture des Rois maudits quand j’étais
adolescente. D’ailleurs, je devrais peut-être relire cette saga passionnante.
J'en ai envie de ce livre... sauf qu'il est dans la bibli à laquelle je ne me suis pas réinscrite (pour des raisons idiotes, je ne me sens pas vraiment à ma place là -bas)
RépondreSupprimerIls ne font pas d'échanges entre bibliothèques ?
SupprimerUn de mes livres préférés de l'année. Je pense que je vais faire comme toi, relire les premiers volumes des Rois Maudits et découvrir la suite.
RépondreSupprimerTu veux qu'on les lise ensemble ? D'ailleurs on a une lecture commune en attente, j'avais oublié...
SupprimerJe ne sais pas si on peut toujours parler d'une lecture commune, je l'ai lu il y a deux mois ;-)
SupprimerC'est vrai, mea culpa😔 tu veux publier seule ? Du coup, je comprends que tu n'es pas partante pour une nouvelle lecture commune. Désolée de t'avoir fait faux bond
RépondreSupprimerPas du tout Ariane, je suis partante!!! Pourquoi par Le Roi de Fer en début d'année mais plutôt février 2018?
SupprimerSuper ! Et pas de risque d'attendre après la bibliothèque cette fois, j'ai l'intégrale !
SupprimerSuper ! Et pas de risque d'attendre après la bibliothèque cette fois, j'ai l'intégrale !
SupprimerJe n'aime pas trop les romans historiques, mais le thème de celui-ci me plaît bien.
RépondreSupprimerC'est un sujet méconnu et pourtant passionnant.
SupprimerA priori, j'aime ! Surtout si tu le compares aux Rois maudits qui a été aussi un coup de coeur dans mon adolescence.
RépondreSupprimerLa comparaison concerne uniquement l'époque et le contexte parce que sinon il n'y a pas grand chose en commun entre les deux.
SupprimerJe crois que je suis comme toi, le contexte m'intéresse bien plus que l'histoire en elle-même.
RépondreSupprimerL'histoire sert plus de support pour parler du béguinage.
SupprimerAmusant, je publie mon billet en même temps que je découvre le tien. Je vois que nous partageons les mêmes références :-)
RépondreSupprimerEt quelle référence ! Je vais ajouter le lien vers ton billet.
SupprimerToujours pas lu Les rois maudits, à tord, apparemment.
RépondreSupprimerTout à fait ;-)
SupprimerTout à fait ;-)
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